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04 Summer Tour

DES RÉPÉTITIONS GÉNÉRALES QUI GÊNENT LES VOISINS

C’est du 9 au 19 Mai 2004 que c’est tenu au Millenium Dome, les répétitions pour la tournée de Paul McCartney “04 Summer Tour”. Construite au Sud-Est de Londres, la salle avait été louée par l’ex Beatles pour la Coquette somme de 457 500 dollars, et a accueilli le 19 Mai, les proches et la famille de Paul pour un concert privé, auquel notamment Mary McCartney et ses deux enfants ont assisté.

Lors de ces répétitions, les fans de l’ex-bassiste des Fab ont pu entendre depuis l’extérieur de la salle, les chansons suivantes  : “Eleanor, Rigby,«  »Golden Slumbers,«  »Helter Skelter,«  »Jet,«  »Back in the USSR,«  »Coming Up,«  »Live and Let Die,«  »Let It Be,«  »I’ve Got a Feeling,«   »Penny Lane,«  »C Moon,«  »Hey Jude,«  »Yesterday,«  »Got To Get You Into My Life,«  »I Saw Her Standing There,«  »Inspite of All Danger (extrait),«  »Lady Madonna,«  »Get Back,«  »Drive My Car,«  »Band On the Run,« Maybe I’m Amazed, » « The Long and Winding Road, » “Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band/The End,«  »You Won’t See Me,«  »Flaming Pie,« (Wix jouant du piano), »Matchbox,«  »All Things Must Pass,«  »I’ll Follow the Sun,«  »For No One” (Paul au piano).

Pour la petite anectode, il est bon de savoir que les voisins du Millenium Dome, ont, dès les premiers jours de répétition, porté plainte contre Paul, et une injonction lui a été formulée, lui demandant de ne pas dépasser le volume sonore de 92 décibels, et d’essayer de limiter autant que faire ce peut, les allées et venues en hélicoptère, puique Paul se déplaçait en utilisant ce moyen de locomotion.

Découvrez ci-dessous un article publié par l’AFP concernant cla nuisance sonore causée par Sir Paul :

Les répétitions de Paul McCartney dérangent 

Paul McCartney est loin d’impressionner ses voisins pendant ses répétitions à Londres, en vue de sa tournée prochaine.

La boutique Beatles : goodies, gadgets, instruments de musique

Le bruit provenant du fameux Dome du Millénaire a importuné bien des gens demeurant de l’autre côté de la Tamise mais un résident, Eric Pemberton, affirme que ça lui a pris un certain temps avant de comprendre que ces fréquences sourdes provenaient de cet endroit. Il ajoute que même son chat en souffre.

Devant la plainte déposée, l’ex-Beatle de 61 ans a présenté ses excuses par la voix de son porte-parole Geoff Baker. Le groupe devra dorénavent se conformer à un bruit maximal ne dépassant pas 92 décibels, ce qui se compare par exemple, au bruit émis par un tracteur de ferme.

LE COMMUNIQUÉ DE PRESSE OFFICIEL DE LANCEMENT DE LA TOURNÉE

The wait for summer is over and so is the wait for the legions of PAUL McCartney fans whose cities have NEVER played host to a night of history Macca-style. Set to kick-off on Tuesday, May 25th at Gijon’s El Molinon Stadium, Macca’s NEW, 13-city “04 Summer Tour” will be highlighted with 7 first-time performance visits as well as 5 concerts in cities that haven’t rocked with him since 1989’s “Get Back World Tour” or 1993’s “New World Tour”.

“Touring really has been a lot of fun for us and the audiences have been great,” said McCartney. “So Why stop now? I’m looking forward to playing and to visiting some new places.”

The all-stadium “04 Summer Tour”, which will feature music from The Beat les, Wings and McCartney’s solo career, is currently set to play to nearly 700,000, which would bring to more then 3 million, who have seen McCartney since his return to the road in April 2002.

Among many of the highlights of “04 Summer Tour” are sure to be Macca’s return to Russia, for a special performance in St. Petersburg’s Palace Square, as Well as his first-time visits to Lisbon, Leipzig, Prague and Horsens before closing out the all-stadium tour with a special appearance at The Glastonbury Festival.

In addition, Macca is looking forward to performances in Madrid, Gothenburg, Zurich, Oslo and Helsinki, cities that haven’t seen him in more then a decade. A return to Paris is also planned for Thursday, June 24th, where McCartney’s critically hailed “Back In The World” Tour began last March.

