Michael Jackson et les Beatles
Dans un temps pas si lointain, lorsque les accusations de pédophilie n’avaient pas encore alimenté les unes des chaînes de télévision mondiales, Michael Jackson était surnommé le roi de la Pop. Chacune de ses apparitions provoquaient une fascination effrayante. Ses disques avaient le privilège de voir presque toutes les chansons sorties en single et affublées de clips faramineux. La jet-set mondiale, de Ronald Reagan à Elizabeth Taylor, en passant par Paul McCartney s’arrachait la présence du chanteur originaire de l’Indiana. Les radios de 1982 passaient en boucle un brelan de morceaux imparables à savoir « Thriller », « Beat It » et « Billie Jean ». Martin Scorsese, le grand, acceptait de tourner le clip de « Bad ». Les tournées mondiales battaient des records d’affluence et charriaient leur lot de rumeurs les plus folles. La simple vision du gant argenté de la star derrière une fenêtre d’une chambre d’hôtel provoquait un raz de marée sonore dans les rues en contrebas. Les Jackson Five tentaient de surfer sur cette vague sans atteindre le firmament musical du petit frère. Ses apparitions dans les spots de publicité firent exploser les records d’offre de certaines entreprises américaines. Un fumigène a même incendié ses cheveux lors du tournage d’une publicité pour Pepsi. La démesure liée à son caractère furieux et infantile donnèrent naissance au fameux Neverland, sorte de propriété luxueuse augmentée d’un parc d’attractions géant. Des enfants tels que Macaulay Culkin ouSean Lennon ont pu emprunter le grand huit privé de la star.
En Janvier 2004, Michael Jackson n’est que l’ombre de lui même. Amoché par la dépigmentation de son épiderme, par les multiples opérations de chirurgie esthétique que seule Cher pourrait concurrencer, Michael Jackson est une créature difforme, sorte de monstre de Frankenstein au bord du gouffre. Entre une guerre impitoyable de Sony pour s’accaparer le catalogue des droits d’édition du catalogue ATV, et des accusations douteuses de pédophilie, Michael Jackson fascine quand même et possède toujours des fans irréductibles prêts à le défendre..
Et tout çà est directement lié aux Scarabées. Mais comment en est-on arrivé là ?
LA BIOGRAPHIE DE MICHAEL JACKSON
Michael Jackson est né le 29 août 1958 à Gary, dans l’Indiana, dans un milieu pauvre.
Sa mère, Katherine est employée dans un magasin. Son père, Joseph Jackson, est mineur et également musicien dans un groupe appelé The Falcons. C’est un père violent et autoritaire, qui ne laisse rien passer à ses enfants. Michael, ses 5 frères (Tito, Jackie, Marlon, Jermaine et Randy) et ses 3 sœurs (Rebbie, Janet et La Toya) sont élevés à la dure et n’ont pas beaucoup de libertés. Ils prennent l’habitude de se réunir et de chanter tous ensemble. Joe apprend la guitare pour les accompagner. Très vite Joe Jackson les pousse au maximum de leurs capacités. Toutes et tous à tel point que par la suite, tous feront de la musique au moins une fois. Il réussit à pressentir que ses rejetons seront capables de monter un groupe et de rencontrer le succès. Nous sommes en pleine période d’émancipation des noirs aux Etats-Unis et Martin Luther King représente un espoir pour les Noirs.
Minutieusement, Joe Jackson inscrit ses enfants à tous les concours musicaux possibles et les Jackson 5 (c’est à dire les cinq frères moins Randy qui est plus jeune) commencent à rafler toutes sortes de prix dans les années 60. Dès 1962, ils raflent des récompenses et des concours locaux avec une insolence et un professionnalisme que leur a insufflé leur père. En même temps, au milieu des années 60 est crée la Motown, unique label réservé à la musique noire américaine et qui voit débuter Stevie Wonder, Diana Ross, Barry White, Marvin Gaye entre autres. A force de persévérance, les frères Jackson finissent pas arriver à vivre de leur musique.
En 1968, ils sont repérés par Boby Taylor, agent de la Motown qui leur fait passer leur première audition. Ce célèbre label a déjà signé avec entre autres, Diana Ross, Stevie Wonder, Smokey Robinson, The Temptations, Marvin Gaye, The Four Tops…. La plupart d’entre eux assistent en décembre 1968 à la première audition des Jackson Five. L’enthousiasme est tel que Diana Ross décide de les prendre sous son aile et les conseille pour leur premier single : « I Want You Back ». C’est un succès national immédiat, chose très rare à cette époque et le plus gros succès pour la société Motown. Le jeune Michael s’installe alors chez Diana Ross l’année suivante et elle lui fait découvrir notamment Disneyland à Los Angeles, un endroit qui devait marquer à vie le jeune Michael Jackson. C’est le mythique Berry Gordy qui pilote tout, des gestes des chanteurs au choix des mélodies.
Les Beatles étaient déjà des fins connaisseurs de certains artistes de ce label, puisque l’on retrouve sur WITH THE Beatles une reprise de Smokey Robinson, « You really got a hold on me ». Et par la suite, Paul McCartney collaborera avec Stevie Wonder dans les années 80.
Décidé de réitérer la chose, les Jackson Five alignent les succès en 1970 et 1971 comme « ABC », « The Love you save », « I’ll be there », « Never say goodbye ». Le groupe se produit et commence à attirer les projecteurs sur lui. Mais c’est vers le plus jeune, Michael, que se tournent les regards. Il est le plus jeune et devient très vite une star à part entière, une mascotte des concerts et des apparitions télévisées. Motown prend la décision en 1971 de faire de ce jeune noir de 12 ans une star autonome. Michael avec l’aide de Motown et de ses frères enregistrent le disque GOT TO BE THERE pour le plus jeune des frères, qui est un immense succès. Suivra ensuite le disque BEN. Michael Jackson remporte un succès considérable et ce succès commence à s’exporter à l’étranger. Très rare pour un adolescent à cette époque.
Il n’a que quinze ans en 1973 quand il rencontre la reine d’Angleterre tandis que sort le troisième album de Michael Jackson : MUSIC AND ME. Pour l’occasion, la jeune Janet et LaToya, deux sœurs encouragées par leur père, donnent un coup de main au disque.
Très vite le jeune Michael fait de l’ombre à ses frères. Ces derniers, plus âgés commencent à faire moins recette que le benjamin de la famille Jackson. Motown commence d’ailleurs à freiner des quatre fers les investissements et en 1975 les Jackson five signent un contrat chez CBS. Après un premier disque correct, Michael Jackson devient un interlocuteur de poids pour ses frères et demande à CBS de laisser le champ libre pour produire le plus grand succès des Jacksons (nouveau nom du groupe) à savoir JOYFUL JUKEBOX MUSIC.Ce sera le dernier disque pour la Motown. Au même moment, Michael Jackson désire sortir son quatrième album : FOREVER MICHAEL. Mais il commence à affirmer ses points de vue et des divergences se mettent à éclater avec la Motown.
