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Paul McCartney a déclaré que le déni est la seule façon pour lui de faire face à la mort de John Lennon.

Paul McCartney a déclaré que le déni est la seule façon pour lui de faire face à la mort de John Lennon.

Paul McCartney sera toujours dans le déni de la mort de John Lennon. C’est son mécanisme d’adaptation. Paul n’arrive pas à accepter le fait que son ami de longue date, son partenaire de composition et son compagnon de groupe soient partis. Ils ont eu des hauts et des bas, comme d’autres membres du groupe ou amis, mais Paul et John avaient un lien spécial.

Paul McCartney a déclaré qu’un “révisionnisme” s’est produit après la mort de John Lennon.

Après que Mark David Chapman a abattu John devant son appartement de New York en 1980, Paul a été choqué, comme le reste du monde. Cependant, il a dû faire le deuil de son ami publiquement. Cela n’a pas été facile, surtout lorsque les fans ont commencé à le traiter différemment après la tragédie.

Rolling Stone l’a souligné lors de l’interview de Paul en 2001. “Il semblait qu’après la mort de John, les gens avaient souvent l’impression qu’une partie de ses louanges signifiait vous rabaisser”, ont-ils déclaré.

“A la minute où John est mort, il a commencé à y avoir un révisionnisme”, a expliqué Paul. “Il y avait des citations étranges, comme ‘John était le seul membre des Beatles’. Ou ‘Paul a réservé le studio’ – je ne veux pas savoir qui a dit quoi, mais cela a été attribué à quelqu’un qui en savait beaucoup plus.

“John était le Mozart, Paul était le Salieri. Comme si John était le vrai génie, et que j’étais juste le gars qui chantait ‘Yesterday’ – et j’ai eu la chance de le faire. Même avec John dans cette chanson [‘How Do You Sleep’], quand il a chanté, ‘La seule chose que tu as faite, c’était hier’.

“J’ai essayé de l’ignorer, mais ça s’est transformé en insécurité. Les gens disaient, ‘Paul, les gens savent’. J’ai dit : “Oui, mais qu’en sera-t-il dans 50 ans ? Si ce révisionnisme se répand, beaucoup de jeunes se demanderont s’il y avait un groupe avant Wings. Il se peut qu’à un moment donné, les gens ne le sachent pas.

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“Ce n’est qu’après avoir cessé de travailler ensemble que cette idée de qui a écrit quoi a refait surface.

“Vraiment, John m’a dit un jour : ‘Je me demande comment on se souviendra de moi’. J’étais un peu choqué. J’ai répondu : “Je vais te dire comment on se souviendra de toi : Tu es génial. Mais tu ne seras pas là. Ça n’aura aucune importance pour toi, alors ne t’en fais pas. Et je me suis dit, ‘Pourquoi il s’est mis à faire ça?’. Mais maintenant je comprends.”

Malgré les insécurités que Paul a développées après la mort de John, son ami lui manque.

Paul dit que le déni est la seule façon de faire face à la mort de John.

De manière compréhensible, Paul ne s’est toujours pas remis de la mort de John près de 45 ans plus tard.

En 2020, il a confié au Telegraph qu’il lui a été difficile d’accepter la mort de son ami, “à tel point que je ne peux pas vraiment y penser. Ça implose en quelque sorte. Que pouvez-vous penser à part la colère et le chagrin ? Comme pour tout deuil, la seule façon de s’en sortir est de se rappeler combien c’était bien avec John.

“Parce que je n’arrive pas à me remettre de cet acte insensé. Je ne peux pas y penser. Je suis sûr que c’est une forme de déni. Mais le déni est la seule façon dont je peux y faire face.”

Paul dit souvent “Bonjour” à John lorsqu’il passe devant le salon funéraire.

Selon The Telegraph, Paul passe souvent devant le salon funéraire de Frank Campbell, où le corps de John a été emmené après sa mort.

“Je ne passe jamais devant sans dire : ‘Très bien, John. Salut, John”, dit Paul. Il fait de même pour George Harrison, le seul autre Beatle décédé. Paul a déclaré à NPR que George lui avait offert un arbre. Depuis la mort de George en 2001, l’arbre est devenu très spécial pour Paul. Chaque fois qu’il passe devant, il salue George.

“C’est un grand sapin, et il est près de mon portail”, a expliqué Paul. En sortant de chez moi ce matin, je suis sorti de la voiture, j’ai fermé le portail, j’ai levé les yeux vers l’arbre et j’ai dit : “Salut, George”. Il est là, en pleine croissance. Au fil des ans, chaque fois que je le regarde, je me dis : ‘C’est l’arbre que George m’a donné’. George est entré dans cet arbre pour moi. J’espère qu’il en est heureux.”

Paul a également révélé qu’il consulte l’esprit de John pendant le processus d’écriture des chansons, tout comme il le faisait lorsque les deux hommes étaient membres du groupe. Paul n’oubliera jamais John ou George. Leurs esprits sont avec lui et le guident.

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