04 SUMMER TOUR

  •     Tuesday, May 25th – Gijon -Estadio El Molinon
  •     Friday, May 28th – Lisbon – Parque Bela Vista
  •     Sunday, May 30th – Madrid – Estadio de Madrid
  •     Wednesday, June 2nd – Zurich – Letzigrund Stadium
  •     Friday, June 4th – Leipzig -Leipzig Zentralstadion
  •     Sunday, June 6th – Prague – T-Mobile Park
  •     Tuesday, June 8th – Horsens Forum – Horsens Stadium
  •     Saturday, June 12th – Gothenburg – Ullevi Stadium
  •     Monday, June 14th – Oslo – Valle Hovin Stadion
  •     Thurday, June 17th – Helsinki – Olympiastadion
  •     Sunday, June 20th – St. Petersburg – Palace Square
  •     Thursday, June 24th – Paris – Stade de France
  •     Saturday, June 26th – Glastonbury – Worthy Farm Pilton

FESTIVAL ROCK IN RIO DE LISBONNE DU 28 MAI 2004

La quatrième festival « Rock in Rio », qui débute le 28 Mai 2004 à Lisbonne, devrait être suivi par quelque deux milliards de téléspectateurs dans le monde.

“L’audience globale devrait atteindre les deux milliards de téléspectateurs”, a déclaré Maurice Keizer, responsable chargé de la vente des droits de retransmission télévisée.

“La stratégie a été de contacter les principales chaînes” de télévision, notamment à l’occasion du marché international des programmes de télévision (MIP TV), en mars à Cannes.

« Rock in Rio » se déroulera du 28 au 30 mai puis du 4 au 6 juin, peu avant le Championnat d’Europe des nations de football (12 juin-4 juillet.

Plusieurs dizaines de groupes ont déjà confirmé leur participation, dont Paul McCartney, Peter Gabriel, Gun’s Roses, Metallica, Britney Spears, Ben Harper et Sting.

Quelque 46 pays, tels que « l’Inde, la Nouvelle-Zélande et même la Chine » ainsi que la chaîne de télévision américaine CBS, ont déjà acquis les droits télévisés. 30 autres pays sont sur le point de conclure un accord, a-t-il souligné.

Seul la chaîne privée portugaise SIC devrait retransmettre le spectacle en direct.

Quant aux autres télévisions, les droits de diffusion portent sur une version raccourcie du festival.

La première édition du festival, en janvier 1985, avait été suivie par 240 millions de personnes et la deuxième par 580 millions de téléspectateurs.

Les organisateurs estiment avoir vendu 190.000 billets sur un total de près de 540.000 billets mis en vente, au prix de 53 euros.

Le festival devrait drainer à Lisbonne quelque 600.000 spectateurs.

Lisbonne va vivre pendant six jours au son du festival Rock in Rio

Un ancien Beatle, le chanteur britannique Paul McCartney, donnera vendredi le coup d’envoi au festival géant Rock in Rio à Lisbonne, qui accueillera pendant six jours quelque 70 groupes de musique.

Outre Paul McCartney qui se produira pour la première fois au Portugal en avant-première du festival, des vedettes mondiales comme la star de la pop Britney Spears, le chanteur britannique Sting, Peter Gabriel ou le groupe de hard rock Metallica animeront chacune une soirée, aux côtés de formations de musique électronique, de chanteurs brésiliens, portugais ou encore africains.

Au total 120 heures de musique sont programmées sur les trois scènes du Rock in Rio, qui se déroulera du 28 au 30 mai puis du 4 au 6 juin.

Ce festival géant est calqué sur le modèle des trois précédentes éditions organisées à Rio de Janeiro (Brésil) par l’impresario brésilien Roberto Medina et qui ont rassemblé quelque 3 millions de personnes en tout.

Roberto Medina qui organise pour la première fois le Rock in Rio en dehors du Brésil a choisi le Portugal, porte d’entrée vers l’Europe, juste avant la tenue de l’Euro 2004 de football.

Le festival devrait être suivi par quelque deux milliards de téléspectateurs dans le monde, selon Maurice Keizer, responsable chargé de la vente des droits de retransmission télévisée.

Les organisateurs ont déjà vendu 190.000 billets et s’attendent à rassembler 350.000 spectateurs, un chiffre toutefois inférieur aux premières estimations qui tablaient sur plus d’un demi million de fans. Les billets ont été mis en vente au prix unique de 53 euros par jour.