Au même moment vers 1974, une jeune fille, Heather Eastman, belle fille de Paul McCartney est devenue fan de Michael Jackson comme de nombreuses adolescentes qui écoute les radios américaines. Les séjours des Wings à Nashville en 1974 pour l’enregistrement de « Junior’s Farm », permet à Heather de commencer à aimer Michael Jackson et elle insiste pour que son beau-père lui offre le disque BEN. Période aussi du week-end paumé de John Lennon quand celui-ci revoyait son alter ego d’antan. Heather demande à Paul entre deux sessions, de jouer une chanson dans le style de Michael Jackson. De retour en Angleterre en juillet 1974, Paul enregistre ses fameuses « Piano Tapes ». Il compose le titre « Girlfriend » en s’inspirant du style de Michael Jackson. Mais la chanson ne sera pas enregistrée dans l’immédiat. Paul ne la retient pas pour son One HAND CLAPPING enregistré par la suite à Abbey Road le 15 Août 1974.
En janvier 1974 et ce jusqu’en mars 1974, Paul enregistre VENUS AND MARS à la Nouvelle Orleans. Le 24 Mars, afin de fêter la fin des sessions, il organise une gigantesque soirée à bord d’un yacht luxueux, le Queen Mary, à Long Beach en Californie. Parmi les invités on croise Michael Jackson et ses frères qui pour la première fois rencontrent Paul McCartney. Il semble que ce soit Heather Eastman qui ait insisté pour que le groupe soit présent. Parmi les autres invités on remarque Micky Dolenz et Davy Jones des Monkees, Joni Mitchell, Carole King, Marvin Gaye, The Faces, Rudy Vallee, Phil Everly, Bob Dylan, Dean Martin, Tony Curtis, Paul Williams, Cher, David Cassidy, Led Zeppelin au grand complet avec leur manager Peter Grant, David Bowie, Mal Evans, Derek Taylor et fait rarissime…George Harrison. C’est la première fois que Paul et George se revoient en public depuis la séparation des Beatles. A l’intérieur, de très grands posters où l’on peut lire « Venus and Mars are all Right Tonight ». Paul a fait appel à The Meters and Professor Long Hair pour animer la soirée. Leur prestation est enregistrée par Paul et sera publiée sur un disque de MPL : LIVE ON THE QUEEN MARY, toujours inédit.
De cette période faste des Jackson Five, voici ce dont se souvient Michael Jackson : “Il y a une chose que j’aimerais dire aux gens quand ils me demandent de leur parler de mes Souvenirs des j’étais tellement jeune à l’époque, quand nous avons commencé à travailler ensemble, que j’ai presque tout oublié. La plupart des gens peuvent s’offrir le luxe de commencer plus tard dans leur carrière, à un âge où ils peuvent se rappeler le moindre détail, les « pourquoi » et les « comment », mais ce n’est pas mon cas. Moi je n’avais que cinq ans à ce moment-là. Quand vous n’avez pas assez de maturité pour comprendre ce qui se passe autour de vous, les gens prennent les décisions à votre place quand vous avez le dos tourné et vous n’êtes au courant de rien. Je me souviens seulement que je chantais de tout mon cœur, avec ma voix la plus aiguë, que je dansais avec la plus grande joie et que je travaillais trop pour mon âge. Je sais aussi que les Jackson Five ont commencé à vraiment bien marcher quand j’avais huit ou neuf ans.”
Les Jackson Five signent chez Epic, un futur label de Sony Music. Les futures productions de Michael Jackson seront aussi publiées chez Epic. En 1976, sort un énorme succès des Jackson Five : THE JACKSONS. En 1977, Michael Jackson est invité avec Diana Ross à jouer dans une comédie musicale du nom de The Wiz, où il joue le rôle d’un épouvantail. Il fera alors une rencontre primordiale pour lui : Quincy Jones, le mythique producteur. Mais à la même période, les Jacksons enregistrent ce qui va devenir leur plus grand succès de tous les temps : DESTINY. Un superbe album, considéré encore aujourd’hui comme leur meilleur. Une tournée harassante laissera les Jacksons KO à la fin de cette année. ++++
En 1977, Paul McCartney embarque à bord du Fair Carol pour les îles vierges, dans un yacht prêté par EMI pour enregistrer ce qui sera London Town. Les sessions d’enregistrement continuent à la fin de l’année aux studios 2 d’Abbey Road. Pour l’occasion, Paul décide de ressortir « Girlfriend » de ses tiroirs, sûrement encouragé par sa belle fille Heather. L’album sort en 1978 et Paul McCartney proposera la chanson à Quincy Jones, le producteur des Jacksons et de Michael Jackson. En apprenant la nouvelle, le jeune Michael sera fou de joie, surtout qu’au même moment, Stevie Wonder avait fait de même en proposant « I Can’t Help It ».
Aussi les sessions d’enregistrement débutent en 1979 pour ce qui va être un énorme succès OFF THE WALL. Michael Jackson réenregistre « Girlfriend » de Paul McCartney. Ce titre plutôt anecdotique ne sera pas le plus grand succès du disque. C’est en effet « Don’t stop till get enough » et surtout « Rock With You » qui taillent la part du lion sur le disque. A partir du succès de OFF THE WALL, Michael Jackson décide de prendre en main son succès. L’année suivant en 1980, il rejoint les Jackson Five pour enregistrer TRIUMPH et il ordonne le tournage d’un clip vidéo faramineux, qui sera le début d’une longue série à savoir : « Can You Feel It ». Dès lors commence une tournée phénoménale qui figurera sur l’album LIVE. Une tournée extrêmement lucrative, qui fait de nombreux envieux.
En Juin 1981, peu après les sessions de Montserrat, Paul McCartney enregistre des démos aux Rude Studio en Ecosse. Il enregistre entre autres « The Man » et surtout « Say Say Say ». Il sera rejoint à la fin du mois par Michael Jackson qui accepte de chanter sur les deux titres de Pipes Of Peace. Mais les chansons ne resteront qu à l’état de démos.
En Novembre 1981, les McCartney revoient Michael Jackson à New York lors d’une visite à la famille de Linda. Michael Jackson invite Paul pour avancer sur les compositions et par la même occasion, il lui fait écouter « The Girl Is Mine », sa nouvelle composition destinée à son prochain disque, THRILLER. A ce moment, là ni Jackson, ni McCartney ne se doutent de l’importance et du succès du disque. Paul McCartney indique alors à Michael Jackson, qui commence à amasser un fort joli paquet d’argent, que l’un des placements les plus sûrs reste encore les droits d’édition des artistes. Le 19 novembre 1981, Paul rencontre en effet Sir Lew Grade, le patron d’ATV MUSIC, afin de faire une offre pour récupérer des parts de la Northern Songs. Il propose la « modique » somme de 21 millions de livres. Mais Lew Grade, plutôt échaudé par le culot de McCartney, décide qu’il ne vendra rien sans que cela ne soit au moins estampillé Atv Music, ce qui rendra McCartney furieux. En parle-t-il déjà à Michael Jackson ? C’est probable. Car Paul explique alors qu’il est décidé à récupérer le prestigieux catalogue. Il décide alors le 20 novembre de rendre visite à Yoko Ono. Celle-ci se trouve choquée et même échaudée par l’affront de Paul. Elle n’admet pas de savoir que Paul a une fois de plus manigancé un coup fourré derrière son dos. Néanmoins, avec sa force de conviction, Paul arrive à se mettre Yoko dans sa poche. ++++
Le 21 Novembre 1981, il décide d’intenter un procès à l’encontre de Sir Lew Grade et ce après une tentative d’accord. La nouvelle fait grand bruit dans la presse et le jeune Michael Jackson ne reste sûrement pas indifférent à cette annonce. Il n’y aura malgré tout pas de suites immédiates à cette déclaration. Paul étant alors préoccupé par son album solo, Tug Of War. Néanmoins en avril 1982 , Paul et Yoko se rendront ensemble voir Sir Lew Grade pour discuter gros sous. Sans qu’il n’y ait aucune décision.
