Peu de couvertures d’album dans l’histoire de la musique populaire sont aussi emblématiques que celle d’Abbey Road des Beatles. Elle est aussi simple qu’ingénieuse : pas de titre d’album, pas de nom de groupe, et pas d’informations supplémentaires. Il s’agit simplement d’une image simple représentant les quatre membres du groupe traversant la rue devant leur studio d’enregistrement par une journée pittoresque d’août 1969.
Une partie de la beauté d’Abbey Road est que n’importe qui dans la rue peut recréer la couverture. Le passage piéton devant les studios d’Abbey Road est un espace public et, chaque année, des centaines de milliers de fans se rassemblent dans la rue pour essayer de prendre leur propre photo de la pochette.
Pour le nouveau documentaire If These Walls Could Sing, la réalisatrice Mary McCartney, fille de l’ancien Beatle Paul McCartney, a demandé à son père de recréer le cliché. Ce n’était pas la première fois que McCartney rendait hommage à la couverture d’Abbey Road – son album Paul is Live de 1993 parodie le cliché – mais c’était une rare fois que McCartney revenait physiquement sur la passerelle zébrée.
Apparemment, ce plan de recréation a failli coûter la vie à McCartney. “Le passage où la voiture a failli le renverser sur le passage à niveau, c’était tellement drôle”, a déclaré McCartney à S Magazine. “Alors que nous quittions [le studio], j’ai dit : “Je vais te filmer [sur le passage à niveau]”, il s’est avancé et cette voiture ne s’est absolument pas arrêtée pour lui”.
Imaginez que vous passez devant Abbey Road sur votre trajet quotidien et que vous devez faire face à l’interminable défilé d’idiots qui tentent d’obtenir leur précieuse photo souvenir. Imaginez ensuite que c’est le jour où vous décidez de donner à un vieil homme un morceau de votre esprit… et il s’agit de Paul McCartney.
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