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[Revue de presse] Les Beatles après les Beatles, un filon inépuisable

Vendredi, Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band des Beatles ressort avec des versions inédites. Depuis sa séparation en 1970 le groupe continue d’être un énorme vendeur de disques.

Le mythique tambour de la fanfare fictive des Beatles, qui figure au centre de la pochette de l’album
Le mythique tambour de la fanfare fictive des Beatles, qui figure au centre de la pochette de l’album © Maxppp / Alpha-Jeff Spicer
Des versions entièrement remixées, des dizaines de pistes inédites, d’enregistrements de studio et de prises “oubliées” : c’est la promesse de la réédition du mythique album des Beatles, “Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band”, qui sort ce vendredi, cinquante ans jour pour jour après la sortie de l’album original.

Alors que Giles Martin, le fils du producteur du groupe George Martin (décédé l’an dernier) et auteur de ces remix, a d’ores et déjà révélé que “l’Album Blanc” sera lui aussi l’objet d’une réédition l’an prochain, cette nouvelle sortie est une pierre de plus apportée à la discographie du groupe qui ne cesse de s’allonger depuis sa séparation, en 1970.
Les rééditions

C’est un classique dans le monde de la musique : tous les vingt ans environ, les catalogues les plus vendeurs de l’industrie musicale font l’objet d’une réédition. Ce qui permet de se mettre au niveau des technologies sonores dernier cri, de faire vendre à nouveau des albums au prix fort… et permet accessoirement d’étendre les droits de l’éditeur sur le catalogue en question.

Reste que pour les Beatles (contrairement à d’autres artistes), les rééditions se sont faites plutôt rares. La première série a eu lieu en 1987 quand les albums ont été transférés sur CD. Puis en 2009, des remasterisations ont permis de rattraper la qualité très médiocre du son de 1987.
Quel intérêt alors de faire une nouvelle version de “Sgt. Pepper’s” moins de dix ans après sa dernière sortie ? Il y a une différence notable entre les deux : la version sortie en disque en 2009 est une remasterisation. Les chansons ont été nettoyées et retravaillées pour offrir un son de meilleure qualité, mais sans toucher au travail de mixage effectué par les Beatles. Pour ce nouveau disque, les ingénieurs du son ont remis à plat toutes les pistes d’enregistrement, et créé un nouveau mixage, qui se veut plus “actuel”.

L’Anthology, un produit pour les fans

Beaucoup d’acheteurs ont dû déchanter en écoutant les trois volumes de l’Anthology des Beatles. Pour ceux qui croyaient s’offrir le best-of ultime du groupe lors de la sortie de ces trois doubles CD en 1995 et 1996, c’était raté : The Beatles Anthology était une collection de chansons jamais parues, de démos et de prises alternatives des Beatles. On y entendait par exemple la toute première séance d’enregistrement du groupe (en 1962), “Yesterday” sans son quatuor à cordes, “Not Guilty”, démo de George Harrison qu’il n’enregistrera qu’en solo des années plus tard, ou le bricolage sonore “What’s the new Mary-Jane”.
Mais la sortie de ces Anthology avait été un véritable événement, car pour l’occasion, les trois Beatles encore vivants (Ringo, Paul et George) s’étaient réunis pour enregistrer deux nouvelles chansons, sur la base d’ébauches enregistrées par John Lennon. “Free as a bird” et “Real Love” sont les deux dernières chansons officielles des Beatles.
Les live

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De leur vivant, les Beatles n’ont jamais sorti un seul de leurs spectacles en disque. Et pour cause : la plupart étaient d’une qualité très mauvaise, du fait des milliers de cris qui recouvraient la musique. En 1994 est tout de même sorti un double album “Live at the BBC”, avec des versions live des chansons du groupe ainsi que de standards du rock, enregistrées pour la radio anglaise. La compilation a été suivie d’une suite, en 2013.

Et l’an dernier, pour la première fois, un véritable “live”‘ de bonne qualité est sorti en CD : “The Beatles at the Hollywood Bowl”, enregistré en 1964 et 1965, publié une première fois en vinyle en 1977 avec un son médiocre. La version de 2016, nettoyée et remasterisée numériquement, permet pour la première fois d’entendre clairement la musique des Beatles en concert.
Les compilations

Souvenez-vous : le disque bleu et le disque rouge, ces deux albums portant une photo du groupe à deux périodes différentes. Dans les années 80, c’est par ces deux compilations que des générations de jeunes mélomanes ont découvert la musique du groupe. Et il faut ajouter à cela la compilation “Past Masters”, contenant tous les titres figurant sortis sur 45 tours mais sur aucun album, soit autant de tubes que “Lady Madonna”, “I want to hold your hand” et “Hey Jude”.

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En 2000, la compilation “1” a regroupé tous les titres du groupe qui se sont hissés en tête des ventes de disques au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Il s’en est vendu entre 31 et 32 millions dans le monde en un peu plus de quinze ans… soit presque autant que Sgt. Peppers en cinquante ans. Enfin, en 2012, la compilation “Tomorrow Never Knows”, disponible uniquement en téléchargement, a mis en avant la musique “rock” des Beatles
Les nouvelles créations

Quand ni les compilations, ni les rééditions, ni les inédits ne suffisent plus, pourquoi ne pas créer de la nouvelle musique à partir de celle existante ? C’est le projet des deux disques les plus surprenants sortis depuis la fin de la carrière des Beatles, “Let it be… naked” et “Love”.

Le premier est une nouvelle version de “Let it be”, dernier album du groupe. A l’origine du projet, il y avait l’amertume du groupe, et en particulier de Paul McCartney quant à ce qu’était devenu “Let it be”. En 1969, les Beatles s’étaient juré de revenir à un rock brut, épuré, loin des arrangements complexes des précédents albums. Une promesse non tenue sur l’album final, retouché à l’insu de McCartney par le producteur Phil Spector qui avait fait ajouter choeurs, cordes et effets sonores sur les chansons. Avec “Let it be… Naked” sorti en 1999, les ingénieurs d’Abbey Road ont enlevé tous ces effets pour revenir à l’album rock dont rêvait McCartney.
Autre projet, radicalement différent : “Love”, initialement créé pour accompagner le spectacle éponyme du Cirque du Soleil, consacré au groupe. Le producteur historique des Beatles, George Martin, et son fils Giles, ont repris toutes les pistes de tous les enregistrements, pour recomposer de nouveaux arrangements voire des morceaux tout neufs, des medleys et des “mashups” qui résument en une heure de musique tout l’esprit des Beatles.

Source : france inter

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