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Beatles, Wings, carrière solo : notre playlist pour fêter les 80 ans de Paul McCartney

De sa rencontre avec John Lennon, voici bientôt soixante-cinq ans, à sa tournée américaine en cours, McCartney n’a cessé de composer et jouer, des Beatles à nos jours. Il souffle aujourd’hui 80 bougies.

When i’m sixty four (Quand j’aurai 64 ans), fredonnait Paul McCartney en 1966. Il en a 80 aujourd’hui… Toujours la basse à la main, il vient d’achever une énième tournée aux États-Unis.

Par quelle face aborder ce monument vivant de la pop culture mondiale sans tomber dans les redites et les poncifs ? En parlant, par exemple, de quatre jours dans la vie de l’auteur-compositeur-interprète, au mépris d’une chronologie exhaustive.

Au cœur du swinging London

Nous sommes le 6 juillet 1957 et le jeune gaucher – 15 ans – fait la connaissance, à Liverpool, de John Lennon, à deux pas d’une tombe portant le nom… d’Eleanor Rigby, qui inspirera l’un de leurs futurs tubes planétaires.

La première vie de Paul McCartney commence. Baignée de musique, auréolée d’une gloire grandissante, dans le swinging London des sixties. L’incroyable histoire d’amitié et de rivalité avec John Lennon – une relation en clair-obscur – donnera vie à des titres incontournables, de l’explosif She loves you à Let it be, en passant par Penny Lane, All you need is love ou Hey Jude…

Une courte liste parmi 283 chansons, dont il faut absolument (re)découvrir les pépites. Vous ne connaissez pas Till there was you, If i feel, I’ll follow the sun, d’une candeur incomparable ? Tomorrow never knows, Rain, Helter Skelter, résolument plus rock ? Vous m’écouterez aussi l’intégralité de Sgt. Pepper’s, du White album et d’Abbey road. C’est pour votre bien !

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De James Bond à Mull of Kintyre

Le 12 mars 1969, Paul McCartney brise le cœur de milliers de petites Anglaises en épousant Linda Eastman. L’aventure des Beatles touche à sa fin, la plus belle histoire d’amour de Paul commence.

The Lovely Linda, le premier titre de son premier album solo, va lui inspirer ses plus belles déclarations. Maybe i’m amazed est jouée avec fougue dans pratiquement toutes ses tournées depuis. Et My love ou She’s my baby que les pisse-vinaigre jugeront trop mièvres : qu’ils retournent à leur rock progressif des seventies !

Linda sera aussi au cœur du groupe Wings (1971-1981), une implacable machine à tubes, de l’album Band on the run jusqu’au très celtique Mull of Kintyre, en passant par le générique de James Bond, Live or let die, le feutré London town ou le scintillant With a little luck.

L’hommage à John Lennon

Le 26 avril 1982 sort Tug of War, pochette magnifique et casting nostalgique : George Martin, « le 5e Beatles » à la production, Ringo Starr à la batterie.

Here Today, magnifique hommage à John Lennon, quelques mois après sa disparition, est une pépite. Comme le funk endiablé What’s That You’re Doing ?, fruit de la collaboration avec Stevie Wonder, que l’on préférera à leur autre collaboration, Ebony and ivory (gros succès commercial).

Libéré (une nouvelle fois) des contraintes d’un groupe, anobli par la reine, sir McCartney va faire ce qu’il fait de mieux : innover, explorer, créer. De la musique expérimentale sous le nom de The Fireman, ou de la musique classique, dont Working classical, des versions orchestrales de ses titres, aussi surprenantes que séduisantes.

Retour au sommet

Le 17 septembre 2018, Paul remonte au sommet de la colline. Pour la première fois depuis Tug of War, il est en tête du classement américain des meilleures ventes d’albums, devant Eminem, avec le sublime Egypt Station. Avec une étonnante et rare confession dans le titre Happy with you. Paul McCartney y décrit la dépression dans laquelle il est tombé… et dont Nancy Shevell, sa troisième épouse, l’a sauvé.

Deux ans plus tard, voici McCartney III , un clin d’œil à ses deux premiers albums solo. Un nid à pépites que McCartney enrichit d’une deuxième mouture, McCartney III imagined. Beck, Damon Albarn, Blood Orange ou Dominic Fike y revisitent les titres de l’original. On adore les deux versions de Find my way.

Dans une semaine, Paul McCartney sera la tête d’affiche du prestigieux festival anglais de Glastonburry, aux côtés de Billie Eilish, autre trésor absolu de notre patrimoine musical. On rêve déjà d’un duo.

« Mon Paul à moi »…

« J’ai 10 ans, yeux et oreilles écarquillés devant le film Help, qui passe à la télé. Les fameuses compilations double rouge et double bleu deviennent mes disques de chevet. Je viens d’entrer en religion musicale.

Mon frère me bassine avec The Velvet underground et Lou Reed. Je le saoule avec les Beatles et Paul McCartney. On monte le son de nos chaînes hi-fi respectives, et ça rend dingue nos parents.

Plus tard, en Angleterre, il me fait découvrir Penny Lane, cette avenue perdue sur les hauteurs de Liverpool. Et la rue de la Cavern, qui accueillit les premiers concerts des Beatles. Puis, les studios Abbey road à Londres.

Après quatre concerts, des milliers d’heures d’écoute et beaucoup de sous dépensés en rééditions, je continue à me lover dans les chansons de Paul. Avec une infinie reconnaissance. »

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