Michael est venu en février 82 à Londres pour recevoir un prix aux Brit Awards des mains de Barbara Streisand. Pendant son séjour il travaille avec Paul sur « Say say say » et « The man »… Pour l’anecdote il y avait une grève du service des eaux à Londres, et on dit que Michael se lavait au Perrier ! Le 8 février Michael et Paul sont en couverture de Rolling Stones Magazine.
Michael Jackson élit alors domicile avec Quincy Jones aux Westlake Studios de Los Angeles. Les 14 et 15 avril 1982, Paul et Linda rejoignent les musiciens afin de mettre la touche finale à « The Girl Is Mine ». Paul rencontre à cette occasion le batteur de TOTO, Jeff Porcaro avec qui il collaborera sur GIVE MY REGARDS TO BROAD STREET. Le single « The Girl Is Mine »(la chanson dure 3m41s) sort le 25 octobre 1982 aux Etats Unis et le 29 octobre 1982 en Angleterre. La face B est « Can’t Get outta The Rain » (d’une durée de 4m21s). La photo de la pochette du single sera signée Linda McCartney et sera prise devant une étable des McCartney en Ecosse. Le 8 janvier 1983, la chanson se placera en deuxième position des charts. Pour la petite histoire, la veste de satin bleue que Michael Jackson porte sur la pochette su single est un cadeau de Paul. Il s’agit tout simplement de la veste qu’il avait envisagée de porter pour sa tournée japonaise de 1980 avant qu’il ne se fasse arrêter. C’est Denny Laine qui révèlera ce détail en 1984, lors d’une interview sulfureuse, destinée à discréditer Paul et Linda, tous juste arrêtés à la Barbade pour possession de drogue. Pour les besoins de la pochette de THRILLER, Michael Jackson dessinera un dessin représentant Paul et lui-même aux bras d’une fille non-identifiée qui est tiraillée entre les deux chanteurs. Risible, diront de nombreux critiques rock stupéfaits de voir Paul se commettre ainsi.
Le disque THRILLER fait une entrée fracassante dans les charts le 29 novembre 1982 aux Etats Unis et le 3 décembre 1982 en Angleterre. C’est un succès phénoménal qui va se vendre à plus de 52 millions de copies. Et qui assure surtout à Michael Jackson une somme de revenues absolument colossale. La chanson « The Girl Is Mine » fait partie des neuf titres de l’album. Et pourtant, elle sera quand même éclipsée par trois titres, trois merveilles intemporelles, un brelan de titres archi-matraqués à la radio : « Beat It », « Billie Jean » et « Thriller ». Pour la promotion de ce dernier, ce n’est plus un clip qui est prévu, mais carrément un mini film d’horreur avec transformations immondes de Michael Jackson en monstre dansant. Ce sera un carton monumental et le clip sera souvent diffusé dans sa version intégrale. Avec ce disque mythique, qui reste toujours le record absolu d’une vente d’un album, Michael Jackson est propulsé à 24ans aux sommet de la célébrité la plus totale. Une déferlente de récompenses s’abat sur lui. Et même les ventes de Tug Of War de Paul McCartney bénéficient de ce coup de pub magistral. Pendant plusieurs années, le disque restera classé dans les hit-parades. Paul donnera une foule d’interviews pour ce disque et annonce qu’il prévoit la sortie de son prochain album pour 1983, et rajoute encore de la frénésie en avouant que Michael Jackson y participera.
Dans son calendrier surchargé, Michael Jackson arrive à Londres le 2 février 1983 pour le tournage d’un clip promotionnel de « The Man ». Michael en profite aussi pour peaufiner le duo avec Paul dans les jours qui suivent. Paul va alors rester près d’une dizaine de jours comme invité de marque chez les McCartney dans le Sussex. L’arrivée à Londres ne passe pas inaperçue et les fans se mettent à camper devant la ferme des McCartney dans le Sussex. Le soir du 10 février 1983, Michael Jackson accompagne Paul et Linda à la deuxième édition des BRIT Awards de Londres. Paul reçoit une récompense en tant que meilleur chanteur pour l’année 1982. C’est George Martin, producteur de Tug Of War qui lui présente la récompense. Les Beatles reçoivent une récompense pour l’inestimable apport à l’industrie du disque britannique. Sony remet aussi une récompense à Paul pour féliciter ses compétences techniques en matière de production. George Martinreçoit une récompense pour la production de TUG OF WAR et Geoff Emercik pour le travail du son. La réception qui suit est hautement médiatisée et c’est Michael Jackson qui déchaîne les foules.
Mais le 16 février 1983, Paul et Yoko perdent leur premier procès contre Atv Music à qui ils réclamaient plus de 5 millions de livres sterling en tant que roaylties. Le jugement, qui se tient à Londres, donne donc raison à Sir Lew Grade. Le lendemain, Paul décide d’intenter un nouveau procès afin cette fois-ci de récupérer l’intégralité des droits d’édition. Une affaire qui va perdurer jusqu’au moins septembre 1984.
Durant toutes l’année 1983, entre deux séances de tournage de Give My Regards To Broad Street, Paul supervise les sessions d’enregistrement pour Pipes Of Peace. Le premier single sera « Say Say Say » qui sort le 3 octobre 1983 avec en face B, « Ode to a koala Bear ». Une version en maxi 45 tours sort aussi le même jour avec un extended remix de Say Say Say et une version instrumentale avec de nombreuses variations. C’est un succès immédiat. La chanson de Paul McCartney qui sera encore aujourd’hui la plus jouée à la radio. La couverture du single montre un dessin de Paul et Michael Jackson main dans la main. Couverture devenue archi connue. Le 5 décembre 1983, le single est numéro 1 aux USA.
Du 4 au 7 octobre 1983, Paul, Linda et Michael Jackson tournent un clip faramineux, qui leur coûtent plus de 500 000 dollars. Ils tournent le clip à Los Alamos à environ 150 kilomètres de Los Angeles, précisément à Santa Ynez Valley, où MJ construira plus tard Neverland !. Ils choisissent Bob Giraldi comme réalisateur. Le clip montrent Paul et Michael vendeurs ambulants d’un élixir de jeunesse et d’énergie. Paul joue les VRP de spectacle et demande à tous de s’approcher pour tester sa mixture, la « Mac and Jack Wonder Potion & Cure All ». C’est alors Michael Jackson qui à chaque fois la teste et tous les badauds achètent alors leur préparation. On voit ensuite Paul et Linda compter les dollars dans une camionnette. Il s’en suit un spectacle de cabaret où Paul et Michael font les clowns, joueurs de banjo etc. LaToya Jackson joue le rôle d’une serveuse et l’on peux aussi voir Heather Eastman jouer aux côtés de son idole.
