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John Lennon : le studio où a été masterisé “Give peace a Chance” à vendre

Le Studio Morin Heights, fermé depuis deux ans, est maintenant à vendre. Bien que Spectra l?ait acheté pour près de 3 millions de dollars en 1991, le prix demandé est maintenant de 795 000$.
La bâtisse principale est immense (75 par 40 pieds) et abondamment fenêtrée à l?arrière, offrant une vue sur le lac privé et les montagnes.


Outre la vaste salle d?enregistrement où se trouve encore le piano de l?époque, le studio compte une salle d?édition et de montage, une pièce utilisée à des fins de tournage, un hall d?entrée où coulait jadis une fontaine, une salle de jeux avec table de billard, une salle de séjour, un bar, une cuisine, etc.


Un autre bâtiment situé sur le domaine de 125 000 pieds carrés (soit l?équivalent de 210 terrains de football) servait de résidence pour les musiciens. D?ailleurs, certains traversaient le lac à la nage ou en chaloupe pour se rendre au studio d?enregistrement?


Ce légendaire studio va-t-il se transformer en développement immobilier ou en centre de villégiature ? «À cause du zonage et des normes d?urbanisme sévères de la municipalité de Morin Heights, ce n?est pas n?importe quel projet qui pourra voir le jour», assure M. Ménard.


La richesse patrimoniale des lieux risque toutefois de se perdre. «Faire un musée dans le fond des bois à Morin Heights ne serait pas très logique», soutient-il.


Le célèbre studio a vu défiler les plus grandes stars mondiales de la chanson
Encore hanté par la présence des David Bowie, Sting, Keith Richards et Bee Gees, le studio d?enregistrement Morin Heights est désormais à vendre par son propriétaire, le Groupe Spectra.


Endroit mythique pour tous les musiciens et les mélomanes, Le Studio Morin Heights a été construit dans les années 70 par André Perry, un ingénieur de son. Niché au milieu d?un domaine de 245 acres de forêt laurentienne, ce studio résidentiel, le premier du genre en Amérique du Nord, a connu ses heures de gloire dans les années 70 et 80.

La boutique Beatles : goodies, gadgets, instruments de musique

Sur les murs de la salle de séjour, des disques platine et des pochettes de disques vinyle témoignent du passage des figures légendaires qui ont immortalisé leur inspiration dans ce lieu : Cat Stevens, April Wine, Rush, Bryan Adams?


«La chanson Every Breath you Take de The Police a été enregistrée là. Plusieurs chansons du disque Saturday Night Fever des Bee Gees aussi, rappelle André Ménard, cofondateur de Spectra avec Alain Simard. Et la fameuse interprétation de John Lennon, lors de son bed-in à Montréal, de Give Peace a Chance a été «mastérisée» là. J?ai d?ailleurs le ruban original de ça, un cadeau d?André Perry.»


 


 


La belle époque
Impossible de ne pas être pris de nostalgie en pénétrant dans cette Mecque de la musique. La tapisserie originale, la peinture rose défraîchie des murs et le mobilier en bois de style colonial contribuent à rendre l?atmosphère surannée. Tout semble être resté intact depuis 30 ans.


À l?instar de beaucoup de jeunes musiciens, Vincent Ménard, le fils d?André, déplore la fermeture du studio. «Je suis venu ici tellement souvent, à découvrir des détails chaque fois, et à m?émerveiller?»


Le jeune homme de 20 ans joue de la batterie et a son groupe de musique. «Maintenant que j?ai l?âge pour enregistrer mes propres compos avec mon groupe, je n?y ai plus accès? J?ai comme l?impression de ne pas être né à la bonne époque !»


Pas rentable
Depuis que le studio a été racheté au début des années 90 par Alain Simard et André Ménard, d?autres groupes et artistes y ont enregistré : The Tea Party, Grimskunk, Our Lady Peace, I Mother Earth, Le retour de Beau Dommage, Les Respectables.


Il faut dire que l?équipement «vintage» qui se trouve au Studio offre un son original recherché par plusieurs musiciens, qui reprochent à la technologie numérique actuelle un manque de chaleur. Ces appareils à ruban et à lampes datant des années 60 sont aujourd?hui très rares mais leur qualité est exceptionnelle.


Le Studio a d?ailleurs gagné en 1996 et 1997 le prix du «Recording studio of the year» dans le cadre des Canadian Music Industry Awards.


Cependant, faire fonctionner ces machines coûte très cher en matériel et en main-d??uvre: seuls quelques rares sonorisateurs sont qualifiés. Sans compter que des logiciels informatiques permettent désormais d?imiter les sonorités obtenues par ces équipements analogues.


«Avec la démocratisation de l?art, les musiciens sont maintenant eux-mêmes réalisateurs et producteurs. Ils peuvent se monter leur propre studio dans leur maison pour 50 000 $ alors qu?au studio il y a pour 1 million de dollars d?équipement!» explique M. Ménard.

Source : Canoe

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