Réédition de « Mind Games »  de John Lennon (Juin 2024)

John Lennon, un nom gravé dans les annales de l’histoire de la musique, est un emblème des années 1960 et 1970 révolutionnaires. Cofondateur des Beatles, on se souvient de lui non seulement pour son génie musical, mais aussi pour son plaidoyer en faveur de la paix et de l’amour. Sa carrière solo, marquée par l’introspection et le commentaire sociétal, a continué à façonner la musique et la culture. La réédition en juin 2024 de « Mind Games« , l’un des albums les plus personnels et les plus énigmatiques de Lennon, promet d’être un événement monumental, insufflant une nouvelle vie à ce classique.

Sorti en 1973, « Mind Games » arrive à un moment tumultueux de la vie de Lennon. Sa séparation d’avec Yoko Ono et la dissolution des Beatles ont jeté une ombre sur sa création. Cet album, qui aborde les thèmes de l’amour, du regret et de l’idéalisme politique, est le moyen pour Lennon de faire face à ses problèmes personnels et à un monde en pleine mutation. Des chansons comme le titre « Mind Games » reflètent son aspiration à la connexion émotionnelle et à la paix, un sentiment qui fait écho à son activisme permanent. Cette période marque un tournant dans l’écriture de Lennon, qui s’oriente vers des thèmes plus introspectifs et personnels.

L’album « Mind Games », chanson par chanson

Au début de l’année 1973, la vie et la carrière de John Lennon ont connu un tournant décisif. S’éloignant de l’engagement politique intense qui avait caractérisé l’année et demie précédente, Lennon se trouve à la croisée des chemins sur le plan personnel et professionnel. Pendant cette période, son mariage avec Yoko Ono connaît des tensions, qui coïncident avec le travail d’Ono sur son quatrième album, « Feeling the Space ». Impressionné par les musiciens de studio réunis par leur assistante et coordinatrice de production May Pang pour l’album d’Ono, Lennon décide de se lancer dans son propre projet musical et demande à Pang d’arranger les mêmes musiciens pour ses prochaines sessions.

Le nouveau projet de Lennon vise à se démarquer de l’album « Some Time in New York City », qui est politiquement chargé et qui n’a pas connu de succès commercial. Il entame le processus de création de « Mind Games » dans son appartement de Greenwich Village, marquant un retour à l’écriture après une interruption de près d’un an.

À cette époque, la vie de Lennon est semée d’embûches. La bataille juridique qu’il mène pour rester aux États-Unis, associée à la surveillance constante du FBI en raison de ses activités politiques, contribue à créer un environnement stressant et paranoïaque. Malgré ces difficultés, Lennon a canalisé ses expériences dans sa musique, composant toutes les chansons de « Mind Games » en l’espace d’une semaine.

Enregistrant sous le nom de « The Plastic U.F.Ono Band », Lennon réunit un groupe de musiciens talentueux pour l’album. Ce groupe comprend Jim Keltner à la batterie, David Spinozza à la guitare, Gordon Edwards à la basse, Arthur Jenkins aux percussions, Michael Brecker au saxophone, Ken Ascher au piano et à l’orgue, ainsi qu’un groupe vocal appelé Something Different.

Alors que les sessions d’enregistrement sont sur le point de commencer aux Record Plant Studios de New York en juin, les problèmes conjugaux de Lennon et Ono aboutissent à leur séparation. Sur la suggestion d’Ono, May Pang passe du statut d’assistante de Lennon à celui de compagne, marquant ainsi le début de leur relation de 18 mois, connue sous le nom de « week-end perdu » de Lennon.

L’album « Mind Games » de John Lennon se distingue par la rapidité de son processus d’enregistrement, achevé entre juillet et août 1973. Lennon a pris les rênes de la production de l’album, contrairement à sa précédente collaboration avec Phil Spector. Le remixage de l’album en 2002 a mis en lumière diverses bizarreries audio qui avaient été masquées dans le mixage original. En outre, certaines versions antérieures des chansons sont accessibles sur l’album « John Lennon Anthology » de 1998 et sur divers bootlegs.

L’album est une tapisserie des expériences de vie de Lennon, exprimées à travers des chansons qui vont de la réflexion à l’optimisme. « Aisumasen (I’m Sorry) », initialement intitulée « Call My Name », est passée d’une chanson de réconfort à une chanson de demande de pardon. « One Day (At a Time) » et « Out the Blue » sont des hommages à sa femme, Yoko Ono, mêlant différents styles musicaux et reflétant les incertitudes intérieures de Lennon. Un autre morceau romantique, « You Are Here », a subi des transformations thématiques avant de se fixer sur les thèmes de l’amour et de la paix, un clin d’œil à l’exposition d’art de Lennon.

« Mind Games » marque également un retour à la légèreté de Lennon, comme en témoignent des titres tels que « Intuition », où il évoque les leçons de la vie et la maturation de ses instincts. « Only People » incarne les philosophies personnelles de Lennon et Ono, même si Lennon critiquera plus tard sa cohésion lyrique. L’album explore l’amour de Lennon pour le rock ‘n’ roll avec des chansons comme « Tight A$ », une chanson rockabilly rappelant l’époque des années 1950, et « Meat City », une chanson aux paroles énigmatiques illustrant son style lyrique antérieur.

Le titre « Mind Games » reprend le message d’amour et de paix de Lennon à l’époque des Beatles, initialement conçu pendant les sessions de Get Back. Sa forme finale a été inspirée par le livre « Mind Games : The Guide to Inner Space ». D’autres chansons, comme « Bring on the Lucie (Freda Peeple) », sont passées de simples refrains à des déclarations plus profondes, faisant écho à des succès antérieurs comme « Imagine ». L’album comporte également des titres à thème politique tels que « Nutopian International Anthem », qui fait référence au conceptuel « Country of Peace » de Lennon, et « I Know (I Know) », où Lennon réfléchit à ses insécurités.

L’une des exclusions notables de l’album, « Rock and Roll People », a finalement été transmise à Johnny Winter et a figuré plus tard, à titre posthume, sur l’album « Menlove Ave » de Lennon. La dernière chanson de l’album, « Meat City », comprend une malédiction de Lennon inversée et accélérée, un détail caché qui n’est révélé que dans certains mixages.

« Mind Games » :

 

  • Crédits : Lennon
  • Durée : 4:11
  • Producteur : John Lennon
  • Ingénieur : Roy Cicala & Dan Barbiero

« Mind Games« , titre de l’album 1973 de John Lennon, est un morceau fascinant, tant sur le plan musical que lyrique, qui reflète une période de la vie de Lennon remplie de transitions personnelles et artistiques.

Sur le plan musical, « Mind Games » se caractérise par sa mélodie et le style vocal distinct de Lennon. La chanson s’ouvre sur une séquence d’accords de piano d’une beauté envoûtante, qui donne un ton contemplatif. La voix de Lennon y entre avec un mélange de vulnérabilité et d’assurance, reflet de son état émotionnel complexe de l’époque. L’instrumentation, bien que relativement simple, crée une riche tapisserie sonore, les lignes de piano et de guitare s’entremêlant harmonieusement.

La production de « Mind Games » est remarquable par son caractère direct et sa clarté. Contrairement à certains travaux antérieurs de Lennon avec les Beatles ou même à ses premiers projets en solo, qui comportaient souvent des effets de studio élaborés, ce morceau semble plus dépouillé. Elle permet à l’écriture et à la voix de Lennon d’occuper le premier plan, rendant la chanson profondément personnelle et directe.

Sur le plan lyrique, « Mind Games » aborde les thèmes de l’imagination, de la spiritualité et de la connexion humaine. Le refrain de la chanson, « Love is the answer, and you know that for sure/Love is a flower, you got to let it grow » (L’amour est la réponse, et vous en êtes sûr/L’amour est une fleur, vous devez la laisser pousser), évoque la croyance durable de Lennon en l’amour en tant que force de transformation. Ce sentiment reflète son militantisme pour la paix et son intérêt croissant pour les questions philosophiques et spirituelles. Le terme « Mind Games » lui-même peut être interprété de différentes manières, allant des manipulations mentales souvent présentes dans les relations aux jeux de société plus larges qui régissent l’interaction humaine.

L’influence de Yoko Ono sur la vie et l’œuvre de Lennon durant cette période est également évidente dans la chanson. Leur relation, bien que complexe et souvent scrutée, a été une source importante d’inspiration et de troubles émotionnels pour Lennon, ce qui se reflète dans les paroles introspectives et introspectives de « Mind Games« .

[À l’origine, « Mind Games » s’appelait « Make Love Not War », mais c’était un tel cliché qu’on ne pouvait plus le dire, alors je l’ai écrit de manière obscure, mais c’est toujours la même histoire. Combien de fois peut-on répéter la même chose ? Lorsque ce livre est sorti, au début des années soixante-dix, tout le monde commençait à dire que les années soixante étaient une blague, qu’elles ne signifiaient rien, que ces « love-and-peaceniks » étaient des idiots. [Ils disaient : « Nous devons tous faire face à la réalité d’être des êtres humains méchants qui sont nés mauvais et tout va être minable et pourri, alors boo-hoo-hoo… » « Nous nous sommes amusés dans les années 60 », disaient-ils, « mais les autres nous l’ont pris et ont tout gâché pour nous ». Et j’essayais de leur dire : « Non, continuez à vous amuser ».

John Lennon, 1980

Dans le contexte plus large de la carrière de Lennon, « Mind Games » apparaît comme un morceau de transition. S’éloignant de l’agressivité brute de certains de ses premiers travaux en solo, comme « John Lennon/Plastic Ono Band » et le très politique « Some Time in New York City », ce morceau montre Lennon dans une phase plus réfléchie et tournée vers l’intérieur. C’est un moment d’exploration de soi et de recherche d’une compréhension plus profonde, des thèmes qui reviendront dans ses œuvres ultérieures.