Le clip « Say, Say Say » est diffusé à la fin du mois d’octobre pour la sortie de l’album PIPES OF PEACE. La vidéo est diffusée le 27 octobre 1983 sur TOP OF THE POPS. Paul devait la présenter le 20 octobre, mais déçu par le son, il avait demandé un remixage immédiat du titre et des dialogues du clip dans la foulée. Le 29 octobre, Paul et Linda sont invités afin de parler de l’album dans l’émission The Late Late Breakfast Show. Pipes Of Peace sort le 31 octobre 1983 et il comprend « Say Say Say » et « The Man ». ++++
« Say Say Say » sera repris en 1996 par Fausto Papetti sur le disque MORE FEELINGS AGAIN, par Henrik Schwartz sur SUPRAVISION, sorti en 2002 et Phantasmic sur le disque I PLAY UP YOUR LIFE, sorti en 1999.
Le 16 janvier 1984, Paul enregistre à La Barbade un message pour les American Music Awards. Il sera diffusé le 28 avril suivant lors de la cérémonie qui couronnera le succès de Michael Jackson. Le 27 janvier, Michael Jackson se fait une frayeur lors du tournage d’un spot publicitaire pour Pepsi. Un fumigène explose et ses cheveux prennent feu. Plus de peur que de mal, il parvient à s’en remettre après une courte hospitalisation. C’est à la suite de cet épisode malheureux que naissent les rumeurs les plus folles sur lui. On raconte qu’il envisage de se construire un parc d’attractions dans sa résidence de Los Angeles (ce qui sera confirmé), on remarque que sa peau se met à blanchir sans raisons, on le taxe de chirurgies esthétiques, de tourner le dos à ses origines noires. On affirme qu’il dort dans un caisson à oxygène, qu’il a un cancer des mains (qu’il cache sous ses gants argentés) ou encore qu’il a apprivoisé un boa et un chimpanzé avec qui il dort chaque nuit.
Le 13 février 1984, le single « The Man/Blackpool » initialement prévu ne sort pas alors que Parlophone avait prévu la référence Parlophone 6066. Blackpool était un titre que Paul avait enregistré en Août 1974 et destiné à un film de promotion du nom de The Backyard. Une version instrumentale de « The Man » a été enregistrée et aurait dû être en face A d’un maxi 45 tours. Le clip quant à lui n’a jamais encore été diffusé mais il existe bel et bien. Le film « The Backyard » avait été tourné à Abbey Road le 15 Août 1974 et montrait Paul et les Wings interprétant un medley de rocks à savoir « Twenty Flight Rock », « Blackpool », « Peggy Sue », « I’m Gonna Love You Too » et « Sweet Little Sixteen »
Dans la première semaine du mois d’octobre 1984, Paul et Yoko parviennent à se mettre d’accord avec Sir Lew Grade au terme de plus d’un an de procédure judiciaire. Il est alors entendu que dans le plus grand des secrets, 2 millions de livres Sterling sont reversés à Paul et Yoko. Ceci dit, un entrefilet dans la presse financière indique tout de même que Associated Communications est sur le point de prendre le contrôle de Atv Music. Aussi au delà des activités de Atv, Sir Lew Grade envisage alors une revente du catalogue et lance un appel d’offres fin novembre 1984.
EMI, CBS, The Lawrence Welk Group Coca Cola vont alors faire des offres. Paul, qui souhaite se mettre dans la poche les autres interlocuteurs, choisit notamment d’utiliser Michael Jackson afin de convaincre CBS de laisser Paul et Yoko reprendre les fameux catalogue des Beatles. Aussi les 30 et 31 mars 1985, il invite Michael Jackson à Waterfalls pour servir d’entregent auprès de CBS. Or dès lors, Michael Jackson ne donnera plus aucun signe de vie à l’ex-beatle. Conscient des offres que Paul s’apprête à faire (environ 35 millions de dollars), qui lui semblent inférieures aux autres, Jackson décide de renchérir auprès de tous et offre 47.5 millions de dollars à Sir Lew Grade le 10 Août 1985. Et ce au nez et à la barbe de Paul McCartney et Yoko Ono. Pour cette somme, Michael Jackson acquiert donc tous les titres du catalogue sauf 5 à savoir « Love Me Do » et « PS : I love You » (qui ont été rachetés par Paul McCartney et sont sous l’égide de MPL). Dick James quant à lui possède toujours « Please Please Me », « Don’t Bother Me » et « Ask Me Why ». Le 6 septembre 1985, Michael Jackson finalise son accord en Australie avec Robert Holmes A’Court, le patron de Associated Communications Corporation. Il séjournera même chez lui une dizaine de jours avant de participer à une opération de charité. ++++
Pour se changer les idées, Paul McCartney enregistre « Spies Like Us », qui va lui amener un certain succès. Il multiplie les injures contre Yoko Ono et adresse aussi des courriers incendiaires à Sir Lew Grade et Dick James, l’ancien éditeur des Beatles. Ce dernier, visiblement chamboulé par le business Beatles, meurt d’une crise cardiaque à Londres le 1er février 1986 à l’âge de 67ans. Aucun des Beatles n’aura l’indélicatesse de faire un commentaire déplacé ni même de se rendre à ses obsèques le 3 février à Willesden.
Au même moment, le 16 avril 1986, la société Hewlett Packard annonce qu’elle va payer 1000 livres par semaine pour utiliser une reprise de « We Can Work It Out », réenregistrée par un groupe anglais. Julian Appleson de Atv Music, explique qu’il ne comprend pas la réaction négative des fans des Beatles car il lui paraît que le ton de la chanson est suffisamment positif pour attirer les managers trentenaires ou quadragénaires. Paul et George Harrison se déclarent écœurés par cette décision.
Le choc est rude pour les ex-beatles et Yoko Ono. George Harrison est particulièrement furieux à l’encontre de Paul qu’il accuse d’avoir tenté le diable en collaborant avec Jackson. Ringo Starr sera moins virulent car il venait quand même de participer à GIVE MY REGARDS TO BROAD STREET. Yoko Ono quant à elle devient l’objet de rumeurs insensées. Elle aurait soi-disant tuyauté Michael Jackson, moyennant une forte somme d’argent et la promesse d’une apparition deSean Lennon dans un clip, pour le rachat du catalogue. Elle aurait demandé à Sir Lew Grade de faire patienter les offrants tout en sachant que c’est Jackson qui achèterait rubis sur l’ongle. Rumeurs démenties mais suffisantes pour que Paul ne parle plus à Yoko avant un certain temps.
Pendant ce temps, c’est un déluge de succès pour Michael Jackson. Il cumule les succès. En 1983, les ventes de THRILLER et de ses singles explosent littéralement. Le clip de « Thriller » fait même l’objet d’une cassette vidéo avec making-of. Aujourd’hui on trouve çà banal, mais c’est une première en 1983. Et un franc succès. ++++
En 1984, il décide d’aider les Jacksons pour l’album VICTORY qui sera un succès immense. Surfant sur la vague THRILLER, il se lance avec ses frères dans une gigantesque tournée. Sa sœur Rebbie sort un disque, CENTIPEDE. Motown en profite pour éditer en CD les disques de Michael Jackson et lance d’importantes opérations de promotion pour cela.
