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L’histoire secrète de Revolver des Beatles qui fête ses 50 ans

Il y a un demi-siècle, précisément le 5 août 1966 au Royaume-Uni, le légendaire groupe britannique dévoilait un 33 tours dont la pochette était signée Klaus Voormann. Avec le recul, on s’aperçoit que cet album aura chamboulé l’âme du rock’n roll.

En voilà un bel anniversaire, Revolver, le septième album des Beatles a fêté ses 50 ans le 5 août dernier. Le vinyl a été enregistré entre les mois d’avril et juin aux studios EMI à Londres. Plus de quatorze chansons ont été composées et se définissent comme l’apothéose d’un an de recherche créative déjà entamée avec leur précédent album, Rubber Soul.

Revolver a été classé comme le troisième meilleur album de tous les temps, dans un palmarès établi par le magazine américain Rolling Stone. On le retrouve derrière l’album Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band considéré par beaucoup de fans comme le meilleur disque des Beatles et Pet Sounds des Beach Boys.

Le disque contient quelques-unes des chansons les plus emblématiques des Fab Four. On ne compte plus les mélomanes qui se sont extasiés en écoutant Eleanor Rigby, Tomorrow Never Knows, ou encore Here, There and Everywhere. La pochette de l’album a été réalisée par le bassiste allemand Klaus Voorman. Il a utilisé des photos que le groupe lui a donné pour en faire un collage surprenant, qui a marqué son temps.

L’album aurait pu s’appeler Magic Circles ou Pendulum

 

Revolver aurait pu porter un tout autre nom. John Lennon et Paul McCartney pensaient titrer leur album Magic Circles, Beatles on Safari ou encore Pendulum. Finalement, il décidèrent de titrer leur dernière œuvre comme la fameuse arme de Smith&Wesson en référence au mouvement circulaire et rotatif d’un vinyl sur une platine.

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La chanson I’m Only Sleeping est réputée pour contenir le premier solo de guitare inversé de l’histoire du rock. Comment Paul McCartney a-t-il fait pour découvrir cette technique? Selon lui, le groupe était en train d’enregistrer le solo de guitare de George Harrison lorsque le technicien chargé du magnétophone mit la bande à l’envers. «Ça jouait à l’envers, bordel qu’est-ce qui se passe? Cet effet! Personne n’avait encore entendu de choses à l’envers. On s’est tous dit: mon dieu, c’est fantastique, on peut faire ça pour de bon et notre producteur a approuvé notre décision», peut-on lire sur le site du Liverpool Echo.

Les titres de Revolver dégagent tellement d’optimisme que la chanson de Paul McCartney, Good Day Sunshine, a été choisie plusieurs fois pour accompagner le lancement de plusieurs missions spatiales. Le Britannique a même joué cette musique en live pour l’équipe de la Station Spatiale Internationale en novembre 2005.

La fin des tournées des Beatles

 

La sortie de Revolver a aussi marqué la fin des spectacles et tournées des Beatles, qui ont décidé de quitter la scène pendant l’été 1966. «Le travail en studio les a amenés à créer une musique qui n’était pas centrée sur la performance sur scène. Ils ont réalisé, lorsqu’ils sont partis en tournée pour cet album, qu’ils étaient incapables de jouer la majorité des pièces de Revolver et c’est l’une des raisons qui les ont amenés à ne plus donner de spectacle», a précisé Gilles Valiquette pour le site canadien Journal de Québec.

Les Beatles étaient aussi continuellement harcelés par des fans hystériques et n’avaient plus de vie privée. Pendant leurs concerts, les hurlements du public couvraient leur voix. De nombreux fans de l’époque déploraient le brouhaha continuel de jeunes filles qui hurlaient leur amour aux Beatles. John Lennon, exaspéré chantait souvent n’importe quoi parce qu’il savait que les gens ne les écoutaient pas.

Eleanor Rigby, chanson atypique

 

Quant à Eleanor Rigby, chanson atypique qui témoigne de la nouvelle direction prise par le groupe, elle fait clairement entrer en scène leur producteur George Martin, qualifié de «cinquième Beatles». C’est lui qui apporte au morceau une contribution essentielle, en écrivant la partition pour le double quatuor à cordes qui accompagne la voix de Paul McCartney. Même si McCartney affirme avoir créé un nom de personnage fictif, il n’exclut pas la possibilité d’avoir été inspiré, «inconsciemment», par une influence extérieure.

C’est ainsi que dans les années 80, une tombe gravée au nom d’Eleanor Rigby est découverte dans le cimetière de la St. Peter’s Parish Church de Woolton, à Liverpool, non loin de l’endroit où, à l’été 1957, eut lieu la première et décisive rencontre entre Paul McCartney et John Lennon lors d’une kermesse paroissiale.

Les arrangements à cordes de cette mélancolique chanson (qui ont été inspirés à George Martin par la musique de Bernard Hermann sur le film de Truffaut Farhenheit 451) permettent soudain à McCartney d’envisager sa carrière en dehors de la pop musique, et de se tourner vers des compositions plus sérieuses… Aujourd’hui encore, ce morceau classique tranche très clairement avec des tubes plus virevoltants tels que Love Me Do ou encore She Loves you, enregistrés seulement… quatre ans auparavant.

Source : lefigaro

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