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Give peace a chance : John Lennon : paroles, traduction, histoire…

Give peace a chance

Informations sur la chanson

  • Crédits : Lennon-McCartney
  • Durée : 3:56
  • Producteur : John Lennon & Yoko Ono
  • Ingénieur : John Lennon & Yoko Ono

Les paroles de la chanson

“Ah, This Is What We Came For Really… It’s, Eh…’Give Peace A Chance’ So Sing Along With It.
I’ve Forgotten All The Bits In Between But I Know The Chorus So…”

Ein, Schwei, Ein, Schwei, Drei, Vier !

Ev’rybody’s Talkin’ ’Bout :
Bagism And Dragism And Bagism And Shagism-Ism,
That-Ism, Prisonism, Ism, Ism.
All We Are Saying Is Give Peace A Chance,
All We Are Saying Is Give Peace A Chance.

Ev’rybody’s Talkin’ ’Bout :
Revolution, Evolution, Masturbation,
Castration, United Nations, Congratulation,
Maybe, Maybe.
All We Are Saying Is Give Peace A Chance,
All We Are Saying Is Give Peace A Chance.

Ev’rybody’s Talkin’ ’Bout :
John And Yoko, Eric Clapton, Klaus Voorman,
Penny Lane, Roosevelt, Nixon, Tommy Jones And
Tommy Cooper, That’s All There.
All We Are Saying Is Give Peace A Chance,
All We Are Saying Is Give Peace A Chance,
All We Are Saying Is Give Peace A Chance,
All We Are Saying Is Give Peace A Chance,
All We Are Saying Is Give Peace A Chance,
All We Are Saying Is Give Peace A Chance,
All We Are Saying Is Give Peace A Chance,
All We Are Saying Is Give Peace A Chance,
All We Are Saying Is Give Peace A Chance.

L’histoire de la chanson

Avant-propos

La différence majeure entre le « bed-in » de John et Yoko à Amsterdam au printemps de 1969 et celui de Montréal du 26 mai au 2 juin 1969, dont nous avons célébré le 30ème anniversaire en 1999, réside dans l’enregistrement le 1er juin à l’hôtel Reine-Elizabeth de Montréal d’une chanson, « Give peace a chance », qui prendrait avec les années, valeur de symbole dans le répertoire de John Lennon. En consultant la littérature Beatles, nous découvrons qu’il n’y a pas beaucoup de détails sur l’enregistrement de cette chanson. M. André Perry, qui a fait l’enregistrement de cette pièce (on le voit au début du vidéo-clip de ce titre) nous a raconté la petite histoire de ce disque lors d’une entrevue qu’il m’a accordée le 22 juillet 1999 à la Fondation MacDonald-Stewart à Montréal et qui a été complétée par téléphone le 26 juillet et le 8 août de la même année.

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Interview d’André Perry

Alain Lacasse : Bonjour M. Perry ! Avant d’entrer dans le vif du sujet de l’entrevue, j’aimerais pour le bénéfice de nos lecteurs, que vous nous fassiez un bref résumé de votre carrière. Tout d’abord, où êtes-vous né et en quelle année ?

André Perry : Je suis né à Verdun sur l’Ile de Montréal en 1937.

Alain Lacasse : Quand avez-vous commencé à travailler dans le domaine de la musique et à quel titre ?

André Perry : J’ai commencé dans le domaine musical comme musicien de jazz à l’âge de 14 ans.

Alain Lacasse : Quel était votre statut professionnel au moment de l’enregistrement de « Give peace a chance » ?

André Perry : J’étais propriétaire d’un studio d’enregistrement à ma résidence de Brossard (banlieue de  Montréal), réalisateur de disque et musicien professionnel.

Alain Lacasse : Aviez-vous auparavant fait des sessions d’enregistrement avec d’autres artistes de réputation internationale ?

André Perry : Oui, notamment avec le groupe de Janis Joplin « Full-Tilt Boogie », Charles Aznavour, Mireille Mathieu, des musiciens de jazz, etc. Dès l’âge de 20 ans, j’avais mon premier studio à Ahuntsic (banlieue de Montréal). J’ai enregistré tous les genres de musique dont la majorité des musiques des films québécois des années 60 ainsi que les grands chansonniers québécois des années 60 dont Gilles Vigneault, Claude Léveillé et le fameux album de Robert Charlebois qui incluait la chanson « Lindberg ». En 1974, j’ai ouvert un nouveau studio à Morin Heights (région des Laurentides au nord de Montréal). Cat Stevens a été le premier artiste à y enregistrer un album. Par la suite, il y a eu Robert Charlebois, Jean-Pierre Ferland, Rush, David Bowie, The Bee Gees, The Police, Sting, Corey Hart et plusieurs autres.

Alain Lacasse : En ce qui concerne « Give peace a chance » , comment ça s’est passé ? Qui vous a contacté et quand précisément ?