Enfin, « Mind Games« , en tant que chanson, aborde également l’idée de la libération personnelle et sociétale. La phrase « Chanting the mantra, peace on earth » peut être considérée comme un appel à l’action, un rappel du pouvoir de la pensée et de l’intention collectives pour provoquer le changement. Ce message reste d’actualité, faisant de « Mind Games » une chanson qui résonne bien au-delà de son époque.

En conclusion, « Mind Games » n’est pas seulement une chanson, mais une expression à multiples facettes de l’art et de la philosophie de John Lennon. Elle résume un moment de sa vie où les éléments personnels, spirituels et artistiques étaient en pleine mutation, ce qui donne un morceau qui donne autant à réfléchir qu’il est mélodiquement engageant.

Paroles et traduction de la chanson

We’re playing those Mind Games together
Pushing the barriers, planting seeds
Playing the mind guerrilla
Chanting The Mantra, peace on earth
We all been playing those Mind Games forever
Some kinda druid dudes lifting the veil
Doing the mind guerrilla
Some call it magic, the search for the grail

Love is the answer and you know that for sure
Love Is a flower, you got to let it, you got to let it grow

So keep on playing those Mind Games together
Faith in the future, outta the now
You just can’t beat on those mind guerrillas
Absolute elsewhere in the stones of your mind
Yeah we’re playing those Mind Games forever
Projecting our images in space and in time

Yes is the answer and you know that for sure
Yes is surrender, you got to let it, you got to let it go

So keep on playing those Mind Games together
Doing the ritual dance in the sun
Millions of mind guerrillas
Putting their soul power to the karmic wheel
Keep on playing those Mind Games forever
Raising the spirit of peace and love

Love…
I want you to make love, not war, I know you’ve heard it before

Nous jouions ensemble à ces jeux de l’esprit
Repousser les barrières, planter des graines
Jouer à la guérilla de l’esprit
Chantant le mantra, la paix sur terre
Nous jouons tous à ces jeux de l’esprit depuis toujours
Des sortes de druides qui lèvent le voile
Faire la guérilla de l’esprit
Certains appellent ça de la magie, la recherche du Graal

L’amour est la réponse et vous en êtes sûrs
L’amour est une fleur, il faut la laisser pousser, la laisser grandir

Alors continuez à jouer à ces jeux de l’esprit ensemble
La foi en l’avenir, en dehors du présent
Tu ne peux pas battre ces guérilleros de l’esprit
La vie n’est pas une fin en soi, c’est une fin en soi.
Oui, nous jouons à ces jeux de l’esprit pour toujours
Projetant nos images dans l’espace et dans le temps

La réponse, c’est oui, et tu en es sûr
Oui, c’est la reddition, tu dois la laisser, tu dois la laisser aller

Alors continuons à jouer à ces jeux de l’esprit ensemble
En faisant la danse rituelle au soleil
Des millions de guérilleros de l’esprit
Mettant le pouvoir de leur âme dans la roue karmique
Continuez à jouer à ces jeux de l’esprit pour toujours
En élevant l’esprit de paix et d’amour

L’amour…
Je veux que vous fassiez l’amour, pas la guerre, je sais que vous l’avez déjà entendu.

« Tight A$ »

  • Crédits : Lennon
  • Durée : 3:35
  • Producteur : John Lennon
  • Ingénieur : Roy Cicala & Dan Barbiero

« Tight A$ » est une chanson de l’album « Mind Games » (1973) de John Lennon. Contrairement à la chanson titre, qui plonge dans l’introspection et les réflexions philosophiques, « Tight A$ » penche davantage vers une ambiance ludique et rock-and-roll, mettant en évidence une autre facette de l’art polyvalent de Lennon.

La composition musicale de « Tight A$ » frappe d’emblée par son tempo enlevé et son rythme entraînant. Le groove de la chanson rappelle le rock ‘n’ roll classique, un clin d’œil aux premières influences de Lennon et aux sons fondateurs des Beatles. Le rythme entraînant, combiné au riff de guitare caractéristique, crée une énergie contagieuse à laquelle il est difficile de résister. Ce choix d’un son rock plus direct est révélateur de la capacité de Lennon à traverser différents styles musicaux avec aisance.

Dans « Tight A$ », Lennon chante avec un mélange caractéristique d’esprit et de flair. Sa voix porte en elle une certaine arrogance et une espièglerie qui s’accordent parfaitement avec l’arrangement vivant de la chanson. Il s’agit moins de mettre en valeur des prouesses techniques que de transmettre une attitude et un esprit, ce que Lennon fait avec une efficacité remarquable.

Les paroles de « Tight A$ » sont plus énigmatiques et ouvertes à l’interprétation. Le titre lui-même, un terme d’argot, peut être considéré comme un double sens ludique, typique de l’amour de Lennon pour les jeux de mots. Les paroles peuvent être interprétées comme un commentaire pince-sans-rire sur l’argent, les relations, ou même comme une satire des normes sociétales. Lennon était connu pour donner à ses chansons plusieurs niveaux de signification, et « Tight A$ » ne fait pas exception à la règle. Elle invite les auditeurs à explorer et à trouver leur propre sens à la chanson, ce qui témoigne de l’habileté de Lennon en tant que parolier.

La production de « Tight A$ » est remarquable pour sa clarté et son équilibre. Chaque instrument est mis en valeur, depuis les lignes de guitare nettes jusqu’à la basse et la batterie solides, créant un son à la fois raffiné et énergique. Ce style de production s’aligne sur l’esthétique générale de l’album « Mind Games« , qui favorise souvent un son plus direct et moins ornementé que certaines des autres œuvres de Lennon.

Dans le contexte de l’album et de la discographie de Lennon, « Tight A$ » est un moment de légèreté et de joie non contenue. C’est une chanson qui ne se prend pas trop au sérieux, offrant un contraste avec les morceaux plus sombres et réfléchis de l’album. Cette juxtaposition met en évidence la diversité de la palette de Lennon en tant qu’auteur-compositeur et sa capacité à exprimer un large éventail d’émotions et d’idées à travers sa musique.

Dans l’ensemble, « Tight A$ » est un morceau vibrant et engageant qui met en évidence le côté enjoué de John Lennon. Son énergie rock-and-roll, combinée au lyrisme intelligent de Lennon et à sa voix charismatique, en fait une chanson marquante de l’album « Mind Games » et un morceau mémorable de son catalogue solo.

Paroles et traduction de la chanson

Well just as tight a$ you can make it
Hard and slow ain’t hard enough
Just as Tight A$ you can shake it Girl
Git it on and do your stuff

Tight a$ you can Get It
Tight A$ got it made
Uptight’s alright but if you can’t stand the heat
You better Get Back in the shade

Well just as Tight A$ an Indian rope trick
Long and tough ain’t hard enough
Just as Tight A$ a dope fiend’s fix my friend
Git it up and do your stuff

Tight a$ you can boogie
Tight A$ got it laid
Uptight’s alright but if you can’t stand the heat
You better Get Back in the shade

Well Tight A$ you can make it
Hard and slow ain’t hard enough
Just as Tight A$ you can shake it Girl
Git it on and do your stuff

Tight a$ you can Get It
Tight A$ got it made
Uptight’s alright but if you can’t stand the heat
You better Get Back in the shade

Well Tight A$ an Indian rope trick
Hard and long ain’t hard enough
Just as Tight A$ a dope fiend’s fix my friend
Git it up and do your stuff

Tight a$ you can boogie
Tight A$ got it laid
Uptight’s alright but if you can’t stand the heat
You better Get Back in the shade

Well Tight A$ got me cornered
Tight A$ got me laid
Tight A$ strut your stuff so tough
Just a sitting in the midnight shade

Tight a$ she can boogie
Tight A$ she got laid
Uptight’s alright but if you can’t stand the heat
You better Get Back in the shade

La vie de l’homme, c’est la vie de l’homme, c’est la vie de l’homme
La vie de l’homme, c’est la vie de l’homme.
Il n’y a pas d’autre solution que d’aller à la rencontre des autres.
Il n’y a pas d’autre choix que d’aller à la rencontre des autres.

La vie de l’homme, c’est la vie de l’homme.
La vie de l’homme, c’est la vie de l’homme.
Les gens de la rue, les gens de la rue, les gens de la rue, les gens de la rue, les gens de la rue, les gens de la rue et les gens de la rue
Tu ferais mieux de te mettre à l’ombre

La vie n’est pas une fin en soi, elle est une fin en soi.
La vie de l’homme, c’est la vie de l’homme, c’est la vie de l’homme
Je n’ai pas le droit d’avoir des enfants, je n’ai pas le droit d’avoir des enfants.
Il n’y a pas d’autre choix que d’aller à la rencontre des autres.

La vie de l’homme, c’est la vie de l’homme.
La vie de l’homme, c’est la vie de l’homme.
Les gens de l’ombre, les gens de l’ombre, les gens de l’ombre, les gens de l’ombre, les gens de l’ombre, les gens de l’ombre
Tu ferais mieux de te mettre à l’ombre

La vie de l’homme, c’est la vie de l’homme, c’est la vie de l’homme
La vie n’est pas une fin en soi, elle est une fin en soi
Il n’y a pas d’autre solution que d’aller à la rencontre des autres.
Il n’y a pas d’autre choix que d’aller à la rencontre des autres.