Et ce n’est pas fini, le 28 janvier 1985 sort « We Are The World », le single le plus vendu du monde, avec un clip qui sera diffusé plusieurs années de suite. L’année suivante, il tourne dans un film CAPTAIN EO, qui sera massivement diffusé dans les parce Disney de Los Angeles, de Floride et qui sera même diffusé à Paris en 1992, lors de l’ouverture de Marne la Vallée. Il sera diffusé à Paris jusqu’en 1998.
Il peaufine alors un nouveau disque fulgurant BAD. C’est encore une fois une débauche de moyens promotionnels autour des dix titres de l’album qui sort en 1987. L’immense Martin Scorsese décide de signer le clip de la chanson « Bad ». Il sort de ce disque 5 singles qui tous se classent à la première place des hi-parades, un record à battre pour un album. Quasiment chaque titre possède son clip. Et Stevie Wonder signe un duo « Just Good Friends ». 25 millions d’exemplaires se vendent immédiatement. Le 27 mars 1987, Nike est autorisé par Michael Jackson et EMI-Capitol, à utiliser « Revolution » pour une série de spots qui démarrent à cette date. Yoko Ono donne bizarrement son approbation tandis que Paul, George et Ringo décident de faire affront contre la merchandisation de leur œuvre. Le tollé parmi les fans des Beatles est phénoménal à tel point que Nike devra publier dans les semaines qui suivent un communiqué officiel, que l’on trouve parfois dans les magasins de sports. Un procès est alors intenté entre Apple Corps et Nike.
Voici ce que Nike décide de communiquer à ce moment là dans un communiqué intitulé : Peut-t-on répondre ?
« Vous n’êtes pas sans savoir que Nike est en ce moment face à un procès initié par les Beatles. Mais ce n’est pas tout à fait la vérité. L’agence de publicité de Nike a négocié auprès de EMI-Capitol Records et les deux sont aujourd’hui en procès contre Apple Corps. Apple prétend que l’on utilise « Revolution » sans autorisation. Pourtant, nous avons négocié le paiement des droits pour l’utilisation de « Révolution » dans nos spots. Et nous l’avons fait avec le plein accord et support de Yoko Ono Lennon. Nous estimons ne pas avoir manqué non plus de sensibilité et de respect par rapport au message véhiculé par la chanson et ce tout au long de notre campagne de publicité. Alors pourquoi sommes-nous attaqués ? Nous pensons que c’est parce que nous faisons bonne presse aux Beatles. « Les Beatles attaquent Nike », çà sonne mieux que « Apple intente un procès contre EMI-Capitol » pour la troisième fois. Nous sommes des bouc émissaires dans une longue bataille juridique qui les oppose depuis longtemps. Mais notre dernier objectif serait de nous mettre à dos les Beatles pour avoir utilisé leur musique. Aussi avons-nous demandé qu’ils viennent discuter en tête à tête avec nous. Et non pas avec des avocats ou des porte-paroles. Notre message de toute façon va au delà de cette bataille juridique. Cette campagne est le reflet d’une révolution aux Etats-Unis à savoir l’avènement du « fitness » et l’adoption de modes de vie plus sains. Alors oui, nous sommes fiers de véhiculer ce message. » ++++
Dans la bataille qui oppose Paul, Yoko et Michael Jackson (qui a son mot à dire dans l’histoire, au delà des responsabilités de EMI et Apple), c’est un accroc de plus et de taille. Une preuve supplémentaire qui fait croire à Paul que Yoko Ono a ourdi le rachat du catalogue avec le chanteur de THRILLER. Pour ce différend qui oppose les Beatles et Paul, ce dernier refuse d’apparaître sur scène le 20 janvier 1988 pour l’intronisation des Beatles au Rock Hall Of Fame. D’autre part, le procès entre les 4 Beatles pour l’exploitation de la diffusion des produits Apple n’est toujours pas résolu et Paul McCartney a de plus en plus le sentiment d’être rejeté par les trois autres. George Harrison, qui était aussi visé par Paul dans ses accusations, dira quand même ce soir là que Paul leur manque tous. Mais au même moment, pour les tournées promotionnelles de Cloud Nine, George Harrison tient un tout autre discours, expliquant que Paul n’aurait jamais dû s’allier avec Michael Jackson. Il précise aussi que jamais il ne voudra collaborer avec Paul McCartney pour la simple raison que çà aurait dû être fait depuis longtemps.
Incapable de se reposer, Michael Jackson se lance dans une tournée mondiale marathon. Et le 26 décembre 1988, sort le film Moonwalker. Un film de science-fiction, dans lequel tourne Sean Lennon, alors seulement âgé de douze ans. Cette même année Yoko Ono et Sean Lennon seront interviewés pour un documentaire du nom de Michael Jackson : THE LEGEND CONTINUES. Pour Paul, ce sera un affront ultime et une preuve supplémentaire d’un complot ourdi par Yoko pour faire échouer les négociations sur le catalogue Atv. Il est absolument furieux de la voir interviewée pour ce documentaire et refusera en même temps d’être alors interviewé pour le documentaire Imagine sorti en 1988. Cette même année, Michael Jackson s’achète son ranch nommé Neverland en Californie. Sean Lennon et Yoko Ono sont invités à y séjourner à plusieurs reprises et seront même visibles de façon intensives lors de la promotion de MOOWALKER. Les fans des Beatles crient au scandale de voir ainsi le veuve de Lennon s’enorgueillir de la présence de Michael Jackson. Néanmoins débute entre Sean Lennon et Michael Jackson une amitié durable.
Début 1989, le livre issu de MOONWALKER devient un best-seller aux Etats-Unis. Une vidéo sort ensuite en février 1989 et devient le film vidéo le plus vendu de toute l’histoire. La vidéo sort le 10 janvier 89 aux USA. Etrangement le film n’est pas sorti sur les écrans aux USA, seulement en K7 ! Il se vend à 600 000 exemplaires en une semaine ! Et le film se termine sur la reprise de Come Together !!! Cette reprise rendra les ex-Beatles furieux.
