Heather Mills poursuit deux tabloïds qui auraient colporté des «informations mensongères et extrêmement nuisibles» à son égard à la suite de son divorce avec Paul McCartney, rapporte l’Associated Press.
Heather Mills a décidé de poursuivre les journaux britanniques le «Daily Mail» et le «Evening Standard» de Londres. Des procédures judiciaires seront aussi intentées contre «The Sun», ont fait savoir les avocats de la firme Mishcon de Reya, qui représente la femme.
La société Associated Newspapers, qui publie les deux premiers journaux en cause, n’a pas immédiatement répliqué ni fait de commentaires en lien avec cette poursuite.
Mills a été victime de salissage de la part des médias et est maintenant poursuivie par des photographes, ont dit les avocats. D’autres journaux auraient aussi publié des faussetés sur le compte de l’ex-femme du Beatle. Toutefois, seulement trois publications seront visées par le recours légal.
«Elle ne peut poursuivre, du moins, pour le moment, tous les journaux qui ont publié de fausses allégations sur son compte, des mensonges qui lui ont causé de tort et qui l’ont bouleversée. Elle réfute la véracité de toutes ces allégations», peut-on lire dans un communiqué émis par la firme d’avocats.
En Angleterre, le divorce de Paul McCartney et de Heather Mills est la rupture la plus médiatisée depuis celle du Prince Charles et de Diana survenue il y a dix ans. Le divorce de l’ex-Beatle a aussi contribué à accentuer les rivalités dans le milieu de la presse britannique. Les médias rivalisent d’imagination pour décrocher le meilleur scoop.
La semaine dernière, le «Daily Mail» a misé sur de soi-disant documents légaux produits par les avocats de Mills et qui faisaient état de l’usage de drogue de son mari et de sa consommation d’alcool. Selon ces documents, McCartney aurait aussi été indifférent au handicap de la jeune femme et l’aurait agressée avec un verre à vin brisé. Le journal a joué ces nouvelles en une.
La presse britannique a rapporté que McCartney avait offert une somme de 56 millions à son ex-femme à titre de règlement. Les avocats de Mills ont nié cette information en précisant qu’aucun règlement n’avait été proposé.
Mills est constamment poursuivie par les journalistes et les photographes, qui l’attendent près de sa maison et qui la poursuivent au volant de sa voiture. Elle craint pour sa sécurité et celle de sa fille, ont dit les avocats.
La firme Mishcon de Reya a aussi rendu publique une copie d’une lettre provenant du journal «The Mail on Sunday» et de son responsable de la section consacrée au journalisme d’enquête, Dennis Rice. Dans sa missive, Rice offrait à la soeur de Heather, Fiona, «beaucoup d’argent» en vue d’obtenir des informations sur le divorce. On promettait à Fiona de recueillir ses confidences tout en protégeant son anonymat.
Texte : Julie Rhéaume
Source : AgenceNews