La ville de Lisbonne a mis à la disposition du Rock in Rio un parc arboré de 23 hectares non loin de l’aéroport, où a été aménagée une « cité du Rock »  : un mini-hôpital, un centre commercial, un coiffeur, des bars et des restaurants ainsi qu’une zone de sports extrêmes. Le tout alimenté par une trentaine de générateurs.

“Les gens ne viennent pas au Rock in Rio uniquement pour la musique, ils viennent aussi pour faire la fête”, a expliqué Roberto Medina à la presse.

Outre le podium central, deux scènes, « Electro » et « Racines » accueilleront les musiciens. Un dernière tente sera réservée à des débats, où sont attendues des personnalités comme l’écrivain brésilien Paulo Coelho.

Depuis sa troisième édition au Brésil, Rock in Rio comprend un volet social et veut contribuer à améliorer les conditions de vie et d’éducation des enfants et des jeunes. L’édition de Lisbonne a été placée sous le slogan “Pour un monde meilleur”.

Les organisateurs espèrent pouvoir reverser 1 million d’euros de recettes à l’association « ChildReach », qui a déjà reçu un chèque de 250.000 euros des sponsors. Des associations portugaises d’aide à l’enfance ont également reçu les premiers dons.

Le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan devrait adresser un message aux participants, tandis que 3 minutes de silence pour la paix seront observées samedi à l’ouverture officielle du festival, au lendemain du concert de Paul McCartney.

Un dispositif de sécurité exceptionnel été mis en place. Les spectateurs devront franchir trois barrages de sécurité avant de pénétrer à l’intérieur de la cité du Rock. Un millier d’agents de sécurité seront mobilisés durant le festival.

Selon Roberto Medina, l’organisation du Rock in Rio a coûté 27 millions d’euros, mais les bénéfices dépendront de la vente de billets.

L’homme d’affaires brésilien n’entend pas s’arrêter là. Il rêve d’organiser en 2007 un festival simultanément dans trois villes, Rio de Janeiro, Lisbonne et Sydney (Australie).

LE CONCERT DE SAINT PETERSBOURG

L’ancien Beatle Paul McCartney est arrivé vendredi 18 Juin à Saint-Pétersbourg pour donner un concert dimanche, le seul prévu en Russie dans le cadre de sa tournée européenne Summer Tour-2004.

Le chanteur, qui a eu 62 ans vendredi, doit se produire devant près de 60 000 spectateurs sur la place du palais d’Hiver, en plein centre-ville, où les préparatifs battent leur plein depuis trois jours.

Paul McCartney s’était déjà rendu l’année dernière à Saint-Pétersbourg pour une visite privée avant de rejoindre Moscou pour un concert sur la Place Rouge auquel avait assisté le président russe Vladimir Poutine parmi des dizaines de milliers de spectateurs.

L’ex-Beatle devait être logé à Saint-Pétersbourg dans l’une des dépendances du palais Konstantin, une résidence du président russe. Au programme du concert, des chansons des Beatles et de son dernier groupe , les Wings. Les billets valaient entre 20 et 500 dollars.

L’administration locale du chemin de fer Oktiabrskaïa a indiqué avoir prévu pour ce week-end trois trains supplémentaires depuis Moscou à cause de ce concert

LE CONCERT DE PAUL MCCARTNEY À PARIS

INTERVIEW ACCORDÉE AU JOURNAL « LE MONDE »

L’ex-Beatle, en tournée européenne, a joué au Stade de France le 24 juin. Dans un entretien au « Monde », le chanteur et bassiste justifie sa fidélité scrupuleuse au répertoire des Fab Four : “C’est ce que j’aimerais entendre si j’allais à un de mes concerts. Les gens veulent reconnaître les chansons”.

Dans le cadre d’une tournée européenne, entre le réglage de la balance et le début de son concert à Oslo, Sir James Paul McCartney a accordé un entretien au Monde, journal qui lui est contemporain et dont bon nombre de lecteurs ne se sont jamais remis des chansons des Beatles.

