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Quand Liam Neeson est devenu une rockstar grâce à « Taken »

Liam Neeson, acteur reconnu mais discret, a connu une explosion de popularité en 2008 avec « Taken ». Ce thriller d’action a relancé sa carrière et lui a valu une reconnaissance mondiale, notamment en Corée du Sud, où il a connu un engouement digne de la Beatlemania. Pourtant, le rôle de Bryan Mills aurait pu lui échapper, initialement proposé à Jeff Bridges. Grâce au succès de « Taken », Neeson est devenu une icône du cinéma d’action, bien que jamais aucun autre de ses films n’ait égalé cette frénésie.


Lorsqu’on évoque Liam Neeson, on pense immédiatement à ses rôles marquants dans des films aussi divers que « La Liste de Schindler », « Star Wars : La Menace fantôme » ou encore la saga « Taken ». Avec une carrière de plus de quarante ans, il est l’un des visages les plus reconnaissables du cinéma mondial. Pourtant, il n’a jamais été de ceux qui déchaînent des foules hystériques sur leur passage. Du moins, jusqu’à ce qu’un film vienne bouleverser cette donne.

En 2008, la sortie de « Taken » a fait entrer Liam Neeson dans une nouvelle dimension. Ce thriller d’action franco-américain, réalisé par Pierre Morel et produit par Luc Besson, a non seulement relancé la carrière de l’acteur, mais lui a aussi offert une reconnaissance qu’il n’avait jamais connue auparavant. Mais ce que personne n’avait anticipé, pas même Neeson lui-même, c’est l’ampleur du succès du film en Corée du Sud. C’est dans ce pays que l’acteur a, pour la première fois, ressenti un engouement digne de la Beatlemania.

Une surprise totale pour l’acteur

« Nous étions tous vraiment surpris par le succès de « Taken » », confiait Liam Neeson en 2012 lors d’une interview avec Collider, à l’occasion de la sortie de « Taken 2 ». « Je revenais juste de Corée du Sud, où le premier film avait eu un succès incroyable. Je me suis senti comme l’un des Beatles, honnêtement. Et c’étaient tous des jeunes, des gosses de 16, 20 ans, des garçons et des filles, qui devenaient fous. Ils ne pouvaient pas attendre de voir « Taken 2″. »

Si l’acteur semblait presque incrédule face à cette soudaine popularité, il ne faisait pourtant qu’acter une vérité statistique : la Corée du Sud a été, après les États-Unis, le plus grand marché pour « Taken ». Le film a engrangé près d’un quart de milliard de dollars dans le monde, un chiffre vertigineux pour un projet initialement destiné à une sortie en vidéo.

Un rôle qui aurait pu lui échapper

Ce qui rend ce succès encore plus inattendu, c’est que Neeson n’était pas le premier choix pour incarner Bryan Mills, cet ancien agent des services secrets prêt à tout pour sauver sa fille kidnappée. Le rôle devait initialement échoir à Jeff Bridges, qui a finalement décliné. Avec le recul, difficile d’imaginer quelqu’un d’autre que Neeson dans la peau de ce père vengeur, imposant par son charisme et sa voix profonde, mais aussi par cette brutalité contenue qui donne toute sa force au personnage.

Le succès de « Taken » a transformé Liam Neeson en une icône de l’action, un statut qu’il a consolidé avec d’autres films du même registre, comme « Sans Identité », « Non-Stop » ou « The Commuter ». Mais jamais, pas même avec la reconnaissance obtenue pour son rôle poignant dans « La Liste de Schindler », il n’avait connu un tel déferlement d’enthousiasme populaire.

Une Beatlemania moderne ?

Comparer l’engouement pour « Taken » à la Beatlemania peut paraître exagéré, mais il faut replacer les faits dans leur contexte. La Corée du Sud est un pays où la culture populaire occupe une place centrale et où l’industrie cinématographique est florissante. Les stars y sont adulées, et les films occidentaux qui trouvent un écho auprès du public peuvent donner lieu à un véritable culte. « Taken » s’est inséré dans cet univers avec une facilité déconcertante, faisant de Neeson une icône inattendue.

Si les foules hurlantes qui l’accueillaient à Séoul n’étaient pas aussi massives que celles qui suivaient les Fab Four dans les années 1960, l’effet était le même : une ferveur quasi-mystique, une hystérie collective qui semblait avoir pris l’acteur au dépourvu. Dans une industrie du cinéma où les fans sont souvent dévoués à une franchise plus qu’à un acteur, voir une figure comme Neeson déclencher une telle passion est un phénomène rare.

Un statut consolidé mais jamais égalé

Après « Taken », Liam Neeson n’a jamais tout à fait retrouvé ce niveau d’engouement. Si ses films d’action ont continué à rencontrer un certain succès, aucun n’a suscité un tel raz-de-marée. Peut-être parce que « Taken » représentait quelque chose d’unique : une alchimie parfaite entre un scénario simple mais efficace, une réalisation percutante et une performance inoubliable de son acteur principal.

Quoi qu’il en soit, Liam Neeson a eu son moment de gloire, celui où, l’espace d’un instant, il s’est senti comme un Beatle. Et même si la vague s’est estompée, l’empreinte laissée par « Taken » demeure indélébile dans l’histoire du cinéma d’action moderne.

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