André Perry : M. Pierre Dubord des disques Capitol du Canada m’a téléphoné chez mon amie  (N.D.L.R. Elle est devenue son épouse depuis ce temps) pour me demander d’enregistrer une chanson de John Lennon à sa suite de l’hôtel Reine-Elizabeth de Montréal. Je ne me  rappelle pas précisément mais il a dû m’appeler 2 jours avant l’enregistrement car je me souviens que c’était une fin de semaine et que j’ai eu un peu de problèmes pour louer un appareil 4 pistes (N.D.L.R. Le livre « Chronicle » de Mark Lewisohn affirme que la session d’enregistrement a débuté le dimanche soir 1er juin 1969). 

Alain Lacasse : Comment avez-vous réagi à cette proposition ?

André Perry : Pas de réaction spéciale. Je n’étais pas un fan de John Lennon ni des Beatles. Bien sûr, jeles connaissais et j’appréciais ce qu’ils faisaient mais sans plus. J’étais et je suis toujours un amateur de jazz, alors la chanson pop me touchait moins. Bref, pour moi, c’était un enregistrement professionnel comme les autres.

Alain Lacasse : Qui a payé vos honoraires et quel était votre tarif ?

André Perry : C’était la compagnie Capitol qui m’a payé et le montant se chiffrait, je crois, entre $2000.  Et $3000. can. .

Alain Lacasse : Quel a été votre impression quand vous êtes entré dans la suite 1742 de John et Yoko ?

André Perry : C’était un cirque. J’étais désappointé (déçu) de me retrouver à travailler dans cette  atmosphère de cirque. Avec le temps, j’ai pu nouer des liens plus sincères et vrais avec John et Yoko.

Alain Lacasse : Qui était-là ? Y avait-il des gens connus ?

André Perry : Il n’y avait pas vraiment de gens connus au moment où j’y étais à l’exception de Tommy Smothers et Timothy Leary. N’importe qui était dans la chambre.

Alain Lacasse : Quand a commencé l’enregistrement et quel a été la première chanson ?

André Perry : La session d’enregistrement a commencé en soirée et la première chanson à enregistrer était «Give peace a chance ».

Alain Lacasse : Combien de prises pour ce titre et laquelle a été jugée la bonne ?

André Perry : Je pense qu’il y en a eu qu’une seule. J’ai demandé à John de faire une répétition que j’ai enregistrée pour fin d’ajustement technique. Je me rappelle qu’ils étaient déjà bien préparés et que John n’avait pas interprété la chanson au complet pour cette répétition. Ensuite nous avons fait la première prise et c’était dans le sac. L’enregistrement était correct et complété. 

Alain Lacasse : Qui jouaient et chantaient sur cette pièce ?

André Perry : John chantait et jouait de la guitare, Tommy Smothers chantait et jouait aussi de la guitare et toutes les autres personnes présentes chantaient et faisaient des percussions  en frappant des mains et en tapant sur des bottins téléphoniques.

Alain Lacasse : Parlez-nous de l’enregistrement de « Remember love » qui allait être la face B du 45 Tours « Give peace a chance » ?

André Perry : Dès le départ, cette chanson était destinée à être la face B du 45 tours. Elle a été enregistré tout de suite après « Give peace a chance ». John a fait évacuer la suite. Il ne restait  que lui, Yoko et moi. John a pris sa guitare et s’est assis par terre au pied du lit avec  Yoko pour enregistrer cette pièce.

Alain Lacasse : Combien de prises pour cette chanson et laquelle a été jugée la bonne ?

André Perry : Je ne suis pas sûr mais je pense qu’on a dû faire entre 15 à 30 prises. La majorité des prises n’étaient pas complètes car Yoko avait de la difficulté à maîtriser la justesse de sa voix. En fait, il y a 4 ou 5 prises complètes. Nous avons choisi la version définitive parmi celles-ci mais je ne me rappelle pas exactement laquelle. Toutefois, « Remember love » a été enregistrée sur 2 pistes. Une pour la guitare de John et une autre pour la voix de Yoko. C’est un excellent enregistrement. Pur, dépouillé et sobre. Aucun « overdub ».

Alain Lacasse : Quels équipements avez-vous utilisés pour l’enregistrement de ces deux chansons ?

André Perry : J’ai utilisé 5 micros à condensateur U67 Neuman. Il y avait un micro directionnel pour la voix de John, deux micros installés en forme de 8 pour les guitares de John (1 micro) et Tommy Smothers (1 micro) et 2 micros omnidirectionnels pour les chœurs. La voix de  Tommy Smothers a été enregistrée via les micros des guitares. Pour enregistrer, je me suis servi d’un appareil Ampex 440, 4 pistes et j’ai utilisé une bande magnétique ½ pouce. En post-production, j’ai mixé les guitares et les voix du chœur en stéréo et j’y ai ajouté la piste de la voix de John. C’est ainsi que j’ai rempli les 4 pistes.

Alain Lacasse : Quand a pris fin la session d’enregistrement ?

André Perry : Tout c’est terminé dans la nuit. 

Alain Lacasse : Quel travail avez-vous fait à la post-production des 2 chansons ?