La vie de l’homme, c’est la vie de l’homme.
La vie de l’homme, c’est la vie de l’homme.
Les gens de la rue, les gens de la rue, les gens de la rue, les gens de la rue, les gens de la rue, les gens de la rue et les gens de la rue
Tu ferais mieux de te mettre à l’ombre

La vie de l’homme, c’est la vie de l’homme, c’est la vie de l’homme
La vie de l’homme, c’est la vie de l’homme, c’est la vie de l’homme
La vie de l’homme, c’est la vie de l’homme, c’est la vie de l’homme, c’est la vie de l’homme
Il n’y a pas d’autre choix que de s’en aller et de faire ce qu’il faut

La vie de l’homme, c’est la vie de l’homme.
La vie de l’homme, c’est la vie de l’homme.
Les gens de la rue, les gens de la rue, les gens de la rue, les gens de la rue, les gens de la rue, les gens de la rue, les gens de la rue
Je n’ai pas d’autre choix que de me mettre à l’ombre

Je n’ai pas d’autre choix que d’aller à l’école
Les gens de l’ombre sont des gens de l’ombre
Je n’ai pas d’autre choix que d’aller à la rencontre des autres.
Je n’ai qu’à m’asseoir à l’ombre de minuit

La vie de l’homme, c’est la vie de l’homme.
La vie de l’homme, c’est la vie de l’homme.
Les gens de la rue, les gens de la rue, les gens de la rue, les gens de la rue, les gens de la rue, les gens de la rue…
Tu ferais mieux de retourner à l’ombre

Les critiques sont partagés sur la chanson « Tight A$ » de John Lennon. Stephen Thomas Erlewine de Allmusic le trouve un peu artificiel, le comparant à un rocker qui ne fait pas mouche. Tim Riley le qualifie simplement d’inférieur, tandis que Du Noyer souligne son manque de substance et d’énergie, le considérant comme un morceau de remplissage sur l’album. John Blaney note également son faible contenu, mais apprécie les paroles enjouées de Lennon. En revanche, Chip Madinger et Mark Easter trouvent que l’absence de message profond de la chanson est un changement bienvenu par rapport aux récents messages politiques de Lennon, et l’apprécient comme un morceau optimiste. PopMatters la considère comme un morceau léger et agréable, même s’il la qualifie d’inconséquente. Lennon lui-même a admis que la chanson n’était pas son œuvre la plus sérieuse.

Robert Rodriguez, quant à lui, considère ce morceau comme l’un des joyaux sous-estimés de Lennon et comme l’une des pièces maîtresses de l’album « Mind Games ». Il compare son style à celui des premiers Beatles, avec un mélange d’influences américaines et anglaises. Malgré sa simplicité, Rodriguez apprécie le lyrisme direct de la chanson et la cohésion du groupe. Johnny Rogan trouve également qu’il s’agit d’un élément remarquable de l’album, malgré sa mélodie moyenne. Keith Spore du Milwaukee Sentinel la considère comme un rappel dynamique des succès précédents de Lennon. Stephen Holden de Rolling Stone et les journalistes Roy Carr et Tony Tyler soulignent tous que la chanson est un morceau clé de « Mind Games », montrant un retour au style plus audacieux et enjoué de Lennon.

Aisumasen (I’m Sorry)

  • Crédits : Lennon
  • Durée : 4:43
  • Producteur : John Lennon
  • Ingénieur : Roy Cicala & Dan Barbiero

« Aisumasen (I’m Sorry) », extrait de l’album « Mind Games » (1973) de John Lennon, est un titre profondément émotif et personnel, qui met en évidence le style introspectif et vulnérable de Lennon. Cette chanson contraste fortement avec certains des morceaux plus optimistes et orientés vers le rock de l’album, offrant un aperçu du monde émotionnel intérieur de Lennon pendant cette période.

L’arrangement musical de « Aisumasen (I’m Sorry) » se caractérise par une mélodie obsédante et une instrumentation éparse mais efficace. La chanson commence par une ligne de guitare douce et mélancolique qui donne un ton sombre. La performance vocale de Lennon est particulièrement remarquable dans ce morceau. Sa voix transmet un sentiment de profonde tristesse et de regret, imprégnant la chanson d’une profondeur émotionnelle brute. La façon dont il chante « Aisumasen », une expression japonaise signifiant « Je suis désolé », reflète un profond sentiment de remords et de nostalgie.

Sur le plan lyrique, la chanson est une expression poignante d’excuses et d’introspection. Les paroles semblent s’adresser directement à Yoko Ono, la femme de Lennon, et reflètent les tensions de leur relation à l’époque. La chanson est remplie de références personnelles et de confessions émotionnelles, ce qui témoigne de la volonté de Lennon de mettre ses sentiments à nu dans sa musique. Elle témoigne de la capacité de Lennon, en tant qu’auteur-compositeur, à transformer ses expériences personnelles en thèmes universels d’amour, de perte et de rédemption.

La production de « Aisumasen (I’m Sorry) » est remarquable pour son approche discrète. L’accent est mis sur la voix de Lennon et le travail émotif de la guitare, avec un minimum d’instrumentation supplémentaire. Cette simplicité permet au poids émotionnel de la chanson de s’exprimer sans distraction, ce qui en fait l’un des morceaux les plus introspectifs et les plus touchants de l’album « Mind Games« .

Dans le contexte plus large de la carrière de Lennon, « Aisumasen (I’m Sorry) » est le reflet de son évolution permanente en tant qu’artiste et en tant que personne. Cette période a été marquée par des défis personnels et des transformations pour Lennon, et cette chanson est une expression claire de ces luttes internes. Elle s’éloigne des thèmes plus politiques de ses premiers travaux en solo, pour se concentrer sur des thèmes personnels et relationnels.

Dans l’ensemble, « Aisumasen (I’m Sorry) » est une chanson puissante et émouvante. Son mélange de paroles sincères, de performances vocales émouvantes et d’arrangements musicaux simples mais efficaces met en évidence la capacité de John Lennon à communiquer avec les auditeurs à un niveau profondément personnel. Cette chanson reste un rappel poignant du talent de Lennon à exprimer les complexités du cœur humain à travers sa musique.

Paroles et traduction de la chanson

When I’m down, really yin
And I Don’t know what I’m doing
Aisumasen, aisumasen Yoko
All I had to do was call your name
All I had to do was call your name

And when I hurt you and cause you pain
Darlin I promise I won’t do it again
Aisumasen, aisumasen Yoko
It’s hard enough I know just to feel your own pain
It’s hard enough I know to feel, feel your own pain

All that I know is just what You Tell Me
All that I know is just what you show me

When I’m down, real sanpaku
And I Don’t know what to do
Aisumasen, aisumasen Yoko san
All I had to do was call your name
Yes, all I had to do was call your name

Quand je suis au plus bas, vraiment yin
Et que je ne sais pas ce que je fais
Aisumasen, aisumasen Yoko
Tout ce que j’avais à faire, c’était d’appeler ton nom
Je n’ai qu’à t’appeler par ton nom

Et quand je te blesse et que je te fais souffrir
Je te promets que je ne recommencerai pas
Aisumasen, aisumasen Yoko
Je sais que c’est assez difficile de ressentir sa propre douleur
C’est assez difficile de ressentir, de ressentir sa propre douleur

Tout ce que je sais, c’est juste ce que tu me dis
Tout ce que je sais, c’est ce que tu me montres

Quand je suis au plus bas, vraiment sanpaku
Et que je ne sais pas quoi faire
Aisumasen, aisumasen Yoko san
Tout ce que j’avais à faire, c’était d’appeler ton nom
Oui, tout ce que j’avais à faire était d’appeler ton nom

Johnny Rogan considère « Aisumasen (I’m Sorry) » comme un morceau qui atteint parfois des sommets d’intensité et ajoute une couche de profondeur à l’album « Mind Games ». Keith Spore du Milwaukee Sentinel le décrit comme une charmante ballade qui met en valeur le talent historique de John Lennon. Bielen et Urish la considèrent comme l’une des meilleures chansons de l’album, même s’ils estiment qu’elle aurait pu avoir encore plus d’impact si Lennon était resté fidèle à son idée lyrique initiale de « Call My Name ». PopMatters reconnaît le bon début de la chanson, qui rappelle le style blues typique de Lennon, mais estime qu’elle perd de son élan et ne tient pas toutes ses promesses.

Stephen Lewis, de Ultimate Classic Rock, place « Aisumasen (I’m Sorry) » parmi les meilleures chansons d’amour en solo de Lennon, à la huitième place. Il souligne en particulier l’efficacité du falsetto de Lennon dans les lignes « All that I know is just what you tell me / All that I know is just what you show me », comme un élément marquant de la chanson.

« One Day (At a Time) » :

  • Crédits : Lennon
  • Durée : 3:07
  • Producteur : John Lennon
  • Ingénieur : Roy Cicala & Dan Barbiero

« One Day (At a Time) », extrait de l’album « Mind Games » (1973) de John Lennon, est un morceau remarquable qui illustre sa capacité à allier profondeur émotionnelle et inventivité musicale. Cette chanson, comme beaucoup d’autres sur l’album, révèle un aspect plus personnel et introspectif de l’art de Lennon, avec en toile de fond les défis et les changements de sa vie durant cette période.

Musicalement, « One Day (At a Time) » présente une mélodie distincte, quelque peu fantaisiste, à la fois attachante et mémorable. L’arrangement est caractérisé par un mélange de piano et de guitare, créant un son à la fois riche et délicat. Cette toile de fond musicale fournit un canevas parfait pour la voix de Lennon, qui est délivrée avec un sentiment de tendresse et de sincérité. La mélodie de la chanson a des allures de berceuse, ce qui ajoute à son charme et à sa résonance émotionnelle.

La performance vocale de Lennon dans « One Day (At a Time) » est remarquable pour son expressivité et sa chaleur. Il chante avec une clarté et une vulnérabilité qui entraînent l’auditeur dans la narration de la chanson. Sa voix transmet un sentiment d’intimité, comme s’il partageait une histoire personnelle ou une confession sincère, ce qui ajoute à l’impact de la chanson.

Les paroles de « One Day (At a Time) » reflètent les thèmes de l’amour, de l’apprentissage et du développement personnel. La chanson semble être une ode à l’amour durable et aux leçons apprises au sein d’une relation. Il y a un élément d’optimisme dans les paroles, un sentiment que malgré les défis et les incertitudes de la vie, il y a de la beauté et de la valeur dans le fait de prendre les choses un jour à la fois. Ce message résonne avec les propres expériences de Lennon et son parcours à travers la célébrité, l’activisme et la transformation personnelle.

En termes de production, la chanson bénéficie d’un arrangement propre et épuré, permettant au cœur émotionnel de la chanson de transparaître. Les choix de production reflètent l’esthétique générale de l’album « Mind Games« , qui privilégie souvent la simplicité et la franchise aux techniques de studio plus élaborées.

