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Les Fab Four enfin réunis!

Les Beatles sont de retour. Si physiquement ils sont absents de la scène culturelle, ils continuent toutefois à nourrir l?imaginaire collectif de la planète. La preuve : le fabuleux Love, hommage du Cirque du Soleil au Fab Four, dont le témoignage cinématographique All Together Now arrive ce week-end sur les écrans montréalais. Il sera disponible en DVD dès le 20 octobre.
«Il faut absolument aller le voir dans une salle de cinéma. L?émotion qu?on retrouve dans le spectacle passe beaucoup mieux sur grand écran», plaide le réalisateur Adrian Wills qui insiste sur le terme émotion. «C?est ce qui a guidé notre travail. Toutefois, All Together Now ne parle pas que de ça. Il traite aussi de la famille, à travers les Beatles, qui comme une famille, ont connu des querelles, des froids et des retrouvailles et à travers la relation entre George Martin et son fils Giles», rajoute le Montréalais. Un sujet parfait pour un cirque axé lui aussi sur le concept de la famille. «Nous étions vraiment dans une cellule familiale et ça se reflète même dans la composition de l?équipe de tournage. Ce sont tous des amis avec qui je partage mes espoirs, mes attentes, mes frustrations, etc.»
All Together Now aborde les différentes étapes du processus créatif du spectacle ? des premières esquisses musicales de Sir George Martin aux expérimentations circassiennes du metteur en scène Dominic Champagne ? entrecoupées des réactions des membres de l?entourage des quatre garçons dans le vent. Une facture dynamique, fascinante et pleine de vie. «Nous ne voulions pas faire un documentaire classique et distant. Nous désirions capter l?ambiance, saisir des instantanés d?émotions et les restituer aux spectateurs pour qu?ils les vivent», explique celui qui a convaincu tous les participants de porter des micros, histoire de refléter toute la folie de l?aventure Love. «Plusieurs spectateurs sont venus me voir après le visionnement pour me parler du film. J?avais l?impression qu?ils retrouvaient une partie de leur famille», rajoute le Montréalais très fier de ces réactions.
Ce n?est pas la faute de Yoko
«Ils s?y reconnaissent peut-être parce que le montage a été fait au gré de mes feelings et de ceux de la monteuse Heidi Haines. Nous nous sommes laissés bercer par la musique et les images.»
Un procédé qui n?est pas sans nous rappeler les tâtonnements «beatlesque» qui ont débouché sur les chansons mémorables du Sgt Pepper?s Lonely Hearts Club Band. La comparaison fait sourire le réalisateur. «Cette méthode nous permettait de montrer qu?ils étaient avant tout des humains et ça, on l?oublie trop souvent.
Imaginez, depuis toujours Yoko Ono doit vivre avec les remontrances des aficionados qui l?accusent d?avoir brisé le groupe, pourtant personne ne la connaît vraiment. C?est un documentaire où les ex­traits de musique parlent d?eux et non pas du mythe», conclut le réalisateur toujours étonné de la grande chance qui lui a été donnée de réaliser un film sur les Beatles.

Source : ROBERT LAPLANTE, MÉTRO

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