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En mono ou en stéréo, faites votre choix

{Le 4 septembre 1962, les Beatles entrent aux EMI Studios, à Londres, rebaptisés Abbey Road Studios en 1969. Le 1er avril 1970, Ringo Starr est le seul présent, au même endroit, pour finaliser une piste de batterie. D’une date à l’autre, le catalogue phonographique officiellement publié des Beatles a conquis le monde, deux cent dix-huit chansons (dont une poignée de reprises) devenues pour la plupart des classiques, du rock basique des débuts au summum de l’orfèvrerie pop, du minimalisme folk-rock à la luxuriance du psychédélisme.}

Ce patrimoine représente 525 minutes de musique (8 heures et 45 minutes), durée officiellement annoncée par les concepteurs de l’édition remasterisée sur support CD. A retrouver dans deux coffrets, un mono et un stéréo et en édition individuelle pour les albums stéréo de Please Please Me (1963) à Let It Be (1970), avec le slogan “Les Beatles comme vous ne les avez jamais entendus !”. Ce qui fut vérifié à partir d’une sélection d’une cinquantaine de chansons de toutes les périodes – tubes ou titres moins connus, lors d’une comparaison, à la maison, à partir des pressages 33-tours et 45-tours originaux (anglais sauf pour Magical Mystery Tour, dans sa version album américaine de 1967) et l’édition en CD de 1987.
Premier constat, le CD 1987 est bon à remiser. Le son 2009 est plus chaud et dense, sans résonances métalliques, la présence musicale est renforcée sans accentuation du relief ou poussée en décibels. Les harmoniques et des détails instrumentaux ressortent. Même qualité dans la comparaison avec les pressages vinyles. En faisant abstraction des bruits de surface et grattements propres à l’écoute des 33 et 45-tours, le son vinyle est respecté. Pas question ici de nostalgie, juste de rapprochement avec la manière dont la musique des Beatles a été entendue lors de sa première diffusion.
L’édition CD mono va jusqu’à l’album blanc, The Beatles (1968). En édition limitée, plus coûteuse, elle s’impose. Pour une même musique mais qui s’entend différemment et la (re) découverte, en particulier avec les albums les plus “fous” – Revolver (1966), Sgt. Pepper’s… (1967) et Magical Mystery Tour -, des parties vocales mises en avant par moments, des effets de studios inattendus, des instruments qui se détachent. Et globalement une énergie sonore plus concentrée. En stéréo les Beatles sont plus pop, en mono plus rock. Et toujours aussi uniques.
{Source : Le Monde}

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