Michael Jackson s’accorde alors un repos mérité au début de cette année là et se met déjà à composer de nouvelles chansons. Il s’occupe aussi de l’élaboration de sa propriété de Neverland. Il accueille de nombreux enfants célèbres ou des orphelins. Il y construit un zoo, un parc d’attractions, de nouvelles demeures pour finalement constituer une sorte de mini-Eurodisney. Les critiques affluent, l’extravagance fait rire mais malgré tout fascine quand même. A la fin de l’année, lorsque Paul McCartney décide de partir en tournée mondiale, il donne une foule d’interviews. Lors de l’une d’entre elle, il explique « que c’est bien moi qui ait conseillé Michael Jackson pour investir dans des droits d’édition ». Puis Paul imite ensuite (à la perfection) la voix haut perchée de Jackson : Il disait : « Paul, un jour j’achèterai tes chansons ». Et Paul pensait à une blague. « Sauf qu’un jour, on m’a appelé pour me dire qu’il les avait bien achetées. Le soir du 27 novembre 1989, Michael Jackson est dans le public du concert de Paul au Los Angeles Forum. Paul, chante « Ebony and Ivory » avec Steve Wonder. Mais il donne des instructions très précises à son service de sécurité pour empêcher Michael Jackson de venir le voir à l’issue du concert. ++++
En 1990, Paul exprime toujours par ses interviews la rancœur contre Jackson mais il annonce que le long procès pour la dissolution d’Apple a assoupli ses relations avec Yoko Ono. Cette année là, Michael Jackson participe au grand retour des Jackson five pour le disque 2300 JACKSON STREET. Et il prépare la suite : DANGEROUS. Cette année là ,des rumeurs l’annoncent pour participer au concert organisé par Yoko Ono le 5 mai 1990 à Liverpool en hommage à John Lennon. Mais Jackson ne participera pas au concert.
Ainsi sort donc en 1991 l’album DANGEROUS, qui est précédé d’un clip faramineux « Black Or White ». Il s’agit du clip le plus cher de l’histoire du rock avec des morphings de visages absolument époustouflants. Le disque cumule une fois de plus les singles à succès comme « Remember The Time », « Who Is It ». En Novembre 1991, Paul se rend à Los Angeles afin de rencontrer Michael Jackson sur le tournage du clip de « Black or White ». Il parvient à revoir son ancien collaborateur mais Jackson lui explique que les droits des Beatles ne seront plus jamais monnayables. Que Paul le veuille ou non, il n’y aura plus de possibilités d’options de revente, le catalogue étant bien trop juteux. Ce sera la dernière fois que Paul McCartney verra Michael Jackson. A partir de cet instant, Jackson ne répond plus aux appels, aux lettres et plus tard aux E-mails, ce qui aura pour don d’énerver fortement McCartney.
Paul explique au travers de toutes ses interviews en 1993 pour son NEW WORLD TOUR, que Jackson a décidé de rester muet sur tous ses appels. En revanche, Yoko Ono affirmera être encore en contact avec le prince de la pop, et surtout Sean Lennon, qui a failli tourner dans le clip de « Black or White » aux côtés de Macaulay Culkin notamment. Il est bien entendu que Paul McCartney ne recevra aucune proposition pour y figurer parmi les morphings de portraits que l’on peut voir, à l’inverse des rumeurs qui circulent à ce moment là.
Le disque DANGEROUS sera suivi en 1992 d’une tournée pharaonique qui permettra de financer la fondation « Heal The World ».
En 1993 sort une vidéo du nom de DANGEROUS, THE SHORT FILMS qui contient de très nombreuses séquences des réalisations des clips. Paul n’y apparaît pas. A cette même époque, Paul joue de la situation de Michael Jackson et imite souvent sa voix nasillarde dans les interviews de sa tournée 1993. En avril 1993, de passage à Los Angeles, Michael Jackson assiste au concert qui a lieu le 16 avril sous le nom de EARTH DAY FOR THE ENVIRONMENT CONCERT. Les back stages seront interdites à Jackson. Cette même année éclate dans les tabloïds des accusations de pédophilie qui commencent à ternir le mythe Jackson et la confiance du chanteur. Il déclare aussi à la télévision américaine pour la première fois de son existence, qu’il est atteint du vitiligo, maladie qui provoquerait des changements de pigmentation.
En mai 1994, pour faire taire un temps les rumeurs de pédophilie, il épouse la fille d’Elvis Presley, Lise Marie Presley.
L’année suivante, en juin 1995, sort le très décrié HISTORY. Une pluie de singles à succès s’abat une nouvelle (et dernière ?) fois sur les radios et téléviseurs. Mais le ton des chansons s’est considérablement durci. Il y’a des attaques contre les tabloids, contre les télévisions voulant faire de l’argent sur son dos. « Scream », « Tabloid Junkie » et « Money » sont particulièrement percutants. Au milieu de tout çà apparaît surtout une reprise (datant de 1988 pour les besoins du film MOONWALKER) de « Come Together », dans un style particulièrement synthétique et funky. Bien sûr, la presse perçoit cette reprise comme un nouvel affront contre Paul et Yoko mais ils ne donneront pas suite. L’album HISTORY est doublé d’un best of copieux qui comprend entre autres « The Girl Is Mine ». Les opérations de promotion provoquent un scandale effrayant notamment la fameuse statue géante dévoilée à Prague et qui parmi les nostalgiques comme parmi les détracteurs de la pensée communistes provoque un courroux notoire. L’album est quand même un grand succès mais pas autant que les précédents puisqu’il ne s’en vend « que » 16 millions d’exemplaires.
En 1996, Michael Jackson divorce de Lise-Marie Presley et épouse Debbie Rowe. Il s’embarque pour le HISTORY TOUR pendant lequel il reprend fréquemment « Come Together ». En 1997, il donne naissance à un fils nommé Prince Michael Jackson, un nom qui fait se gausser beaucoup de monde. Il sort aussi un disque de raretés et d’inédits nommé BLOOD ON THE DANCE FLOOR, plutôt destiné aux fans. C’est avant tout un album de remixs, avec 5 inédits. Michael aurait été poussé par sony pour sortir ce CD, il n’aime pas trop les remixs. On dit souvent que c’est à partir de ce moment que les relations avec sony ont commencé à vraiment se dégrader.. Il donne naissance à un deuxième enfant en 1998 du nom de Paris et entreprend alors avec Luciano Pavarotti une série de négociations afin de créer chez lui un parc d’attraction, une chaîne de magasins de jouets et tout cela au bénéfice d’œuvres caritatives. Cette même année, le 22 juin, Michael Jackson, au même titre que Yoko Ono, fait partie de la liste noire des invités à la cérémonie en mémoire de Linda qui se tient à la Riverside Church de New York. A la fin de l’année, Michael Jackson accepte de faire figurer « Gone Too Soon » de l’album DANGEROUS sur la compilation DIANA : PRINCESS OF WALES TRIBUTE. Une compilation qui comprend aussi « Litte Willow » de Paul McCartney, extrait de Flaming Pie.
En 1998, lors de la promotion de INTO THE SUN, Sean Lennon explique qu’il rend toujours visite très souvent à Michael Jackson. Ainsi qu’à Brian Wilson. Il leur trouve des points communs. « Michael est un garçon super gentil. Je le vois très souvent. C’est un génie mais il tourne dans le vide. Pourtant je suis certain qu’il a le potentiel de révolutionner la pop. Il suffit qu’il se concentre sur trois petits accords. Il ma fait beaucoup penser à Brian Wilson. Il est resté très enfant et en même temps, il a une peur bleue de l’extérieur.
Cette même année, le 12 décembre 1998, Sir Lew Grade meurt, celui-là même qui possédait les droits des Beatles par le truchement d’ATV Music.