Contextuellement, « One Day (At a Time) » s’inscrit dans le récit plus large de l’album « Mind Games » en tant que reflet de l’état d’esprit de Lennon et de l’évolution de ses perspectives sur la vie et les relations. Il s’agit d’une proposition plus introspective et personnelle comparée au matériel politiquement chargé de ses premiers travaux en solo ou à la nature expérimentale de ses projets avec Yoko Ono.

Dans l’ensemble, « One Day (At a Time) » est une chanson magnifiquement conçue qui se distingue par sa profondeur émotionnelle et son charme mélodique. Elle met en évidence le talent de John Lennon en tant qu’auteur-compositeur capable de transmettre des émotions complexes d’une manière simple mais profonde. L’attrait durable de la chanson réside dans son message universel d’amour, de patience et de valeur de chérir chaque moment, un jour à la fois.

Paroles et traduction de la chanson

You are my weakness, you are my strength
Nothing I have in the world makes better sense
Cause I’m a fish and you’re the sea

When we’re together or when we’re apart
There’s never a space in between the beat of our hearts
Cause I’m the apple and you’re the tree

One day at a time is all we do
One day at a time is good for you

You are my woman, I am your man
Nothing else matters at all, now I understand
That I’m the door and you’re the key

Every morning I wake in your smile
Feeling your breath on my face and the love in your eyes
Cause you’re the honey and I’m the bee

One day at a time is all we do
One day at a time is good for us too, you too

Cause I’m the fish and you’re the sea
Cause I’m the apple and you’re the tree
Cause I’m the door and you’re the key
Cause you’re the honey and I’m the bee

Tu es ma faiblesse, tu es ma force
Je n’ai rien de plus logique que ce que j’ai dans le monde
Parce que je suis un poisson et que tu es la mer

Quand on est ensemble ou quand on est séparés
Il n’y a jamais d’espace entre les battements de nos cœurs
Parce que je suis la pomme et tu es l’arbre

Nous ne faisons que passer d’un jour à l’autre
Un jour à la fois, c’est bon pour toi

Tu es ma femme, je suis ton homme
Rien d’autre n’a d’importance, maintenant je comprends
Je suis la porte et tu es la clé

Chaque matin, je me réveille dans ton sourire
Je sens ton souffle sur mon visage et l’amour dans tes yeux
Parce que tu es le miel et que je suis l’abeille

Un jour à la fois, c’est tout ce que nous faisons
Un jour à la fois, c’est bon pour nous aussi, pour toi aussi

Je suis le poisson et tu es la mer
Parce que je suis la pomme et que tu es l’arbre
Parce que je suis la porte et que tu es la clé
Parce que tu es le miel et que je suis l’abeille

« Bring on the Lucie (Freda Peeple) » :

  • Crédits : Lennon
  • Durée : 4:12
  • Producteur : John Lennon
  • Ingénieur : Roy Cicala & Dan Barbiero

« Bring on the Lucie (Freeda Peeple) » est un titre phare de l’album « Mind Games » (1973) de John Lennon. Cette chanson illustre le talent de Lennon pour mêler des paroles socialement conscientes à une musique attrayante et entraînante, un talent qu’il a perfectionné tout au long de sa carrière.

Musicalement, « Bring on the Lucie (Freeda Peeple) » se caractérise par un rythme entraînant, immédiatement captivant. La chanson repose sur une base rock solide, avec un riff de guitare entraînant qui donne le ton énergique. Cette musicalité entraînante est quelque peu contrastée par le contenu lyrique plus sérieux de la chanson, une juxtaposition que Lennon a souvent utilisée à bon escient.

La performance vocale de Lennon sur ce morceau est remarquable pour son caractère direct et sa ferveur. Il prononce les paroles avec un sentiment d’urgence et de conviction, transmettant efficacement le message de la chanson. Ce style vocal s’aligne sur l’esprit d’appel à l’action de la chanson, engageant l’auditeur non seulement musicalement, mais aussi intellectuellement et émotionnellement.

Les paroles de « Bring on the Lucie (Freeda Peeple) » reflètent l’engagement continu de Lennon en faveur de l’activisme social et politique. Le titre de la chanson lui-même, avec son jeu de mots, indique un appel à la transparence et à la liberté (« Freeda Peeple » ressemblant à « Free the People »). Les paroles sont un mélange de commentaires politiques directs et de lignes plus abstraites et poétiques, une combinaison qui permet à la chanson d’être à la fois pointue et largement racontable. C’est un cri de ralliement pour le changement social, qui reflète le désir de Lennon d’utiliser sa musique comme un moyen de susciter la réflexion et l’action.

La production de la chanson complète son aspect énergique et brut. Il y a une certaine franchise dans la production qui permet au message et à la mélodie de la chanson d’occuper le devant de la scène, sans effets de studio trop complexes. Cette approche de la production s’aligne sur une grande partie de l’album « Mind Games« , qui privilégie souvent un son plus dépouillé par rapport à d’autres œuvres de Lennon.

Dans le contexte de la carrière solo de Lennon, « Bring on the Lucie (Freeda Peeple) » témoigne de sa pertinence en tant que voix du changement social. Elle montre sa capacité à trouver un équilibre entre son rôle d’artiste et son désir de commenter et d’influencer le monde au sens large. Cette chanson, en particulier, résume son talent pour créer une musique qui n’est pas seulement agréable, mais qui peut aussi faire réfléchir et avoir un impact.

Dans l’ensemble, « Bring on the Lucie (Freeda Peeple) » est une chanson puissante et engageante qui illustre le mélange unique de musicalité et d’écriture à message de John Lennon. Elle reste un morceau pertinent et résonnant, rappelant aux auditeurs l’impact profond de Lennon sur la musique et la culture, et son héritage durable en tant que voix de la paix et de la justice sociale.

Paroles et traduction de la chanson

Alright Boys, this is it, over the hill

We don’t care what flag you’re waving
We don’t even want to know your name
We don’t care where you’re from or where you’re going
All we know is that you came
You’re making all our decisions
We have just One request of you
That while you’re thinking things over
Here’s Something you just better do

Free the people now
Do it, do it, do it, do it, do it now
Free the people now
Do it, do it, do it, do it, do it now

Well we were caught with our hands in the air
Don’t despair paranoia is everywhere
We can shake it with love when we’re Scared
So let’s shout it aloud like a prayer

Free the people now
Do it, do it, do it, do it, do it now
Free the people now
Do it, do it, do it, do it, do it now

We understand your paranoia
But we don’t want to play your game
You think you’re cool and know what you are doing
666 is your name
So while you’re jerking off each other
You better bear this thought in mind
Your time is up you better know it
But maybe you don’t read the signs

Free the people now
Do it, do it, do it, do it, do it now
Free the people now
Do it, do it, do it, do it, do it now

Well you were caught with Your Hands in the kill
And you still got to swallow your pill
As you slip and you slide down the hill
On the blood of the people you killed

Stop the killing free the people now
Do it, do it, do it, do it, do it now
Stop the killing free the people now
Do it, do it, do it, do it, do it now

Bring on the lucie

D’accord les gars, c’est le moment, au-delà de la colline

Nous nous moquons du drapeau que vous brandissez
Nous ne voulons même pas connaître votre nom
Nous nous moquons d’où vous venez et où vous allez
Tout ce que nous savons, c’est que vous êtes venus
Vous prenez toutes nos décisions
Nous n’avons qu’une seule demande à vous faire
Que pendant que tu réfléchis
Voici quelque chose que vous feriez mieux de faire

Libérez les gens maintenant
Faites-le, faites-le, faites-le, faites-le, faites-le, faites-le maintenant
Libérez le peuple maintenant
La vie, la mort, la mort, la mort, la mort, la mort, la mort, la mort, la mort, la mort, la mort, la mort, la mort, la mort, la mort

Nous avons été pris les mains en l’air
Ne désespérez pas, la paranoïa est partout
Nous pouvons la secouer avec amour quand nous avons peur
Alors crions-le à haute voix comme une prière

Libérez les gens maintenant
Nous avons été pris avec les mains en l’air, la paranoïa est partout.
Libérez le peuple maintenant
Nous comprenons votre paranoïa.

Nous comprenons votre paranoïa
Mais nous ne voulons pas jouer votre jeu
Vous pensez que vous êtes cool et que vous savez ce que vous faites
666 est votre nom
Alors pendant que vous vous branlez les uns les autres
Vous feriez mieux de garder cette pensée à l’esprit
Votre temps est écoulé, vous feriez mieux de le savoir
Mais peut-être que vous ne lisez pas les signes

Libérez les gens maintenant
Faites-le, faites-le, faites-le, faites-le, faites-le, faites-le maintenant
Libérez le peuple maintenant
Faites-le, faites-le, faites-le, faites-le, faites-le, faites-le maintenant

On t’a pris les mains dans le cambouis
Et tu dois encore avaler ta pilule
Alors que tu glisses et que tu dégringoles la colline
Sur le sang des gens que tu as tués

Arrêtez de tuer, libérez les gens maintenant
Faites-le, faites-le, faites-le, faites-le, faites-le, faites-le maintenant
Arrêtez le massacre, libérez le peuple maintenant
La vie, la mort, la mort, la mort, la mort, la mort, la mort, la mort, la mort, la mort, la mort, la mort, la mort, la mort, la mort

Apportez la Lucie

Rob Hughes, critique à Classic Rock, considère « Bring on the Lucie (Freda Peeple) » comme l’une des meilleures déclarations politiques de Lennon, la classant au septième rang de ses déclarations les plus percutantes. Il salue les prouesses vocales de Lennon et le travail de David Spinozza à la guitare, considérant la chanson comme une puissante critique de la guerre du Viêt Nam et un commentaire acerbe sur les tactiques politiques égoïstes. De même, Nick DeRiso, de Ultimate Classic Rock, place la chanson en septième position sur sa liste des meilleures œuvres politiques de Lennon en solo. DeRiso souligne l’importance de la guitare slide de Spinozza et note le double objectif de la chanson : dénoncer les politiciens malhonnêtes et plaider pour la fin de la guerre du Viêt Nam, comme le montre le fervent appel à « arrêter le massacre ».

