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Paul McCartney entre dans la danse

L’ex-Beatle a composé pour le New York City Ballet Ocean’s Kingdom. Le public applaudit, la critique fait la fine bouche.

Robert Fairchild et Sara Mearns, héros d’Ocean’s Kingdom, de Peter Martins. Paul McCartney a travaillé pour la première fois avec sa fille Stella, qui a réalisé les costumes. Crédits photo : Paul Kolnik/AP
La critique américaine est sévère avec Paul McCartney. L’ancien Beatle a composé la musique et étroitement participé à la mise en scène d’ Ocean’s Kingdom , présenté au Lincoln Center. Pour cette expérience inédite avec le New York City Ballet (NYCB), Paul McCartney s’est associé au maître de ballet danois du NYCB Peter Martins, qui en signe la chorégraphie. Pour la première de fois, il a aussi travaillé avec sa fille Stella, pour la confection des costumes. Comme lui, elle n’a pas échappé à la critique. Costumes, histoire, mise en scène, presque tout est remis en cause. Les costumes d’abord; ils sont «indiscrets, peu flatteurs et clichés», écrit le critique du New York Times. «Les costumes en Lycra et en plumes sont pires que le reste, renchérit celui du LA Times. Leur seul rôle est de faire ressembler ce royaume sous-marin à une garden-party pour hipsters, les terriens ressemblent à un gang de motards maori.»
L’intrigue d’Ocean’s Kingdom est très simple, pour ne pas dire simpliste. C’est un ballet très classique de 48 danseurs qui raconte une histoire d’amour dans un royaume sous-marin et une forêt magique. Le cœur d’Honorata, fille du roi de l’océan, est convoité par deux personnes vivant sur la terre ferme: le roi Terra et son frère, le prince Stone. Après maintes déconvenues, tout finit bien, la princesse finit par retrouver celui qu’elle aime. «L’histoire rappelle un spectacle de fin d’année à l’école, malgré les performances remarquables de l’une des troupes de ballet les meilleures au monde», regrette le Daily Telegraph britannique.
Bande-son hollywoodienne
Le chorégraphe Peter Martins en prend pour son grade. «Ses danses ne sont pas justes bonnes à oublier, elles sont aussi tout simplement ennuyeuses», écrit le LA Times. «Ce n’est pas qu’Ocean’s Kingdom vous offense, c’est qu’il est tout simplement inoffensif, ordinaire, sans relief», écrit le New York Times.
La musique de McCartney, qui a déjà composé, depuis 1991, deux oratorios, un poème symphonique et un album de petits morceaux classiques, est elle aussi tièdement accueillie par la critique. «On dirait une bande-son hollywoodienne», écrit le LA Times.
Pourtant, à la fin de la représentation de 90 minutes, lors de l’avant-première mondiale jeudi dernier, en présence d’Anjelica Houston, Jon Bon Jovi et Paul Simon, McCartney a eu droit à une véritable ovation du public. «Encore une nuit miraculeuse », a écrit Sarah Jessica Parker sur son compte Twitter. Une «soirée magique à New York », estimait de son côté Steve Buscemi au Lincoln Center. Apparemment, ils n’étaient pas allés au même spectacle que les critiques.

Source : lefigaro

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