L’artiste, qui joue le 24 juin au Stade de France, à Saint-Denis, est fidèle à ce qu’on a toujours imaginé de lui : un mélange de décontraction, de feinte désinvolture et d’extrême professionnalisme. Il ne tarde pas à se déchausser, fait un court éloge diplomatique du Monde et s’enquiert de l’identité de son interlocuteur, dont il associe aussitôt le prénom à celui du fondateur de l’Olympia, Bruno Coquatrix, qui programma les Beatles dans la salle parisienne en 1964.

Un autre nom, celui de Ray Charles, mort le 10 juin, éveille chez McCartney des Souvenirs – à leurs débuts, les Beatles avaient repris I Got A Woman et What’d I Say : “A Liverpool, la seule station de radio que l’on captait passait des choses vraiment pas terribles. Mais, une nuit, un DJ a diffusé What’d I Say. Wow ! Ce riff au piano électrique ! Le morceau se terminait et le DJ s’est exclamé : « Attendez, ça continue sur l’autre face ! » J’ai trouvé génial que ce type ait enregistré une même chanson sur les deux faces. What’d I Say a bouleversé ma vie avant même que ce DJ ne révèle son auteur. Nous aimions Ray.”

Avez-vous prévu de rendre hommage à Ray Charles pendant cette tournée ?

Je l’avais fait à la fin des années 1980 en chantant au piano Don’t Let The Sun Catch You Cryin’. Mais je n’étais pas très content du résultat. Comme j’aime la version rêche et directe que Ray a donnée d’Eleonor Rigby, j’ai préféré la lui dédier au lendemain de sa mort.

Les nostalgiques des Beatles peuplent vos concerts. Y a-t-il des chansons – Yesterday, Let It Be ou Hey Jude – que vous devez impérativement jouer pour les satisfaire ?

Oui. Si j’étais moi-même spectateur, il y en a que je voudrais entendre. Ce qui est intéressant, c’est que ceux qui réclament ces titres n’appartiennent pas forcément à ma génération. De jeunes gamins, de 8 à 10 ans, chantent Hey Jude. Donc je ne crois pas qu’il s’agisse de nostalgie. C’est un rapport différent, celui que je peux avoir avec Fred Astaire ou Nat King Cole. Il y a bien sûr des nostalgiques à mes concerts, qui ont connu cette époque et revivent ainsi leur jeunesse. Cette coexistence de publics me plaît.

A l’inverse, y a-t-il des chansons de votre catalogue que vous ne pouvez jouer aujourd’hui, parce que vous estimez qu’elles sont trop faibles ou démodées ?

Quand je choisis une chanson, je vérifie que les paroles tiennent encore la route. Prenez le dernier couplet de Drive My Car  : « I got no car/ But I find a driver » (Je ne possède pas de voiture/ Mais j’ai trouvé un chauffeur). C’est sur ce sens de la dérision que reposent nos meilleures chansons. Ce qui dicte surtout le choix du répertoire actuel, c’est que nous jouons devant de nombreux spectateurs, principalement dans des stades. Il faut s’adapter à cette situation en trouvant un dénominateur commun : les tubes que les gens connaissent. Je ne peux donc pas intégrer trop de nouvelles chansons. Dans un petit club, j’en jouerais que vous n’avez jamais entendues, comme celle que je viens d’écrire aujourd’hui, That Seems to Make no Sense.

Pour la première fois, vous interprétez en concert Helter Skelter, la chanson la plus violente du répertoire des Beatles. Beaucoup ignorent que vous en êtes l’auteur. Est-ce une façon de casser l’image du doux Paul ?

Non, même si je peux comprendre cette interprétation. C’est avant tout une chanson taillée pour les stades. On me la réclamait depuis longtemps, mais j’étais hésitant. Elle est souvent associée à l’affaire Charles Manson – le gourou responsable du massacre de l’actrice Sharon Tate et de ses amis à Los Angeles en 1969 prétend avoir été inspiré par Helter Skelter et d’autres extraits de l’Album blanc -. Ce n’est jamais qu’une chanson sur une grande roue, comme celle que vous aviez élevée sur la place de la Concorde, pour évoquer symboliquement la chute et l’élévation.

Vous exhumez aussi une chanson de la genèse des Beatles, In Spite of All Danger.

J’ai cherché une curiosité. C’est la toute première chanson que nous avons écrite avec George. Avant Hambourg, avant le premier disque, avant même les Quarrymen – le groupe qui est devenu les Beatles -.

Les versions que vous interprétez prennent peu de libertés avec les originelles. Estimez-vous qu’elles sont définitives ou qu’il vous est difficile, en tant qu’auteur, de les transformer ?

