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Paul McCartney a 80 ans : découvrez la délirante fake news autour de sa mort

Paul McCartney a 80 ans : découvrez la délirante fake news autour de sa mort

Alors que l’ex-Beatles fête ce samedi 18 juin ses 80 ans, retour sur cette folle rumeur qui donnait Paul McCartney mort depuis 1966.

On n’a pas tous les jours (quatre fois) vingt ans ! Ce samedi 18 juin au matin, Paul McCartney s’est réveillé dans la peau de l’octogénaire fringant qu’il est désormais. Ce qui ne l’empêche pas de continuer de chanter sans répit, comme il vient de le faire durant sa nouvelle tournée américaine qui a pris fin jeudi 16 juin, en attendant le début de l’européenne qui le 28 novembre fera escale à La Défense Arena.

Marié trois fois, père de cinq enfants, dont une adoptée, grand-père à sept reprises, Paul McCartney continue de faire vivre sur scène l’esprit des Beatles auxquels il doit son exceptionnelle popularité, aujourd’hui encore, grâce au succès du documentaire Get Back diffusé cet hiver sur Disney+ qui lui vaut l’admiration d’une nouvelle génération de fans.

A la tête d’une fortune estimée à 952 millions d’euros selon la liste annuelle du Sunday Times, Paul McCartney ne court plus après l’argent, mais bien après une sorte d’éternelle jeunesse grâce aux chansons composées avec son “frère” John Lennon. Pourtant, pour une poignée de complotistes amateurs de théories folles, Paul McCartney est mort en octobre 1966 dans un accident de voiture, cela ne fait aucun doute pour eux. Depuis, c’est un sosie casté à l’époque par John Lennon (disparu en 1980), George Harrison (mort en 2001) et Ringo Starr (81 ans bientôt) qui assure le service après-vente.

Jeux de pistes et théories
Cette fake news, à l’époque on disait rumeur, trouve son origine dans les élucubrations d’un disc-jockey américain d’une radio de Détroit, Michigan : Russ Gibb. C’est lui qui, alerté par des auditeurs qui disent avoir trouvé un faisceau d’indices en inspectant la pochette de l’album Abbey Road, va donner vie à cette histoire idiote, mais fascinante à l’époque qui assure : Paul Is Dead.

Abbey Road, c’est l’album qui montre les Beatles traversant un passage clouté du centre de Londres sur lequel des millions de touristes se font encore photographier aujourd’hui, au péril de leur vie. Gibb y a vu une foule de messages cachés attestant du décès du bassiste des Beatles. Comme par exemple le fait que Ringo soit habillé de noir en mode prêtre, quand John est en costume blanc, la couleur du deuil en Inde ou en Chine. Selon cette même logique, personne ne s’étonne qu’Harrison porte un Jean, tenue de travail du fossoyeur. Surtout Paul est lui pieds nus, comme les morts enterrés en Inde. De surcroît, il tient une cigarette de la main droite quand tout le monde savait que le vrai Paul était gaucher. Mais Gibb va encore plus loin : la plaque de la la voiture blanche sur le trottoir, est immatriculée “LMW 28 IF”; ce qui selon lui signifie “Living McCartney Would be 28 If”, soit “Paul McCartney, vivant, aurait 28 ans si…”. Et ainsi de suite, quand une simple vérification lui aurait permis de voir qu’il se trompait puisque Sir Paul en avait à l’époque 27.

Pris à leur propre jeu, les amateurs de jeux de pistes trouvaient tout autant de “preuves” sur les pochettes et les enregistrements antérieurs ; comme par exemple à la fin de la chanson Strawberry Fields ils sont persuadés d’entendre Lennon dire d’une voix morne “I Berry Paul” (J’ai enterré Paul), quand en fait il dit “I’m very bored” ce qui signifie “Je m’ennuie grave”. Et ça va durer ainsi pendant des années.

La boutique Beatles : goodies, gadgets, instruments de musique

Depuis l’avènement d’internet, les complotistes ont étoffé leur théorie, vidéos à l’appui, affirmant par exemple que Paul et “Faul” (le faux Paul) n’ont pas du tout les mêmes lobes d’oreilles…? Cependant, il arrive qu’au départ d’une rumeur il y ait une part de vérité. Et en effet, en 1966, Paul McCartney avait bien fait une chute en vélomoteur, mais sans gravité : une lèvre fendue et une dent cassée qui durant un temps l’avait conduit à se laisser pousser la moustache, incitant ses potes de groupe à faire de même et à lancer sans le vouloir une nouvelle mode… Mais il est un autre fait avéré, rapporté par Bruce Spizer, un avocat américain, auteur de quelques bouquins de référence sur les Beatles : le 1e avril 1966, le magazine Goldmine avait publié un poisson gros comme l’estuaire de la Tamise dans lequel il était dit que Brian Epstein, inquiet par la baisse de popularité de ses poulains avait suggéré de créer des indices de la mort accidentelle d’un des Beatles pour rallumer la flamme.

Durant tout ce temps, les Beatles laisseront courir la rumeur qui ponctuellement les amuse comme le rappelle le site Yellow-Sub.net. McCartney le premier : « Qu’est-ce que j’apprends ? Je suis mort ? Pourquoi suis-je toujours le dernier à être mis au courant de tout ? ». En 1993, il y ferait une allusion ironique en pastichant la photo de Abbey Road, sur le même passage piéton. Paul, accompagné de son chien, passe devant une voiture blanche au numéro d’immatriculation « 51 IS » laquelle atteste de son âge à l’époque. Le titre du disque ? Clin d’oeil la encore : Paul is live, qu’on peut traduire par Paul en public (le disque avait été enregistré durant une tournée) et aussi “Paul est vivant”. Et il l’est toujours. La seule chose qui est sûre est que le relayeur de ce complot rock, Russ Gibb, est lui bien mort, en avril 2019.

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