George Harrison a déclaré qu’il n’aimait pas les guitares parce qu’elles étaient sexuelles. Cependant, sa femme, Olivia, a déclaré qu’il caressait l’instrument aux formes arrondies comme s’il s’agissait d’une femme.
George Harrison est tombé amoureux des guitares à 10 ans.
Dans Here Comes the Sun : The Spiritual and Musical Journey of George Harrison, Joshua M. Greene écrit que dans l’un des premiers souvenirs de George, il était “debout sur un tabouret en cuir et chantait ‘One Meatball’ du chanteur folk Josh White au grand plaisir de sa famille”.
George inventait des chansons idiotes comme “I’m a Pink Toothbrush, You’re a Blue Toothbrush” et faisait du yodel avec Hank Williams sur “Blue Yodel 94”.
Lorsqu’il rentrait de l’école, il mettait des airs de Jimmie Rodgers, Big Bill Broonzy, Slim Whitman, et divers numéros de music-hall anglais.
George est né pour jouer. Heureusement, son ami lui propose de lui vendre une guitare pour débutant pour trois livres et dix shillings. Quand il en parle à sa mère, Louise, elle est heureuse de lui donner l’argent. Après avoir acheté la guitare, George reste debout toute la nuit pour s’exercer, parfois avec frustration. Sa mère s’assoit parfois avec lui pendant qu’il s’exerce et encourage George à continuer.
Bientôt, George ne pense plus qu’à la guitare. A l’école, il dessine l’instrument sur tous ses cahiers d’exercices. Quelques années plus tard, John Lennon et Paul McCartney l’invitent à rejoindre les Quarrymen, qui deviendront plus tard l’un des plus grands groupes de rock, les Beatles.
George n’aimait pas les guitares parce qu’elles étaient sexuelles
Au cours de sa carrière, George a écrit deux chansons sur les guitares, “While My Guitar Gently Weeps” des Beatles et son morceau Extra Texture, qui a servi de suite à la première, “This Guitar (Can’t Keep From Crying)”.
George a déclaré à Timothy White du Musician Magazine qu’il n’avait pas écrit ces chansons parce qu’il pensait que l’instrument était sexuel.
“Concernant mes chansons ‘Guitars’, si vous êtes un guitariste, les guitares exercent une véritable fascination et il est agréable d’avoir des chansons à leur sujet”, a déclaré George. “J’ai récemment vu une émission sur la guitare à la télévision en Angleterre et on y parlait du caractère phallique et sexuel de la guitare.
“Peut-être que c’est le cas. Je ne sais pas dans mon cas, mais depuis que je suis enfant, j’aime la guitare et les chansons qui en parlent, comme ‘Lucille’ de B.B. King”.
George a ajouté qu’une partie de la raison pour laquelle il a écrit “This Guitar (Can’t Keep From Crying)” était qu’il n’était pas satisfait de “While My Guitar Gently Weeps”. Il pensait que les versions live de la chanson étaient meilleures que l’enregistrement original.
Sa femme, Olivia, a écrit un poème intitulé “Her or Me” sur son amour de la guitare.
Dans une interview avec AARP, la veuve de George, Olivia, a parlé de son nouveau poème, “Her or Me”. Il s’agit de l’amour de George pour elle et pour ses guitares et de la façon dont ils étaient identiques.
Sur son site Web, le poème se lit comme suit : “Une guitare silencieuse, parfois ignorée/ Puis caressée et grattée/ Il est tombé amoureux une fois de plus/ Ronde et galbée comme une femme, voyez-vous/ Je me suis demandée s’il l’aimait beaucoup plus que moi”.
Cependant, Olivia ne s’est jamais sentie éclipsée ou jalouse de la dévotion de son mari pour ses guitares ou sa musique. Elle lui a donné les outils pour écrire ses chansons et était en admiration devant son écriture.
George disait toujours : “Ce n’est pas une compétition”, explique Olivia. “J’ai tellement de respect pour les artistes et le processus de création. Ce don est dévorant et occupe une place qui flotte au-dessus. Vous savez qu’il vient d’un endroit qu’ils ne connaissent même pas.
“J’en ai fait l’expérience lorsque j’ai écrit ce livre [son nouveau recueil de poésie, Came the Lightening]. Si nous étions en vacances et que George commençait à écrire une chanson, je lui tendais immédiatement un crayon ou du papier. Je n’en ai jamais été jalouse. J’étais en admiration devant ça.”
George ne se considérait pas comme le meilleur guitariste, mais il aimait profondément cet instrument. En grattant le manche d’une guitare, George se connectait à Dieu.
