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The Beatles : les 33 T plaisent toujours autant !

IL Y A VINGT ANS, les vieux 33 tours partaient à la poubelle. Aujourd’hui, ils retrouvent une nouvelle jeunesse dans le commerce et lors de salons comme le Midisc (le Marché international des disques de collection) qui se tient jusqu’à ce soir à l’espace Champerret (Paris XVII e ). Le Midisc est une sorte de marché des souvenirs, un bric-à-brac magique au doux parfum de nostalgie. On y trouve de tout, de la carte postale au DVD, du musette au métal, et surtout des 33 tours, dans tous les genres et pour tous les goûts. Les passionnés, de tous âges, viennent de loin dans l’espoir d’y dénicher des trésors, avec sandwichs, pack de bière et même thermos de vin chaud, car la journée n’est pas de trop pour fouiller dans les nombreux bacs posés à même les tréteaux. Les prix jouent au yo-yo. Si les « basiques » oscillent de 1 à 40 ?, les pièces rares comme un album de Dalida peut grimper jusqu’à 78 ? ou 1 500 ? pour une pièce rare comme le disque des Beatles en concert à Paris…

Les chanteurs branchés s’y mettent aussi Les fans de Johnny connaissent tous Josette. Longtemps, elle a été sa secrétaire. Quand elle a cessé de travailler, ils sont restés bons amis et elle a monté son affaire. Johnny l’avertit quand un disquaire se sépare d’un ancien stock, ce qui lui permet de disposer d’une marchandise particulièrement fournie. Juste en face, Jacques Moreau, alias Jacky Brocante, connaît tout du marché du vinyle. Il tient cette passion de son père, qui collectionnait lui-même les vieux 78 tours. « On voit de plus en plus de monde, remarque-t-il. Le plus souvent, des hommes, nostalgiques des années soixante, mais aussi des jeunes, à la recherche d’un cadeau pour leur mère et même pour eux. » Certains artistes sont particulièrement recherchés : Johnny, Sylvie Vartan, Sheila, France Gall, Dalida pour les années soixante ; Elvis Presley, les Beatles, les Stones, Jimmy Hendrix pour les étrangers. L’engouement monte aussi pour les artistes plus jeunes comme Mylène Farmer ou Jean-Jacques Goldman qui font graver leurs nouveaux albums sur vinyle. Car le phénomène ne touche pas que les vieux collectionneurs. Le support, chassé par l’explosion du CD dans les années quatre-vingt, retrouve les faveurs d’un public de plus en plus large qui n’hésite pas à investir dans l’achat d’une nouvelle platine. « Le son est différent, souligne Jacques Moreau. Pour des raisons de compression au moment de la gravure, il est plus chaud, plus vivant. La pochette en carton offre aussi d’autres émotions que l’emballage plastique du CD. C’est un réservoir à émotions. » La preuve : les chanteurs les plus branchés retrouvent le goût des bonnes vieilles galettes noires. Les derniers enregistrements en public de Manu Chao et de Yann Tiersen sont disponibles sous cette forme. Tout comme « l’Imprudence » d’Alain Bashung ou le « Greatest Hits » de Björk. Et même les derniers albums CD de Johnny, l’idole des vinyles, qui sort le 21 janvier prochain un nouveau maxi-vinyle, « Ne reviens pas ». Souvenirs, souvenirs…

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