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“THE BEATLES LOVE” FÊTE SON 16E ANNIVERSAIRE À LAS VEGAS

John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr sont toujours présents en esprit au Mirage, où Olivia Harrison a récemment fait un pèlerinage pour revoir le spectacle qui rend hommage au groupe de son défunt mari. Elle était à Las Vegas pour recevoir un Grammy pour All Things Must Pass : 50th Anniversary Edition lorsqu’elle a assisté, le 2 avril, à une représentation de The Beatles LOVE par le Cirque du Soleil, revivant “Something” comme seule Mme George Harrison peut le faire.

S’il n’y a rien que vous puissiez faire qui ne puisse être fait à Las Vegas, revivre le spectacle The Beatles LOVE devrait être une priorité absolue. À l’approche de son 16e anniversaire, le 30 juin 2006, une dose de LOVE est l’antidote idéal au blues post-pandémique ou à tout autre mal.

Cet antidote commence musicalement lorsque la carrière des Beatles touche à sa fin. Après que le public ait été invité à “Come Together”, le martèlement de Starr, immédiatement reconnaissable, tiré de “Get Back”, donne un coup de fouet à LOVE. Cette dernière chanson du dernier album studio des Beatles ouvre la voie à la parade des membres de la distribution qui dansent, s’envolent, roulent et se promènent sur scène. Le concert de Let It Be sur le toit des studios d’Abbey Road inspire le scénario, mais la narration abstraite remonte aux années 1940 à Liverpool, où “A Day in the Life” reflète les turbulences de l’époque déchirée par la guerre dans laquelle les Fab Four sont nés.

C’est aussi là que le père McKenzie apparaît, écrivant les mots d’un sermon que personne n’entendra. C’est l’un des nombreux personnages qui prennent vie dans le spectacle, comme le sournois docteur Robert, la future Lady Madonna, l’ostentatoire Sergent Pepper et l’étouffant M. Piggy. Toute une bande de créatures marines flotte dans le théâtre en rond pendant “Octopus’s Garden”, tandis qu’une créature ailée tente de voler en pleine nuit pendant “Blackbird”.

Il y a des moments vraiment magiques où la technologie et la performance se rencontrent, le plus sensuel étant “While My Guitar Gently Weeps”. Un acrobate interprète “Lucy in the Sky with Diamonds” au-dessus d’un interprète attaché au sol par des roues. Les groupies et les enfants de Liverpool sont habillés à la mode lorsqu’ils entrent sur scène pour des soirées dansantes improvisées, les artistes de la corde à soie glissent et se glissent sous les rayons dorés pendant “Here Comes the Sun”, et s’il y a un Blue Meanie sur scène pendant “Glass Onion”, cela ne signifie pas que Pepperland est en danger. Les casse-cou se défoncent avec un peu d’aide de la musique des Beatles, des trampolines, des cordes à bungee et des rampes de skate. Un segment particulièrement poignant met en scène un duo de trapézistes sur la chanson “Yesterday” de McCartney.

Si la chanson ne parle pas de l’amour de Sir Paul pour le trapèze, il n’en reste pas moins qu’il est toujours aussi fort. Starr s’est récemment lancé dans la publication de NFT contenant des versions numérisées de ses peintures et de ses pistes de batterie. Harrison est le dernier à avoir remporté un Grammy (pour “Best Boxed or Special Limited-Edition Package”) et la chanson “Give Peace a Chance” de Lennon a été interprétée par 1 000 musiciens le mois dernier à Turin, en Italie, pour l’ouverture du concours annuel Eurovision de la chanson. Les Beatles sont plus que jamais d’actualité, et la meilleure façon de renouer avec eux lors d’un séjour à Vegas, c’est avec The Beatles LOVE.

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