Le 20 mars 1999, il annonce à la presse allemande qu’il envisage de tenir deux concerts afin de lever des fonds pour venir en aide à la population du Kosovo. Les concerts se tiennent les 25 et 27 juin 1999 à Séoul et à l’Olympic Stadium de Munich. Ringo Starr y participe et fait une déclaration avec entre autres Slash, l’ex-chanteur des Guns and roses (qui joue un très bon solo de guitare sur « Give In To Me ») Patricia Kass et Elizabeth Taylor. Ringo chante ensuite « With A little help from my firends » avec Jack Bruce son vieux pote du groupe Cream, et Alan Parsons sans ses compères « Project ». Le succès est absolument phénoménal et sera retransmis par Internet en temps réel. Il permet même de battre le record de connections en une journée. ++++
Le 10 mai 2000, Michael Jackson reçoit à Monaco un trophée pour l’ensemble de sa carrière aux World Music Awards. Ringo Starr est parmi les personnalités du public ce jour là. Michael reçoit le prix de l’artiste du millénaire.
Le 16 mars 2001, la presse annonce que Michael Jackson est sur le point de réaliser avec Yoko Ono un film d’animation sur le thème Yellow Submarine. Mais le projet ne s’est pas encore matérialisé. Toujours en 2001, Michael Jackson décide d’organiser un concert au Madison Square Garden afin de fêter ses 30 ans de carrière solo. Paul McCartney, interviewé le 10 septembre 2001 déclare que le soir même il ne compte pas se rendre à ce concert, malgré la reformation des Jackson Five. Il y’aura deux concerts d’anthologie à New York, les 7 et 10 septembre 2001.
Le lendemain matin, la catastrophe du 11 septembre se produit. Dans les jours qui suivent Michael Jackson annonce la tenue imminente d’un concert de soutien aux familles qui ont perdu un proche dans l’attentat. Au même moment est diffusé « You Rock My World », le premier single extrait du prochain disque INVINCIBLE. Le 21 octobre 2001, Michael Jackson organise donc son concert à Washington tandis que la veille, Paul McCartney avait fait de même à New York au Madison Square Garden. La rivalité entre les deux artistes est donc toujours palpable en 2001 et ni l’un ni l’autre ne souhaite apparaître ensemble, malgré la gravité de l’événement. La rancœur est plus forte que l’émotion.
C’est à ce moment là que va naître alors un rebondissement de taille dans l’affaire du catalogue Beatles-ATV. Durant les années 1990, Michael Jackson a fréquemment dû débourser des sommes colossales en frais de justice contre des accusations pédophiles. En 1993, il a payé 16 millions de dollars à la famille d’un adolescent pour faire cesser des rumeurs. Mais par la suite en 1997, cinq employés de Jackson ont du lui verser 1.4 millions de dollar pour mensonges et diffamations dans l’enquête. Il a également financé son ranch du Nevada ainsi que le futur parc d’attractions qui y est situé. Il y a installé aussi un train et un zoo qui coûtent chaque année près de 3 millions de dollars.
Ces dépenses ne sont que le sommet de l’iceberg.. Le principal problème c’est le train de vie de Michael Jackson, qui loue des suites à l’année dans divers palaces, et ses séances de shopping légendaires, cf le documentaires Living with MJ.. sans compter les nombreux investissements dans des sociétés de parc d’attractions, hôtels, sociétés de productions.. Dont peu aboutissent ! Et bien sûr les nombreux procès et frais d’avocats, il n’y a pas que les affaires de pédophilie : Michael a de nombreux procès pour droits d’auteurs, concerts annulés, employés impayés..
En 2004, Jackson possède une fortune évaluée à 355 millions de dollars dont près de 200 millions de pertes.
L’AFFAIRE SONY-ATV MUSIC
En 2001, alors que Michael Jackson décide de poursuivre l’enregistrement du disque INVINCIBLE, il demande à Sony l’octroi d’un prêt d’argent en mettant en garantie financière les droits sur le catalogue Atv Music qui comprend les chansons des Beatles. Sony accorde donc ce prêt auprès de la Bank of America pour plus de 200 millions de dollars, un record pour la production d’un disque. L’emprunt doit permettre l’enregistrement et la promotion de l’album.
Or en 1995, Jackson avait cédé à Sony la moitié des parts du catalogue pour financer en partie les opérations de promotion de HISTORY. Jackson avait acquis le catalogue pour la somme de 47.5 millions de dollars et en 2002, sa valeur est d’environ 355 millions de dollars. La cession des droits à Sony leur avait alors coûté 95 millions de dollars. Aussi, la garantie du catalogue Beatles en 2001 permet alors à Sony (en cas de banqueroute du chanteur) de devenir actionnaire majoritaire dans le catalogue.
Et c’est en octobre 2001 que les ennuis commencent. L’album que tout le monde attendait depuis longtemps est retardé. D’autre part, Michael Jackson avait décidé depuis un certain temps déjà de quitter la maison de disque Sony et ce après l’album INVINCIBLE, qui devrait être le dernier. Jackson avait en effet émis un ras le bol quant au management impitoyable et brutal de Tommy Mottola, le patron coriace de Sony Music.
Il se trouve que ces droits sur le catalogue Atv rapporteraient bien plus à Sony Music que n’importe quel album de Michael Jackson et que le chanteur ayant émit le souhait de partir de sa maison de disque ne devient plus intéressant pour celle-ci. Donc Sony Music a décidé de saboter la promotion de INVINCIBLE afin que Michael Jackson ne puisse pas les rembourser et qu’il soit obliger de leur céder le catalogue Atv.
Il existe donc des preuves irréfutables pour dire que la promotion de INVINCIBLE a été un sabordage savamment orchestré pour s’accaparer les droits des Beatles.
1) Le manque de promotion d’INVINCIBLE est évident. Deux singles ont été sorti contre au moins cinq pour les précédents disques. Jackson envisageait de sortir le titre Unbreakable et un clip a même été envisagé mais sa maison de disque, sans raisons évidentes, a stipulé que de toutes manières ce serait « You Rock My World » le premier titre. Il semble évident que ce dernier a moins d’impact que « Unbreakable »
2) Le deuxième single « Cry » a aussi été imposé à Jackson et il n’a pas eu son mot à dire pour la pochette et le clip. Face à ce nouveau bras de fer, Sony a décidé, pour la première fois dans sa carrière, de ne pas faire figurer Michael Jackson dans un de ses clips.
3) Aucun des concerts du Madison Square Garden pour les 30 ans de sa carrière ne recevront de publicité. Ce qui est un comble malgré l’immense succès des concerts aux Etats-Unis
4) A l’occasion du concert de Washington, et pour les victimes du 11 septembre, Michael Jackson décide d’écrire le titre « What More Can I Give ». Un titre qui ne verra jamais le jour sous prétexte que le producteur du titre, F. Marc Schaffel est un producteur de renom dans l’industrie pornographique. Les rumeurs de pédophilie refont d’ailleurs à nouveau surface à ce moment là.
5) Invincible s’est vendu, les premiers mois de sa sortie, très rapidement, c’est d’ailleurs un record de ventes en un temps si court puis au bout de 5 mois plus rien…
6) Vers la fin mars 2002, Sony Music a supprimé Michel Jackson de leur ” priorité internationale”. Ce qui faisait seulement 5 mois après sa sortie, alors que l’album HiStory a été arrêté comme “une priorité internationale” vers la fin de 1997, plus de 2 ans après sa sortie. Or c’est avec cette nouvelle que Jackson accusa Mottola de vouloir saboter la promotion du disque et justifiant alors le remboursement de son emprunt en restituant le catalogue Beatles.