Non, il très facile de proposer des versions alternatives, et c’est un exercice plutôt amusant. Mais je me place d’abord du point de vue du public. Imaginons que je vais à un concert de Bob Dylan, parce que Bob se prête à cela. J’aurais envie d’entendre Mr Tambourine Man. S’il la joue très différemment – il caricature les errements vocaux de Dylan -, je vais me dire : “OK, c’est intéressant, mais je ne suis pas fan.”

Vous vous attendez à ce qu’il la chante comme en 1965 ?

Non, car nous ne suivons jamais religieusement les versions d’origine. Mais, en tant que spectateur des Rolling Stones, j’aimerais tout de même reconnaître le riff de Satisfaction. Nous pourrions aussi jouer toutes mes chansons sur un seul accord, un ré majeur par exemple. Voilà une idée révolutionnaire ! On l’appellerait le D Tour ! – jeu de mots : la tournée en ré, mais aussi “The Detour”, le détournement -. Ce serait trop facile. Les gens veulent reconnaître les chansons. Je m’occupe de la voix et de la basse, mes musiciens proposent une simulation moderne des autres parties instrumentales. C’est ce que j’aimerais entendre si j’allais à un de mes concerts.

Vous venez de participer à la chanson A Friend Like You sur le nouvel album de Brian Wilson. C’est la première fois que vous travaillez ensemble depuis Vegetables, en 1967. Vous jouiez des percussions avec des légumes.

Oui, et cette fois il m’a laissé chanter  !

Pensez-vous que l’âme des Beach Boys était le principal rival des Beatles, davantage que les Rolling Stones, selon l’idée reçue ?

Rival n’est pas le bon terme car il suggère une détestation réciproque, mais c’était effectivement la compétition principale. Les Stones étaient de sérieux concurrents, mais pour moi, en termes d’écriture, c’étaient les Beach Boys. Cette compétition était amicale, nous nous inspirions mutuellement. Nous avons faitRubber Soul, Brian Pet Sounds, nous avons fait Sgt Pepper, et il a abandonné la partie.

Quels artistes de rock, à vos yeux, ont été novateurs après la séparation des Beatles ? Led Zeppelin était un grand groupe. Hum, qui d’autre ? Vous avez été sensible au mouvement punk ?

Il fallait passer un grand coup de balai. On s’endormait, cela nous a réveillés. Les Sex Pistols étaient plutôt bons, malheureusement trop suicidaires. Pretty Vacant était une grande chanson. Il y avait aussi The Clash.

Au fond de vous, vous pensez que l’essentiel a été écrit pendant les années 1960 ?

Il y a toujours de bons groupes aujourd’hui, comme Radiohead ou Coldplay, mais, si une décennie a concentré le meilleur, c’est certainement celle-là : Hendrix, Dylan, les Beatles, les Stones, les Beach Boys. Ces années étaient joyeu-ses, radieuses. Après, c’est devenu sérieux, la musique s’est transformée en industrie.

Avez-vous prévu de chanter When I’m 64 pour votre 64e anniversaire ? Finalement, cette chanson était bien plus lucide que My Generation des Who.

Je me suis bien amusé à l’écrire. La mélodie m’est venue quand j’avais 16 ans, au piano dans notre maison à Liverpool. J’ai rédigé les paroles plus tard, au milieu des années 1960. Il y avait de l’ironie à inventer les prénoms de mes petits-enfants, Vera, Chuck et Dave. Mais When I’m 64 contient aussi cette angoisse : « M’aimeras-tu encore quand je serai vieux ? » Me voilà à deux ans de l’échéance, et cela me fait bizarre. Cette chanson n’était qu’une plaisanterie, je ne m’imaginais vraiment pas à 64 ans ! Il faudra donc prévoir la tournée « When I’m 64 ». Et juste après le D Tour, ma tournée punk !

CRITIQUE DU CONCERT PAR LE JOURNAL LE PARISIEN

LE BEL AGENCEMENT des chaises installées sur la pelouse du Stade de France n’aura pas duré bien longtemps. Hier soir, à peine Paul McCartney était monté sur scène, la foule – certes clairsemée – s’est immédiatement précipitée aux abords de la scène, histoire de mieux apercevoir une des rares légendes vivantes encore en activité. Soit sir Paul McCartney, 62 ans, auteur et fondateur, avec les Beatles, d’une immense part des musiques populaires d’aujourd’hui.

