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Paul McCartney: «Je suis fier d’avoir été un des Beatles»

Toute la carrière solo de Sir Paul McCartney rassemblée dans un triple DVD magnifique. Avant son concert mythique qu’il a donné à l’Olympia le 25 octobre dernier, il s’est prêté avec bonne humeur au jeu des questions-réponses
McCartney à l’Olympia? C’était l’un des événements de la rentrée. Et pour cause. Sir Paul ne s’y était plus produit depuis… 1964. C’était alors avec les Beatles, en première partie de Sylvie Vartan. «C’est tellement bon d’y revenir, souligne-t-il. Je me souviens très bien de notre concert avant Sylvie Vartan. A chaque fois que je viens à Paris en touriste, je passe devant l’Olympia et me rappelle ce moment.» Huit ans plus tard, il revenait dans les lieux, avec les Wings cette fois, le groupe qu’il avait composé avec sa femme, Linda. Comme un clin d’oeil à celle qu’il a tant aimée, Paul McCartney vient de réunir dans un coffret de trois DVD l’intégrale des clips de sa carrière solo. On y découvre des facettes oubliées de Macca et surtout, le bonheur avec Linda.
Le rendez-vous des people
Le 22 octobre dernier, tout ce qui compte de people s’était donné rendez-vous à l’Olympia. On pouvait y croiser entre autres Roberto Begnini, Marianne Faithfull, Philippe Douste-Blazy, Raphaël, Laurent Voulzy, M ou Henri Salvador. Ce soir-là, dans la salle, personne ne s’est assis. Du premier titre – un sublime «Blackbird», interprété seul, devant le rideau rouge de la scène de l’Olympia – jusqu’au rappel «Get Back», la foule aura vibré sous la classe impétueuse de McCartney. Du vrai bonheur. Auparavant, le chanteur se prêtait au jeu des questions, avec une bonne dose d’humour. Quand on lui demande si c’est mieux d’être artiste aujourd’hui qu’hier, il rétorque: «C’est différent. Il y a quarante ans, c’était nouveau et très excitant. Aujourd’hui, c’est toujours excitant mais ce n’est plus nouveau… Mais je suis ravi de faire encore partie de ce milieu musical. Ce qui a changé? Avant, on avait des cassettes, aujourd’hui, on télécharge!»
Il n’hésite pas à envoyer des piques, comme à cette journaliste suédoise qui lui demande comment sera la bande originale qu’il va composer pour le prochain «Shrek»: «J’adore «Shrek» (ndlr.: il imite le personnage… hilarant!) mais vous n’inventeriez pas toutes vos questions vous?», lance-t-il dans un demi-sourire.
Son actualité? Le magnifique coffret «The McCartney Years», regroupant l’intégrale des clips de sa carrière solo, agrémentée de deux heures de concert. On pourrait d’ailleurs se demander si les Beatles n’occultent pas sa carrière solo. «C’est bien que ces DVD sortent aujourd’hui car ils montrent mon travail en solo et avec les Wings, raconte-il, mais je ne suis pas du tout inquiet que les Beatles fassent de l’ombre à ma carrière solo. Quand j’ai commencé les Wings, je voulais faire quelque chose de différent. J’étais ennuyé de devoir faire du Beatles. Aujourd’hui, j’en fais plus volontiers. Et je suis très fier d’avoir été dans les Beatles. Mais je suis très content d’avoir une carrière solo.»
Les Beatles, c’est devenu une véritable institution, si bien qu’un musée a été créé à Liverpool. Mais ce n’est pas le lieu de balade préféré de Macca… «Un musée? Ça me fiche la trouille! C’est bien pour le public, mais pour moi, c’est un peu tordu. Ma propre maison est déjà un musée!», rit-il. Simple chemise sur un simple jean, Paul McCartney privilégie le naturel. Tout en restant très classe.
Distribué par Starbucks
Son dernier album, «Memory Almost Full», a été le premier (avant Bob Dylan) à être distribué par la chaîne de café Starbucks. Mais en quoi une chaîne de café vend mieux un artiste qu’EMI? «Vous savez, EMI ne vend pas de musiques, ce sont les magasins qui le font. Aujourd’hui, le business a changé. Les maisons de disques sortent tellement d’artistes qu’elles n’ont plus de temps à t’accorder. Starbucks m’a contacté en me disant qu’ils adoraient mon disque. Ils étaient vraiment passionnés et ils avaient très envie de le vendre. Je n’avais pas vu ça depuis longtemps. Alors qu’on bâille et qu’on s’ennuie dans les maisons de disques, là, on était excités. Starbucks a plus de 400 magasins en Chine, c’est un bon moyen d’aller directement vers les gens. Et puis, je peux avoir un «soya latte»!» conclut-il dans un rire.

Source : Karine Vouillamoz

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