Pour cet album, quasiment aucun collectors n’ont été créés et que très peu de publicité alors que pour l’album HISTORY, une énorme statue de Michael Jackson avait été érigée. Et d’autre part à plusieurs reprises, Sony a interdit à Michael Jackson de chanter des titres d’INVINCIBLE au cours d’émissions de télévision. Pour que Sony rentre dans ses frais, il aurait fallu la vente de 7 millions d’albums or au moment du retrait de la promotion, il ne s’en est vendu « que 5 millions ».
Peu de temps après, il se tient à Los Angeles une série de manifestations en soutien à Jackson. Pour cette manifestation, Michael Jackson était également présent.
Michael a évoqué publiquement son conflit avec sony à 2 reprises : la 1ère fois à Londres en juin 2002 lors d’une soirée de fan.. où il a passé 2h30 dans la salle avec 5000 fans en délire ! (dont Florent Quilliot), et en juillet 2002 à New York (où il fait un discours un peu maladroit où il insulte Mottola de raciste, diabolique..) Il tient un discours très violent envers les maisons de disques. Pour lui elles sont racistes envers les chanteurs noirs et Michael Jackson cite comme exemple “James Brown, Mariah Carey et Sammy Davis Jr”. Il a encore une fois attaquer Mottola (président de Sony Music) en disant “il est un raciste et il est très, très, très diabolique”. Il demande à tous le monde de le soutenir car il a déclaré “si vous vous battez pour moi, vous vous battez pour tous les gens noirs, morts et vivants…. Nous devons mettre la fin à cette injustice incroyable.” Dans un autre discours il a également déclaré “Je suis fatigué de cette manipulation,« »La presse a manipulé la vérité. Ce sont des menteurs…” et selon lui c’est lorsqu’il a commencé a battre des records d’artistes comme Elvis Presley et les Beatles que la presse a lancé les rumeurs de toxicomanie, d’homosexualité, de pédophilie et de blanchissement volontaire de la peau. Il a dit “Ils ont tout fait pour retourner le public contre moi. C’est une conspiration.” Il a ajouté “je connais ma race. Lorsque je me regarde dans le miroir je sais que je suis noir.”
En 2001 paraît aussi PRODUCED BY GEORGE Martin, un coffret de 6 CDs qui comprend entre autres « Say, Say, Say ».
La bataille Sony fait rage pendant toute l’année 2002, mais à la surprise de tous en janvier 2003, Tommy Mottola démissionne de la direction de Sony Music. La bataille semble être réglée. Afin de clore le conflit Sony, Jackson apprend à sa grande surprise en 2003 qu’un best of doit sortir avec si possible un titre inédit. Il propose « What More Can I Give » en mémoire du 11 septembre mais Sony impose un autre titre « One More Chance ». Avec la parution du best of à la fin de l’année 2003, le conflit se termine officiellement avec Sony mais malgré tout Jackson doit toujours de l’argent à Sony Music et il se voit contraint de réduire ses dépenses qui avoisinent les 2 millions de dollars par mois. ++++
Mais un autre nuage sombre plane au dessus de Jackson et des droits des Beatles. En 2002, il apparaît avec son troisième enfant Prince Junior à la fenêtre d’un hôtel en Allemagne en tenant son fils au dessus du vide devant les journalistes. Les rumeurs de pédophilie reprennent de plus belle à ce moment là. Le 6 mais 2003, Paul McCartney ajoute de l’huile sur le feu en ajoutant avoir croisé dans un magasin de Los Angeles les enfants de Michael Jackson avec des masques sur la figure. Il déclare alors « Je suis désolé de voir des enfants grandir avec des masques ». Le lendemain, il reçoit un E-mail de Michael Jackson lui sommant de garder pour lui ses conseils en matière d’éducation. Paul relate l’affaire et semble avoir à nouveau envoyé un mail priant Jackson de lui restituer les droits Atv.
Or il se trouve qu’au delà des problèmes avec Sony Music, en Mai 2003 vont se succéder une série d’ennuis financiers pour la star. Ses anciens comptables lui réclament 12 millions de dollars d’honoraires qu’il est contraint de verser. Son comptable menaçant de révéler en effet des anecdotes croustillantes sur la vie de la star.
Mais le 20 novembre 2003, la police perquisitionne le ranch de Michael Jackson suite au dépôt de plainte de parents d’un enfant de douze ans. C’est à ce moment là aussi que paraît NUMBER OneS, la compilation qui réunit les succès de Michael Jackson. Comme le fit remarquer Paul McCartney, « on aurait pu rêver mieux comme promotion ». Le lendemain, Michael Jackson se rend, menottes aux mains à la police. Il verse une caution de 3 millions de dollars qui lui permet de recouvrer la liberté et son passeport lui est confisqué. Il promet que la vérité éclatera au tribunal. Et il accuse la police de vouloir saboter la promotion du disque. Le look de Michael Jackson est absolument stupéfiant. Il apparaît défiguré et certains le comparent à la créature de Frankenstein. Il n’est surtout à 45 ans que l’ombre de lui-même
Sony n’apprécie pas du tout cette situation et se remet à brandir la possibilité d’acquérir les droits Atv si les ventes de la compilation ne permettent pas de rembourser l’emprunt contracté. D’autant que Jackson est convoqué le 9 janvier 2004 pour un procès. Malgré tout, des rassemblements de fans s’organisent un peu partout dans le monde pour prouver le soutien à la star. Une manifestation a même lieu devant le siège de Sony Music à Paris pour protester contre les agissements de la maison de disque.
Michael Jackson lance un site Internet où il précise en temps réel tout ce dont on l’accuse. Le 19 décembre 2003, neuf chefs d’accusation sont portés contre lui dont notamment l’abus sexuel et le fait d’avoir fait boire de l’alcool à un mineur. Jackson n’assiste pas à la lecture des chefs d’accusation. Il envisage même de se rendre en Angleterre pour la promotion de NUMBER OneS mais il se ravise craignant un accueil défavorable.
Le 21 janvier 2004, Michael Jackson plaide non coupable et fait même quelques pas de danse devant les caméras qui l’attendent dehors. Mais ce qui inquiète surtout le grand public c’est que désormais, Michael Jackson serait dans l’incapacité de rembourser son emprunt à Sony. Et que ses frais de justice finissent par lui coûter trop cher. On reparle alors de la cession à Sony d’une partie des droits restants qui lui permettraient de devenir propriétaires du catalogue. Car en plus les déboires de Jackson ne permettent plus de rendre la star crédible auprès de ses banquiers. Et en 2004, Michael Jackson doit toujours 70 millions de dollars à Sony.
En dépit de toutes les accusations, le catalogue Atv tient le coup et même Paul McCartney et Yoko Ono préfèrent que ce catalogue reste la propriété de Michael Jackson que de Sony Music. Et pendant ce temps, les mesures de « Yesterday » et « A day in the life » sont toujours tributaires des déboires de la star pop la plus populaire. La suite ne peux être que passionnante….
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