« Nutopian International Anthem » :

  • Crédits : Lennon-Ono
  • Durée : 0:03
  • Producteur : John Lennon
  • Ingénieur : Roy Cicala & Dan Barbiero

Le « Nutopian International Anthem », extrait de l’album « Mind Games » (1973) de John Lennon, est un morceau unique et symbolique, qui ne ressemble à aucun autre morceau de l’album ou de la discographie de Lennon. Ce morceau se distingue non seulement par ce qu’il est, mais aussi par ce qu’il représente dans le contexte de la vie et des convictions de Lennon à cette époque.

Fait remarquable, le « Nutopian International Anthem » est un morceau silencieux, qui ne dure que quelques secondes. Son inclusion dans l’album est une déclaration conceptuelle plutôt que musicale. Ce morceau silencieux est le reflet de l’esprit de Lennon, de son penchant pour l’avant-garde et de son expérimentation permanente des limites de la musique et de l’art.

Le concept de Nutopia, le pays imaginaire que Lennon et Yoko Ono ont déclaré le 1er avril 1973, fait partie intégrante de la compréhension de ce morceau. Nutopia a été conçu comme une nation symbolique, sans frontières, dédiée à la paix et libérée des contraintes et des conventions traditionnelles. La déclaration de Nutopia et son « hymne » étaient une forme de déclaration artistique et politique, en accord avec l’activisme pacifiste de Lennon et Ono et leurs approches novatrices de l’art et de l’expression.

L’inclusion d’un hymne silencieux pour cette nation imaginaire est chargée de sens. On peut y voir un commentaire sur la futilité des hymnes nationaux dans la promotion d’une paix et d’une unité véritables, un point de vue satirique sur le concept de fierté nationale, ou une invitation à imaginer un monde différent. Le silence laisse place à l’interprétation et à la réflexion, permettant aux auditeurs d’y projeter leurs propres significations et compréhensions.

Dans le contexte plus large de l’album « Mind Games » et de la carrière solo de Lennon, « Nutopian International Anthem » rappelle son désir de remettre en question les normes et les attentes. Elle illustre sa volonté de mêler un commentaire social sérieux à l’humour et d’utiliser sa tribune pour promouvoir des idées de paix et d’unité mondiale.

L’hymne international de Nutopian, malgré (ou peut-être à cause de) sa brièveté et son absence de son, est une déclaration profonde sur l’art, la politique et le pouvoir du silence. Il résume l’audace artistique de John Lennon et son engagement à utiliser sa musique et son influence pour plus que le simple divertissement. Ce morceau reste une pièce curieuse et stimulante dans l’œuvre de Lennon, soulignant sa position unique en tant qu’artiste et activiste.

Paroles et traduction de la chanson

(instrumental)

(instrumental)

« Intuition » :

  • Crédits : Lennon
  • Durée : 3:07
  • Producteur : John Lennon
  • Ingénieur : Roy Cicala & Dan Barbiero

« Intuition », tirée de l’album « Mind Games » (1973) de John Lennon, est une chanson qui illustre la capacité de Lennon à mélanger une mélodie dynamique et entraînante avec des paroles introspectives et philosophiques. Ce morceau se distingue par son ambiance positive et sa mélodie entraînante, illustrant une autre facette du style musical varié de Lennon.

Musicalement, « Intuition » est marqué par un son vif, presque jubilatoire. La chanson se caractérise par une ligne de piano proéminente qui conduit la mélodie, complétée par une section rythmique qui ajoute un sentiment de luminosité et d’énergie. Cet arrangement musical enjoué crée un contraste frappant avec certains des morceaux plus sombres et contemplatifs de l’album « Mind Games« .

La performance vocale de Lennon dans « Intuition » est livrée avec un sentiment de joie et de spontanéité. Sa voix porte la mélodie sans effort, transmettant un sentiment de libération et de bonheur. Ce style vocal s’aligne parfaitement sur le thème et l’ambiance de la chanson, contribuant à son attrait général.

Les paroles d' »Intuition » abordent le thème de la confiance en ses sentiments et instincts intérieurs. La chanson reflète le parcours personnel de Lennon et son exploration de la conscience de soi et de l’illumination spirituelle. Des paroles comme « Intuition takes me there » soulignent l’importance de la guidance intérieure et le pouvoir de la confiance en soi. Ce thème est cohérent avec l’exploration permanente par Lennon de thèmes personnels et philosophiques au cours de cette période de sa carrière.

La production d' »Intuition » est remarquable pour sa clarté et la façon dont elle permet à chaque instrument de briller, créant un son à la fois riche et épuré. La production de la chanson s’inscrit bien dans l’esthétique générale de l’album « Mind Games« , qui opte souvent pour un son plus direct et moins traité que certaines des œuvres précédentes de Lennon.

Dans le contexte de l’album et de la carrière solo de Lennon, « Intuition » témoigne de sa polyvalence en tant qu’auteur-compositeur et musicien. Elle montre sa capacité à créer une musique qui ne se contente pas de faire réfléchir, mais qui est aussi édifiante et accessible. L’accent mis sur la sagesse intérieure et la confiance en soi reflète un thème universel qui trouve un écho chez de nombreux auditeurs, ce qui en fait un morceau mémorable et significatif.

Dans l’ensemble, « Intuition » est une chanson vibrante et engageante qui met en évidence le talent de John Lennon pour créer des chansons à la fois entraînantes et pleines de sens. Son mélange de musique entraînante, de paroles réfléchies et de performance vocale engageante en fait un morceau à part sur l’album « Mind Games » et une pièce digne d’intérêt dans le catalogue solo de Lennon.

Paroles et traduction de la chanson

My intentions are good, I use my Intuition
It takes me for a ride
But I never understood other people’s superstitions
It seemed like suicide
As I play the game of life
I try to make it better each and every day
And when I struggle in the night
The magic of the music seems to light the way

Ah, Intuition takes me there
Intuition takes me everywhere

Well my instincts are fine
I had to learn to use them in order to survive
And time after time confirmed an old suspicion
It’s good to be alive
And when I’m deep Down And Out and lose communication
With nothing left to say
It’s then I realize it’s only a condition
Of seeing things that way

Ah, Intuition takes me there
Intuition takes me anywhere
(Takes me anywhere, alright)

Ah, Intuition takes me there
Intuition takes me there
Intuition takes me there
Intuition takes me there
Intuition takes me there
Intuition takes me there

Mes intentions sont bonnes, j’utilise mon intuition
Elle m’emmène en balade
Mais je n’ai jamais compris les superstitions des autres
Cela ressemblait à du suicide
En jouant le jeu de la vie
J’essaie de l’améliorer chaque jour
Et quand je lutte dans la nuit
La magie de la musique semble éclairer le chemin

Ah, l’intuition m’emmène là
L’intuition m’emmène partout

Mes instincts sont bons
J’ai dû apprendre à les utiliser pour survivre
Et de temps en temps, j’ai confirmé un vieux soupçon
C’est bon d’être en vie
Et quand je suis au fond du trou et que je perds la communication
Et qu’il ne reste plus rien à dire
C’est alors que je réalise que ce n’est qu’une condition
De voir les choses de cette façon

Ah, l’intuition m’emmène là
L’intuition m’emmène n’importe où
(Elle m’emmène n’importe où, d’accord)

Ah, l’intuition m’emmène là
L’intuition m’emmène là
L’intuition m’emmène là
L’intuition m’emmène là
L’intuition m’emmène là
L’intuition m’emmène là

« Out the Blue » :

  • Crédits : Lennon
  • Durée : 3:20
  • Producteur : John Lennon
  • Ingénieur : Roy Cicala & Dan Barbiero

« Out the Blue », extrait de l’album « Mind Games » (1973) de John Lennon, est une chanson profondément personnelle et émotionnelle qui aborde les thèmes de l’amour, de la gratitude et de la nature inattendue des changements de la vie. Cette chanson est souvent considérée comme l’un des points forts de l’album, car elle illustre la capacité de Lennon à exprimer des émotions profondes à travers sa musique.

Musicalement, « Out the Blue » se caractérise par sa richesse mélodique et son interprétation sincère. L’arrangement comprend un mélange de piano et de guitare, créant un son à la fois intime et expansif. La chanson se construit progressivement, chaque couplet ajoutant des couches d’instrumentation, pour aboutir à un point culminant, puissant et émouvant. Cette progression musicale reflète l’exploration thématique de la chanson, à savoir la transformation et la croissance inattendues.

La performance vocale de Lennon sur « Out the Blue » est l’une des plus poignantes. Sa voix transmet un sentiment d’émerveillement et d’émotion profonde, reflétant la signification personnelle des paroles de la chanson. Il y a dans son chant une crudité et une honnêteté qui établissent un lien direct avec l’auditeur, donnant à la chanson l’allure d’une confession personnelle ou d’une lettre sincère.

Les paroles de « Out the Blue » témoignent des prouesses de Lennon en matière d’écriture. La chanson est largement interprétée comme une ode à Yoko Ono, sa femme, et à l’impact profond qu’elle a eu sur sa vie. Des paroles comme « Love came to me out of the blue » (l’amour est venu à moi sans crier gare) reflètent l’essence de l’amour inattendu et le pouvoir de transformation qu’il peut avoir. Les paroles de la chanson sont à la fois personnelles et universelles, permettant aux auditeurs de se connecter à leurs propres expériences de l’amour et de la sérendipité.

La production de « Out the Blue » est remarquable pour son équilibre et sa clarté. La chanson est produite de manière à mettre en valeur la voix de Lennon et le poids émotionnel des paroles, tout en donnant de l’espace à la riche instrumentation. Cette approche de la production est en accord avec le son général de l’album « Mind Games« , qui favorise souvent un style plus direct et moins ornementé que certaines des autres œuvres solo de Lennon.

