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Bob Geldof rappelle la génération Band Aid au pouvoir à ses responsabilités

La génération “Band Aid” est désormais au pouvoir et doit assumer ses responsabilités envers l’Afrique, a déclaré vendredi Bob Geldof, à l’origine des “Band” et “Live Aid” auxquels avait participé la crème des stars du rock en 1984 et 85 pour lutter contre la famine en Ethiopie.


La génération Band Aid est au pouvoir, a dit Sir Bob vendredi, citant entre autres Bill Clinton comme George W. Bush.


“Les promesses de 1985 doivent être enfin tenues sur le plan politique”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à New York, où il s’est rendu pour des rencontres dans le cadre de sa participation à la Commission pour l’Afrique, organe créé par le Premier ministre britannique Tony Blair pour évaluer la situation africaine.


Le musicien et activiste irlandais est, 20 ans après le Band Aid, à l’origine d’une nouvelle version de la chanson “Do they know it’s Christmas”, enregistrée le week-end dernier avec des stars allant de Bono aux leaders de Radiohead et Coldplay.


Il a espéré que l’initiative, baptisée “Band Aid 20”, “résonnera” dans les cercles du pouvoir: “Plus que de lever des fonds, il s’agit cette fois d’exprimer une requête politique, parce que les gens au pouvoir savent ce qui se passe… Alors que les années passent, l’Afrique décline plus encore, et les raisons sont politiques”.


La chanson inclut également Paul McCartney, que Geldof n’avait osé appelé en 1984 et qui a joué avec sa guitare des Beatles, Robbie Williams, Dido, Supergrass. Bono rechante la même partie qu’en 1984. La vidéo, présentée par Madonna, est sortie jeudi en Grande-Bretagne. Le disque doit, lui, être commercialisée le 29 novembre.


Bob Geldof s’est dit en revanche “peu convaincu” à l’idée d’un nouveau “Live Aid” (deux concerts géants organisés en 1985 aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne et retransmis en simultané dans le monde).

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“Quel serait l’impact d’un Live Aid aujourd’hui ? Est-ce que cela marcherait de nouveau, est-ce que cela aurait la même résonance culturelle et politique ? Et si ce n’est pas le cas, à quoi cela servirait-il ?”, a-t-il dit, relevant qu’il lui semblait désormais plus efficace de frapper directement à la porte des dirigeants.


Bob Geldof fait partie des 17 membres – dont neuf Africains – que compte la Commission pour l’Afrique, créée en février 2004 par Tony Blair. L’organe doit remettre un rapport au printemps 2005, qui sera présenté au sommet du G8 par la présidence britannique.
 

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