Au milieu des années 1960, George Harrison s’est consacré de tout cœur à la spiritualité. Il expliquait que c’était une échappatoire à la pression de la célébrité, et il a pratiqué sa spiritualité pour le reste de sa vie. Pour certains de ses amis, cependant, ses nouvelles pratiques spirituelles étaient irritantes. Ils l’auraient appelé “His Lectureship” dans le dos de Harrison.
Le Beatle a embrassé la spiritualité au milieu des années 1960.
Harrison a vécu dans l’œil du public pendant la majeure partie de sa vie, mais il a commencé à se lasser de la célébrité quelques années seulement après avoir rejoint les Beatles. Il était jeune et il lui était difficile d’imaginer une vie en dehors de la célébrité. Sa spiritualité lui a permis de le faire.
“Ce n’est que lorsque l’expérience des années 60 a vraiment frappé”, a-t-il déclaré en 1982, selon The Guardian. “Vous savez, avoir eu du succès, rencontrer toutes les personnes que l’on pensait dignes d’être rencontrées et découvrir qu’elles n’en valaient pas la peine, et avoir eu plus de disques à succès que tout le monde et l’avoir fait plus grand que tout le monde. C’était comme atteindre le sommet d’un mur, puis regarder par-dessus et voir qu’il y a tellement plus de choses de l’autre côté. J’ai donc senti qu’il était de mon devoir de dire : “Oh, OK, vous pensez peut-être que c’est tout ce dont vous avez besoin – être riche et célèbre – mais en fait, ce n’est pas le cas”.
Selon sa première épouse, Pattie Boyd, il oscillait entre des périodes de spiritualité et des périodes de fête.
“Il était spirituel et propre et méditait pendant des heures et des heures, sans aucune chance de normalité”, a-t-elle écrit dans le livre Wonderful Tonight. “Pendant ces périodes, il était totalement replié sur lui-même et je me sentais seule et isolée. Puis, comme si tous les plaisirs de la chair étaient trop difficiles à résister, il arrêtait de méditer, sniffait de la coke, s’amusait, flirtait et faisait la fête. Même si c’était plus agréable, il n’y avait pas de normalité là-dedans non plus.”
Les amis de George Harrison le taquinaient sur sa spiritualité
Harrison a expliqué que parfois, sa pratique spirituelle lui donnait l’impression de tourner en rond.
“J’ai l’impression de tourner en rond”, a-t-il dit, selon le livre George Harrison : Behind the Locked Door de Graeme Thomson. “J’ai des périodes où je ne peux tout simplement pas m’arrêter de chanter, et puis d’autres périodes où, vous savez, je redeviens un démon.”
Certains de ses amis se sont irrités de la façon dont Harrison parlait de sa spiritualité lorsqu’il était dans des périodes où il était concentré sur celle-ci. Ils ont commencé à se référer à lui en tant que “son conférencier” derrière son dos. Bien que Harrison n’en ait peut-être pas eu conscience, il a reconnu qu’il irritait certaines personnes.
“Je trouve que maintenant je mets les gens en colère”, a-t-il dit. “Je provoque une mauvaise réaction. Plus l’engagement de ma part est fort, plus l’animosité devient forte. Et je ne suis pas sûr que tout s’équilibre au final, que le fait d’atteindre cette seule personne vaille les dix ou vingt qui s’énervent contre vous.”
Les amis de George Harrison ont dit que sa personnalité privée était très différente de sa personnalité publique.
Bien que Harrison ait pu frustrer certains de ses amis, d’autres ont dit qu’il était amusant à côtoyer. Tom Petty, un ami proche de Harrison, a déclaré que sa réputation de “Beatle tranquille” n’était pas tout à fait exacte.
“Il ne se taisait jamais”, a déclaré Petty à Rolling Stone. “Il était le meilleur hangar que vous puissiez imaginer”.
Harrison comptait un certain nombre de noms célèbres parmi ses amis proches.