Dans le contexte plus large de la carrière de Lennon, « Out the Blue » est le reflet de son évolution permanente en tant qu’artiste et en tant qu’individu. La nature introspective de la chanson et son accent sur le changement personnel et la gratitude reflètent les changements dans la vie de Lennon et son introspection croissante au cours de cette période.

Dans l’ensemble, « Out the Blue » est une chanson puissante et émouvante qui met en évidence le talent exceptionnel de John Lennon pour transmettre des vérités émotionnelles profondes à travers sa musique. Le mélange d’une belle mélodie, de paroles sincères et d’une voix expressive en fait un titre phare de l’album « Mind Games » et une pièce mémorable dans le riche héritage musical de Lennon.

Paroles et traduction de la chanson

Out the blue you came to me
And blew away life’s Misery
Out The Blue life’s energy
Out The Blue you came to me

Everyday I thank the Lord and Lady
For the way that you came to me
Anyway it had to be two minds One destiny

Out the blue you came to me
And blew away life’s misery
Out The Blue life’s energy
Out The Blue you came to me

All my life’s been a long slow knife
I was born just to get To You
Anyway I survived long enough to make you my wife

Out the blue you came to me
And blew away life’s Misery
Out The Blue life’s energy
Out The Blue you came to me

Like a U.F.O. you came to me
And blew away life’s misery
Out The Blue life’s energy
Out The Blue you came to me

Le temps d’une nuit, tu es venu à moi
Et tu as soufflé la misère de la vie
La vie, c’est l’énergie de la vie
Le bleu, c’est toi qui es venu à moi

Chaque jour, je remercie le Seigneur et la Dame
Pour la façon dont tu es venu à moi
Je n’ai pas d’autre choix que d’avoir deux esprits, un seul destin

Le temps d’une journée, le temps d’une journée, le temps d’une journée
Et tu as soufflé la misère de la vie
Out The Blue, l’énergie de la vie
Je n’ai pas eu le temps de m’en apercevoir

Toute ma vie a été un long couteau lent
Je suis né juste pour t’atteindre
Je n’ai pas eu le temps de m’endormir, mais j’ai survécu assez longtemps pour faire de toi ma femme.

Je n’ai pas eu le temps de m’en apercevoir
Et tu as soufflé la misère de la vie
Le bleu de l’énergie de la vie
Je n’ai pas eu le temps de m’en apercevoir

Comme un OVNI, tu es venu à moi
Et tu as soufflé la misère de la vie
La vie en bleu, c’est l’énergie de la vie
La vie de l’homme, c’est la vie de l’homme.

Stephen Thomas Erlewine de AllMusic considère « Out the Blue » comme une charmante ballade. Blaney partage ce sentiment, la qualifiant de chanson exceptionnellement belle et témoignant de la brillance de Lennon. Madinger et Easter la considèrent comme une étonnante chanson d’amour sous-estimée, suggérant qu’elle aurait pu être un single à succès après « Mind Games ». Ils admirent également la capacité de Lennon à exprimer avec force des émotions simples. Jackson estime qu’il s’agit de la meilleure chanson de Lennon s’excusant auprès d’Ono, notant en particulier la montée en puissance progressive de l’instrumentation.

Urish et Bielen pensent que la chanson a un poids émotionnel profond et inattendu. John Borack, biographe de Lennon, la considère comme l’une des meilleures chansons de « Mind Games ». Robert Hilburn du Los Angeles Times la considère également comme l’un des points forts de l’album, saluant la tendresse de ses paroles. PopMatters la considère comme la quintessence des ballades de Lennon dans les années 70, méritant une place dans ses plus grands succès. Robert Rodriguez, historien de la pop, la considère comme l’une des œuvres les plus sous-estimées de Lennon, notant qu’il s’agit de l’une de ses meilleures performances et d’une ballade digne d’être considérée comme un standard.

Nick DeRiso, de Ultimate Classic Rock, considère « Out the Blue » comme le morceau le plus sous-estimé de « Mind Games », l’interprétant comme l’histoire d’amants séparés avec une connexion persistante, reflétant la perte profonde de Lennon pour Ono et faisant allusion à leur éventuelle réunion. Stephen Lewis, également de Ultimate Classic Rock, la classe comme la sixième meilleure chanson d’amour en solo de Lennon, soulignant son mélange de couplets acoustiques doux et de refrains puissants comme un excellent exemple de l’état d’esprit de Lennon en 1973.

« Only People » :

  • Crédits : Lennon
  • Durée : 3:20
  • Producteur : John Lennon
  • Ingénieur : Roy Cicala & Dan Barbiero

« Only People », extrait de l’album « Mind Games » (1973) de John Lennon, est une chanson qui résume son engagement permanent sur les thèmes de l’unité, de la compréhension et de la condition humaine. Ce morceau se distingue par son tempo enjoué et ses paroles optimistes, mais qui donnent à réfléchir, qui reflètent les idéaux de Lennon et sa foi dans le potentiel d’un changement positif.

Musicalement, « Only People » se caractérise par un son vibrant et énergique. La chanson se caractérise par un rythme entraînant et une mélodie accrocheuse qui capte immédiatement l’attention de l’auditeur. L’utilisation de guitares électriques et d’une section rythmique proéminente donne à la chanson un aspect rock, qui témoigne des racines de Lennon dans ce genre. La nature entraînante et vivante de la musique contraste avec les morceaux plus introspectifs et méditatifs de l’album « Mind Games« , mettant en évidence la polyvalence de Lennon en tant que musicien.

La performance vocale de Lennon sur « Only People » est délivrée avec conviction et un sentiment d’urgence. Sa voix transmet le message de la chanson avec clarté et passion, soulignant l’appel à l’unité et à la compréhension. La façon dont Lennon chante le refrain, « Only people just know how to talk to people / Only people know just how to change the world », reflète son espoir et sa foi dans le pouvoir des relations humaines et de la communication.

Les paroles de « Only People » sont à la fois simples et profondes, explorant l’idée que le changement et la compréhension commencent par les individus. La chanson suggère que les complexités et les défis du monde peuvent être abordés par le biais de la connexion humaine, de l’empathie et de la communication. Ce message s’inscrit dans la continuité de l’activisme de Lennon et de son désir d’inciter les gens à réfléchir à leur rôle dans la création d’un monde meilleur.

La production de « Only People » complète son côté énergique, avec un mixage clair et équilibré qui permet au message et à la mélodie de la chanson de briller. Le style de production s’inscrit bien dans l’esthétique générale de l’album « Mind Games« , qui privilégie souvent la franchise et la concentration sur l’essence de la chanson.

Dans le contexte de la carrière solo de Lennon, « Only People » reflète son engagement continu à utiliser sa musique comme plateforme pour transmettre des messages importants et inspirer la réflexion. La chanson témoigne de sa capacité à créer une musique qui n’est pas seulement agréable, mais aussi significative et percutante.

Dans l’ensemble, « Only People » est un titre remarquable qui met en évidence la capacité de John Lennon à combiner une musique attrayante avec des paroles socialement conscientes. Son mélange d’énergie rock, de voix convaincante et de message qui pousse à la réflexion en fait une chanson mémorable et importante de l’album « Mind Games« , ainsi que de l’ensemble de la discographie de Lennon.

Paroles et traduction de la chanson

Only people know just how to talk to people
Only People know just how to change the world
Only People realize the power of people
Well, a million heads are better than One
So come on, Get It on !

Well I know how we tried and the millions of tears that we cried
Now we are hipper we been thru the trip
And we can’t be denied with woman and man side by side
Make no mistake it’s our future we’re making
Bake the cake and eat it too !
We don’t want no pig brother scene !

Only people know just how to talk to people
Only People know just how to change the world
Only People realize the power of people
Well, a million heads are better than One
So come on, Get It on !

We’ll it’s long overdue there ain’t nothing better to do
Now we are hipper we been thru the trip
We can fly right on thru, there’s nothing on earth we can’t do
Fish or cut bait it’s our future we’re making
All Together Now pull the chain
We don’t want no pig brother scene !

Only people know just how to talk to people
Only People know just how to change the world

Seules les personnes savent comment parler aux gens
Seules les personnes savent comment changer le monde
Seuls les gens réalisent le pouvoir des gens
Un million de têtes valent mieux qu’une
Alors venez, allez-y !

Je sais comment nous avons essayé et les millions de larmes que nous avons pleurées
Aujourd’hui, nous sommes plus forts, nous avons fait le voyage
Et nous ne pouvons pas être niés avec les femmes et les hommes côte à côte
Ne vous y trompez pas, c’est notre avenir que nous préparons
Nous ne voulons pas d’une scène de frère de cochon !
Nous ne voulons pas d’une scène de frère cochon !

Il n’y a que des gens qui savent comment parler aux gens
Seuls les gens savent comment changer le monde
Seuls les gens réalisent le pouvoir des gens
Un million de têtes valent mieux qu’une
Alors venez, allez-y !

Il y a longtemps qu’on a attendu, il n’y a rien de mieux à faire
Maintenant, nous sommes plus forts, nous avons fait le voyage
Nous pouvons voler à travers, il n’y a rien sur terre que nous ne puissions faire
On peut pêcher ou couper l’appât, c’est notre avenir que l’on construit
Tous ensemble Maintenant, tirez la chaîne
Nous ne voulons pas d’une scène de frère cochon !

Les seules personnes qui savent comment parler aux gens
Les seuls à savoir comment changer le monde

« I Know (I Know) » :

  • Crédits : Lennon
  • Durée : 3:47
  • Producteur : John Lennon
  • Ingénieur : Roy Cicala & Dan Barbiero

« I Know (I Know) », extrait de l’album « Mind Games » (1973) de John Lennon, est un morceau qui résonne avec une grande profondeur émotionnelle et une grande subtilité musicale. Cette chanson, bien qu’elle soit peut-être moins frappante que certains morceaux plus politiques ou expérimentaux de l’album, est une réflexion profonde sur la compréhension, l’acceptation et le développement personnel.