Fatalement, c’est à la nuit tombée que le Stade s’est enfin vraiment réveillé, presque surpris de ne pas se retrouver plus nombreux dans cette immense enceinte. Auparavant, alors que le concert avait commencé à 21 h 15, McCartney s’était déjà fendu de nombre de ses classiques, en solo ou alors avec son groupe de l’après-Beatles, les Wings : « Jet » en ouverture, « You Won’t See Me », « Maybe I’m Amazed », « The Long and Widing Road », « We Can Work It Out » et une inévitable séquence nostalgie dédiée aux chers disparus avec un « Here Today » dédié à John Lennon, et un « All Things Must Pass  » emprunté à feu George Harrison. Et même un clin d’oeil à Ringo Starr, bien vivant, lui, avec quelques notes de « Yellow Submarine ». Tenant, à chaque fois, à présenter ses morceaux dans un français à mourir de rire, grâce à une antisèche posée à ses pieds. Après cette entrée en matière déjà consistante, l’impériale déferlante McCartney s’est répandue. De sa voix étonnament préservée des outrages du temps, il a alors enchaîné le déchirant « For No One », « Michelle » – avec accordéon s’il vous plaît -, « Drive My Car », «  Penny Lane », « Get Back », « Back In USSR », «  Live and Let Die », « Lady Madonna » ou encore « I Got a Feeling ». Sans compter la litanie « Hey Jude » ou encore « Yesterday » et « Let It Be », point d’orgue d’un étourdissant tourbillon mélodique et sonore datant de quatre décennies, mais dont le monde entier peine encore à se remettre.

CRITIQUE DU CONCERT PAR LE JOURNAL LE FIGARO

Quelque 50.000 « Beatlemaniaques », dont Henri Salvador, ont applaudi jeudi soir sir Paul McCartney au Stade de France, qui a interprété une large majorité de chansons ayant fait la légende du plus célèbre groupe pop du 20e siècle.

Sir Paul avait fait étape à Paris en mars 2003 au Palais omnisports de Paris-Bercy. Il s’agissait de sa première prestation au Stade de France, qui l’an dernier avait accueilli les Rolling Stones, rivaux des “Fab Four” dans les années 60.

Les chansons de cette décennie constituent le coeur du tour de chant du gamin de Liverpool. Malgré son statut de premier milliardaire du rock, il a conservé une faconde et une bonhomie qui le rendent proche d’un public largement dominé par quadras et quinquas.

Signe de sa réconciliation avec une oeuvre dont il tenta jadis de s’affranchir, McCartney offre même une composition, qui, a-t-il rappelé jeudi soir, date de leurs tout débuts, “avant même de nous appeler les Beatles« ( »In Spite Of All The Danger”).

Il y aura pléthore de tubes renvoyant à la Beatlemania (“All My Loving« , »We can Work It Out« , »Michelle« , »Drive My Car”…), mais aussi toutes ces chansons enregistrées alors que les Beatles avaient arrêté la scène et qu’ils ne restituèrent jamais en concert : « Get Back », « Penny Lane », « Eleanor Rigby », « Lady Madonna »…

Sir Paul rend hommage à ses compagnons d’aventure, avec d’abord « Here Today », écrite, rappelle-t-il, après l’assassinat de John Lennon, puis le mystique “All Things Must Pass”, emprunté à George. Après l’hommage aux disparus, c’est le clin d’oeil au survivant (« Yellow Submarine »), dédié au débonnaire Ringo Starr, repris dans un désordre joyeux par la foule.

L’ambiance évoque leurs jeunes années aux enfants du baby boom que McCartney salue d’un jovial « Salut les copains ». Le public ne se lasse pas de reprendre ad libitum le fameux chorus final de « Hey Jude ». Aux rappels, Paul offre « Yesterday », seul à la guitare, puis « Let It Be ». « Vous en voulez encore » ? demande-t-il à la foule qui ne se fait pas prier.

Il termine avec “Helter Skelter”, rock déchiqueté destiné à montrer que la violence n’était pas le seul apanage de John. Après avoir enchaîné “Sgt Pepper’s Lonely Hearts Club Band« et le final de la face B de »Abbey Road“, Paul revient pour un dernier salut brandissant le drapeau français, ayant enfilé entre-temps un T-Shirt affichant son combat contre les mines anti-personnelles.

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