Musicalement, « I Know (I Know) » est marqué par une mélodie douce et fluide, à la fois apaisante et introspective. L’arrangement est relativement discret, avec un accent mis sur la guitare et la basse qui fournissent une toile de fond rythmique douce pour la voix de Lennon. Cette simplicité musicale permet à la résonance émotionnelle des paroles et à la performance vocale de Lennon de prendre le devant de la scène.

La voix de Lennon sur « I Know (I Know) » est délivrée avec un sentiment de sincérité et d’introspection. Sa voix transmet un mélange de regret, de compréhension et un sentiment de paix avec le passé. Cette nuance émotionnelle ajoute une couche de profondeur à la chanson, ce qui en fait une expérience d’écoute fascinante et intime.

Les paroles de « I Know (I Know) » reflètent le thème de la prise de conscience personnelle et du voyage vers la connaissance de soi. L’expression répétée « I know » suggère un sentiment d’acceptation des expériences et des émotions passées. Ce thème introspectif est cohérent avec de nombreuses chansons de l’album « Mind Games« , qui explorent souvent les sentiments et les expériences personnelles de Lennon.

La production de « I Know (I Know) » est remarquable pour sa clarté et son équilibre. La production directe de la chanson permet à la profondeur émotionnelle des paroles et à la subtilité de l’arrangement musical de briller. Cette approche reflète l’esthétique générale de l’album « Mind Games« , qui privilégie souvent un son plus direct et moins enjolivé.

Dans le contexte plus large de la carrière solo de Lennon, « I Know (I Know) » se distingue par sa réflexion et son introspection. Elle illustre la capacité de Lennon à transmettre des émotions complexes d’une manière simple mais profonde. L’accent mis sur le développement personnel et la compréhension est un thème qui trouve un écho chez de nombreux auditeurs, ce qui en fait un morceau important de l’album.

Dans l’ensemble, « I Know (I Know) » est une chanson belle et émouvante qui met en évidence le talent de John Lennon pour créer une musique à la fois profondément personnelle et universellement relatable. Son mélange de paroles réfléchies, de performances vocales expressives et d’arrangements musicaux discrets en fait un titre phare de l’album « Mind Games » et une pièce mémorable dans le riche héritage musical de Lennon.

Paroles et traduction de la chanson

The years have passed so quickly
One thing I’ve understood
I am only learning
To tell the trees from the wood

I know what’s coming down
And I know where it’s coming from
And I know and I’m sorry (yes I am)
But I never could speak my mind

And I know just how you feel
And I know now what I have done
And I know and I’m guilty (yes I am)
But I never could read your mind

I know what I was missing
But now my eyes can see
I put myself in your place
As you did for me

Today I love you more than Yesterday
Right now I love you more right now

And I know what’s coming down
I can feel where it’s coming from
And I know it’s Getting Better (all the time)
As we share in each other’s minds

Today I love you more than Yesterday
Right now I love you more right now
Ooh hoo no more Crying
Ooh hoo no more Crying
Ooh hoo no more Crying
Ooh hoo no more Crying

Les années ont passé si vite
Une chose que j’ai comprise
Je ne fais qu’apprendre
A distinguer les arbres du bois

Je sais ce qui va tomber
Et je sais d’où ça vient
Et je sais et je suis désolé (oui je le suis)
Mais je n’ai jamais pu dire ce que je pensais

Et je sais ce que tu ressens
Et je sais maintenant ce que j’ai fait
Et je sais et je suis coupable (oui je le suis)
Mais je n’ai jamais pu lire dans tes pensées

Je sais ce que j’ai manqué
Mais maintenant mes yeux peuvent voir
Je me mets à ta place
Comme tu l’as fait pour moi

Aujourd’hui je t’aime plus qu’hier
Je t’aime encore plus maintenant

Et je sais ce qui va se passer
Je peux sentir d’où ça vient
Et je sais que ça s’améliore (tout le temps)
Nous partageons l’esprit de l’autre

Aujourd’hui je t’aime plus qu’hier
Je t’aime plus qu’hier, je t’aime plus qu’aujourd’hui
Ooh hoo plus de pleurs
Ooh hoo plus de pleurs
Ooh hoo no more Crying
Ooh hoo no more Crying

Du Noyer considère « I Know (I Know) » comme une ballade exceptionnelle sur « Mind Games ». Urish et Bielen soutiennent qu’elle brille par ses paroles, montrant une profondeur et une maturité qui surpassent beaucoup d’autres morceaux de l’album. Rogan est d’accord, considérant qu’il s’agit d’un point fort de l’album et notant sa profondeur émotionnelle, qu’il trouve insuffisante dans d’autres chansons que Lennon a enregistrées à la même époque.

« You Are Here » :

  • Crédits : Lennon
  • Durée : 4:07
  • Producteur : John Lennon
  • Ingénieur : Roy Cicala & Dan Barbiero

« You Are Here » est un titre de l’album « Mind Games » (1973) de John Lennon. Cette chanson se distingue des autres titres de l’album par sa qualité rêveuse et éthérée. La chanson commence par une intro au synthétiseur, délicate et d’un autre monde, qui ouvre la voie à un voyage musical à la fois introspectif et expansif.

La voix de Lennon sur « You Are Here » est tendre et introspective, transmettant un sentiment de nostalgie et de réflexion. Les paroles, « You are here, and so am I, Maybe millions of people go by, but they all disappear from view, and I only have eyes for you » (Tu es là, et moi aussi, Peut-être que des millions de gens passent, mais ils disparaissent tous, et je n’ai d’yeux que pour toi), parlent d’un thème universel, celui de trouver quelqu’un de spécial dans un monde vaste et impersonnel. C’est un sentiment qui résonne profondément, qui puise dans le désir humain de connexion et de compréhension.

L’arrangement de « You Are Here » est relativement simple, mais c’est cette simplicité qui permet au message et à l’émotion de Lennon de transparaître. Le morceau comporte une mélodie douce et fluide qui soutient la ligne vocale de Lennon sans la dominer. L’utilisation de la réverbération ajoute à la qualité éthérée, donnant à la chanson une impression d’espace et de profondeur.

Sur le plan instrumental, la chanson est marquée par l’utilisation de synthétiseurs, ce qui était assez novateur pour l’époque. Les synthétiseurs fournissent une toile de fond luxuriante qui complète les éléments acoustiques de la chanson. Le mélange de textures électroniques et acoustiques est une caractéristique de la phase expérimentale de Lennon, qui explore de nouveaux paysages sonores et de nouvelles techniques de production.

En ce qui concerne sa place sur l’album « Mind Games« , « You Are Here » offre un moment de calme et d’introspection au milieu de chansons plus chargées politiquement et plus intenses sur le plan émotionnel. Elle rappelle la polyvalence de Lennon en tant qu’auteur-compositeur et sa capacité à transmettre un large éventail d’émotions et d’idées.

La chanson reflète également le parcours personnel de Lennon à l’époque. Le début des années 1970 a été pour lui une période de changement et de croissance importants, tant sur le plan personnel qu’artistique. Dans « You Are Here », il y a un sentiment de recherche et de désir qui semble refléter la propre quête de sens et de compréhension de Lennon dans sa vie.

Dans l’ensemble, « You Are Here » est un morceau magnifique et contemplatif qui met en évidence les talents d’auteur-compositeur de John Lennon et sa capacité à créer une musique à la fois profondément personnelle et universellement relatable. Elle témoigne de l’influence durable de John Lennon et de la qualité intemporelle de son œuvre.

Paroles et traduction de la chanson

From Liverpool to Tokyo
What a way to go
From distant lands One woman One man
Let the four winds blow

Three thousand miles over the ocean
Three thousand light years from the land of the Rising Sun

Love has opened up my eyes
Love has blown right through
Wherever you are, You Are Here
Wherever you are, You Are Here

Three thousand miles over the ocean
Three thousand light years from the land of the surprising sun

Well now east is east and west is west
The twain shall meet
East is west and west is east
Let It Be complete

Three thousand miles over the ocean
Three thousand light years from the land of the morning star

De Liverpool à Tokyo
Quel chemin à parcourir
Des terres lointaines Une femme Un homme
Que les quatre vents soufflent

À trois mille kilomètres au-dessus de l’océan
À trois mille années-lumière du pays du Soleil-Levant

L’amour m’a ouvert les yeux
L’amour m’a traversé
Où que tu sois, tu es là
Où que tu sois, tu es là

À trois mille kilomètres au-dessus de l’océan
À trois mille années-lumière du pays du soleil surprenant

Maintenant, l’est est l’est et l’ouest est l’ouest
Les deux se rencontreront
L’est est l’ouest et l’ouest est l’est
Que ce soit complet

À trois mille kilomètres au-dessus de l’océan
À trois mille années-lumière du pays de l’étoile du matin

« Meat City » :

  • Crédits : Lennon
  • Durée : 2:48
  • Producteur : John Lennon
  • Ingénieur : Roy Cicala & Dan Barbiero

« Meat City » est un titre de l’album « Mind Games » (1973) de John Lennon. Cette chanson contraste fortement avec les titres plus introspectifs et éthérés comme « You Are Here », et montre la capacité de Lennon à parcourir un large éventail de styles et de thèmes musicaux.

La chanson impose d’emblée un rythme frénétique, porté par un riff de guitare hard-rock et grinçant. Cette introduction pleine d’énergie s’éloigne des sonorités plus contemplatives du reste de l’album, propulsant l’auditeur dans un environnement rock brut et sans concession. Le travail agressif de la guitare et la section rythmique entraînante créent un sentiment d’urgence et d’intensité qui est palpable dès les premières notes.

La voix de Lennon sur « Meat City » est crue et nerveuse, à l’image de l’énergie débordante de la chanson. Sa voix transmet un sentiment de rébellion et de défi, un thème que l’on retrouve dans une grande partie de son œuvre. Les paroles, bien qu’un peu énigmatiques, semblent être un commentaire sur la nature chaotique et souvent écrasante de la vie urbaine. Des phrases comme « Just got to get me some rock and roll » suggèrent un désir de trouver la libération et l’authenticité au milieu du chaos de la ville.

L’un des aspects les plus remarquables de « Meat City » est son son direct et sans fard. Il y a une certaine rugosité et une immédiateté dans la production qui semblent intentionnelles, reflétant le désir de Lennon de capturer l’essence brute de la musique rock. Cette approche contraste avec les styles de production plus polis qui prévalaient à l’époque, faisant de « Meat City » une déclaration audacieuse au sein de l’album et de la discographie plus large de Lennon.

Sur le plan instrumental, la chanson se caractérise par un arrangement rock direct. La guitare, la basse et la batterie sont au premier plan, offrant une base solide aux acrobaties vocales de Lennon. L’absence d’arrangements complexes ou de techniques de production élaborées sert à renforcer la qualité brute et non filtrée de la chanson.

« Meat City » rappelle également les racines rock and roll de Lennon. Malgré ses incursions dans des territoires musicaux plus expérimentaux et variés, ce morceau montre qu’il n’a jamais perdu son lien fondamental avec l’énergie et l’esprit de la musique rock. Il témoigne de sa polyvalence en tant qu’artiste et de sa capacité à canaliser différents aspects de sa personnalité musicale.

En conclusion, « Meat City » est un morceau rock très énergique qui illustre une autre facette du génie musical de John Lennon. Sa puissance brute et sa sonorité sans concession rappellent les racines profondes de Lennon dans la musique rock et sa volonté d’explorer et d’exprimer un large éventail d’émotions et d’idées à travers ses chansons. Elle reste l’un des titres phares de l’album « Mind Games« , offrant un aperçu vivant des multiples facettes du caractère artistique de Lennon.

Paroles et traduction de la chanson

Well I been Meat City to see for myself
Well I been Meat City to see for myself
Been Meat City, been Meat…
Just got to give me some rock ’n roll

People were dancing like there’s no Tomorrow
Meat City
Fingerlickin chickinpickin Meat City shookdown U.S.A.
Pig Meat City

Well I been the mountain to see for myself
Well I been the mountain to see for myself
Been the mountain, been the…
Just got to give me some rock ’n roll

Snake doctors shakin like there’s no Tomorrow
Freak City
Chickinsuckin Mothertruckin Meat City shookdown U.S.A.
Pig Meat City

Well I’m gonna China to see for myself
Well I’m gonna China to see for myself
Gonna China gonna …
Just got to give me some rock ’n roll

People were jumping like there’s no tomorrow
Meat City
Fingerlickin chickinpickin Meat City shookdown U.S.A.
Pig Meat City

Well I’m gonna China
Yes I’m gonna China
Well I’m gonna China
Yes I’m gonna China
I’m gonna China
Yes I’m gonna China
Alright

J’ai été à Meat City pour m’en rendre compte par moi-même
Le temps d’une journée, le temps d’une journée, le temps d’une journée, le temps d’une journée
J’ai été à Meat City, j’ai été à Meat…
Je n’ai qu’une envie, c’est de faire du rock’n’roll

Les gens dansaient comme s’il n’y avait pas de lendemain
La ville de la viande
La vie de l’homme, c’est la vie de l’homme, c’est la vie de l’homme, c’est la vie de l’homme
La ville de la viande de porc

Je n’ai pas eu le temps de m’endormir, mais j’ai eu le temps de m’endormir
Je n’ai pas d’autre choix que d’aller à la rencontre des autres.
J’ai été la montagne, j’ai été la…
Je n’ai qu’une envie, c’est de me donner du rock’n’roll

Je n’ai pas d’autre choix que d’aller à la rencontre des autres.
La vie de l’homme
Le temps d’une journée, le temps d’une journée, le temps d’une journée, le temps d’une journée, le temps d’une journée
Pig Meat City

Je vais en Chine pour voir par moi-même
Je vais en Chine pour voir par moi-même
Je vais en Chine, je vais…
Je veux juste un peu de rock’n’roll

Les gens sautaient comme s’il n’y avait pas de lendemain
La ville de la viande
Les gens sautent comme s’il n’y avait pas de lendemain.
La ville de la viande de porc

Je vais en Chine
Oui, je vais en Chine
Je vais en Chine
Oui, je vais en Chine
Je vais en Chine
Oui, je vais en Chine
Très bien

Paul du Noyer caractérise « Meat City » comme un contraste agréable avec la face A « Mind Games », notant sa nature plus terre à terre et tangible comparée à l’éthéré et l’introspectif « Mind Games ». John Blaney observe une certaine dualité dans « Meat City », y voyant les sentiments mitigés de Lennon à l’égard de la passion débridée que le rock ‘n’ roll peut inspirer au public. Blaney note que si Lennon a souvent repoussé les normes sociétales, en particulier dans des domaines tels que la sexualité et la consommation de drogues, il se méfiait de l’indulgence totale envers l’hédonisme. Johnny Rogan décrit le morceau comme étant humoristiquement incisif et solidement rythmé. PopMatters souligne que ce riff est l’un des plus intenses de Lennon.

Stephen Thomas Erlewine de Allmusic considère cependant que « Meat City » est quelque peu artificiel et trop agressif. Roy Carr et Tony Tyler ne sont pas très enthousiastes à propos de la chanson, mais reconnaissent que son travail de guitare exceptionnel et son rythme vibrant ajoutent à son attrait.

La réception de « Mind Games » par les médias et le public

L’album « Mind Games » de John Lennon, bien que faisant l’objet d’opinions mitigées, continue de susciter le dialogue parmi les critiques et les amateurs de musique. Dans une position plutôt critique, Jon Landau du magazine Rolling Stone a exprimé sa déception à l’égard de l’album. Il a critiqué l’écriture de Lennon, suggérant qu’elle manquait de la profondeur et de l’innovation attendues de la part d’un artiste de son calibre. La critique de Landau laisse entendre que l’ego de Lennon a été dépassé, éclipsant le potentiel d’une musique révolutionnaire. Il a noté que les mélodies de l’album étaient agréables à l’oreille mais a trouvé que le contenu lyrique manquait, reflétant peut-être le titre de l’album dans sa simplicité trompeuse.

À l’inverse, Ray Coleman de Melody Maker a offert une perspective plus favorable. Il a observé que les luttes de Lennon, en particulier ses expériences difficiles en Amérique, semblaient alimenter une approche d’écriture plus aiguë et plus poignante. Coleman ne considère pas « Mind Games » comme l’œuvre la plus riche en mélodies de Lennon, mais il souligne l’importance de l’album pour ceux qui apprécient le style vocal distinctif de Lennon et son rôle central dans son ancien groupe.

Dans le magazine Creem, la critique de Robert Christgau est modérément positive. Il décrit « Mind Games » comme un progrès modeste par rapport aux œuvres précédentes de Lennon, un peu comme le matériel secondaire de l’époque « Imagine ». Christgau a reconnu le succès du single de l’album comme un point fort, exprimant l’espoir d’une progression artistique continue de Lennon.

Dans une perspective plus large, les journalistes du NME Roy Carr et Tony Tyler, dans leur livre « The Beatles : An Illustrated Record », perçoivent « Mind Games » comme un projet manquant d’un objectif clair, peut-être une tentative de dépasser l’accueil défavorable de « Some Time In New York City ». Ils ont souligné les tribulations personnelles de Lennon et sa nature réactive comme des facteurs diminuant l’impact de l’album. De même, Bob Woffinden, dans son livre « The Beatles Apart » paru en 1981, considère l’album comme une collection de titres oubliables, à quelques exceptions près. Il loue la qualité de la production tout en reconnaissant la médiocrité générale de l’album.

Stephen Thomas Erlewine de AllMusic, dans une critique plus contemporaine, a souligné la confusion sous-jacente de l’album. Il a perçu un sentiment d’incertitude dans la direction prise par Lennon, ce qui a conduit à un mélange de qualité entre les morceaux. Erlewine reconnaît la présence de quelques chansons remarquables, mais note qu’une grande partie de l’album n’a pas les qualités mémorables des meilleures œuvres de Lennon.

Lennon lui-même s’est penché sur l’album avec un certain degré d’autocritique, reconnaissant le single « Mind Games » comme un point fort, mais reconnaissant un manque d’énergie cohérente et de vision claire sur l’ensemble de l’album. Il a laissé entendre que la pochette de l’album pourrait parler davantage à l’auditeur que les chansons elles-mêmes.

Pourquoi nous aimons « Mind Games » ?

« Mind Games« , bien qu’il n’ait pas reçu au départ les mêmes éloges que certaines des autres œuvres de Lennon, a pris de l’ampleur au fil des ans. Son succès dans les hit-parades a été modeste, mais la chanson-titre est devenue un tube, démontrant l’attrait durable de Lennon. Les fans et les critiques en sont venus à apprécier l’honnêteté brute et la profondeur des paroles de l’album. C’est un instantané de Lennon à un moment charnière, qui donne un aperçu de ses luttes personnelles et de sa vision de l’avenir.

La réédition de juin 2024 – Un achat indispensable

Ce somptueux coffret de 72 titres, conçu par Sean Ono Lennon et une équipe de producteurs renommés, est plus qu’une simple réédition : c’est une célébration de l’héritage de John Lennon. Les nouveaux remixages stéréo Dolby Atmos promettent une expérience d’écoute immersive, faisant ressortir des nuances peut-être inédites dans l’original. Des prises de vue rares, des démos et des performances live incluses dans le coffret permettront aux fans de mieux comprendre le processus créatif de Lennon. Cette réédition ne s’adresse pas seulement aux fans inconditionnels de Lennon, mais à tous ceux qui apprécient le pouvoir de la musique à transmettre des émotions et à susciter la réflexion. Posséder ce coffret, c’est posséder un morceau d’histoire, un hommage à un homme dont la musique et les idéaux continuent de trouver un écho auprès de plusieurs générations.

En conclusion, la réédition de « Mind Games » de juin 2024 est une acquisition essentielle pour les passionnés de musique. Elle résume l’essence de John Lennon en tant qu’artiste et visionnaire, et nous rappelle son impact profond sur la musique et la culture.

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