André Perry : Bien sûr, j’ai fait le mixage stéréo des 2 chansons. Toutefois, il y avait des problèmes avec « Give peace a chance ». La voix de John, les guitares et les percussions étaient très bien enregistrées mais il fallait réenregistrer les chœurs. Tout de suite après l’enregistrement , je l’ai fait entendre à John pour qu’il constate aussi le problème. Je lui ai dit que j’arrangerais ça à mon studio et que je lui ferais entendre le lendemain mes correc tions. Le problème tenait au fait que le plafond de la chambre était trop bas, qu’il y avait beaucoup de monde et que les matériaux utilisés dans la construction de la chambre représentaient des obstacles incontournables pour la prise de son des voix du chœur lors de l’enregistrement de « Give peace a chance ».

Alain Lacasse : Est-ce vrai que des chanteurs québécois ont fait des « overdubs » sur « Give peace a  chance » et qui sont-ils ?

André Perry : C’est vrai mais ce n’était pas des chanteurs professionnels ni connus. Je voulais des chanteurs amateurs car à la suite 1742 il n’y avait aucun chanteur professionnel dans les chœurs. Je me devais d’être fidèle à l’idée de John. Pour ce faire, j’ai invité des amis personnels à chanter le refrain d’une façon naturelle. En écoutant bien le chœur, on peut même discerner certaines voix avec un accent québécois. J’ai gardé le tout tel quel sur l’enregistrement et cela a plu à John. C’était une petite touche québécoise à l’œuvre. Quant aux noms, je ne me rappelle plus sauf mon ami Buddy Fasano (N.D.L.R. Compositeur et musicien québécois décédé en 1999) qui chantait dans le chœur. J’aimerais ajouter qu’à mon studio, j’ai transféré l’enregistrement 4 pistes de l’hôtel Reine-Elizabeth dans mon appareil 8 pistes avant de faire l’enregistrement des « overdubs » des voix du chœur et à la fin j’ai fait le mixage stéréo.

Alain Lacasse : A quel moment avez-vous retourné les bandes à John ?

André Perry : Le lendemain après-midi (N.D.L.R. Lundi 2 juin 1969) à sa suite de l’hôtel Reine-Elizabeth à Montréal. J’ai passé près d’une heure avec lui. Je lui ai fait écouter mes « overdubs » pour « Give peace a chance », qu’il a approuvés, nous avons parlé, il m’a dessiné  et donné un poster que je possède encore puis je lui ai remis les bandes d’enregistrement et j’ai quitté la suite 1742. Vers 18h, il quittait Montréal pour Ottawa. Le « bed-in » était terminé.

Alain Lacasse : Au moment de l’enregistrement, quel était votre appréciation de « Give peace a chance » et « Remember love » ?

André Perry : Je n’aimais pas vraiment ces deux chansons. Je trouvais les musiques trop simples et que John notamment pouvait faire de meilleures compositions. 

Alain Lacasse: Avez-vous été surpris par le succès de « Give peace a chance » et l’importance que cette

chanson a acquise ?

André Perry : Par le succès, non. Elle avait un bon potentiel commercial. J’ai été toutefois surpris et  déçu par l’importance qu’elle a prise dans l’œuvre de Lennon parce qu’il en a fait des  meilleures.

Alain Lacasse: Parlez-nous de vos relations avec John et Yoko ?

André Perry : Même si ce cirque, le « bed-in », était leur création, ils savaient se détacher de cette atmosphère pour des tâches professionnelles comme l’enregistrement de « Give peace a chance ». Au plan humain, ils étaient très gentils, « cool », sympathiques et simples. Ils étaient aussi généreux. Je vais vous raconter une chose. C’est John qui a demandé à ce que des crédits sur moi et mon studio apparaissent sur l’étiquette du 45 tours. Je trouvais ça original et généreux mais je n’y croyais pas plus que ça. Un mois plus tard, quelqu’un de la compagnie Capitol à Toronto m’a appelé pour me dire qu’il avait reçu l’épreuve pour l’étiquette du 45 tours « Give peace a chance » et qu’on y retrouvait mes coordonnées. Je n’en revenais pas. C’était la toute première fois que ce genre de chose se faisait. Ça ne s’était jamais vu. Un peu plus tard, je recevais à la maison le disque et j’ai pu constater le fait moi-même. Je pense que ça décrit bien l’homme John Lennon. Il avait  tenu promesse.

Alain Lacasse: Quand vous avez écouté les versions finales de ces chansons en 45 tours, étiez-vous satisfait ou vous auriez aimé corriger encore certaines choses ?

André Perry : La satisfaction est une notion bien relative. Je n’avais pas à être satisfait par ces enregistrements. C’est John et Yoko qui devaient l’être. Les deux chansons répondaient à leurs attentes, moi je n’aimais pas vraiment ces enregistrements parce que j’en faisais des meilleurs à ce moment-là avec d’autres artistes dont certains étaient moins connus qu’eux. D’autre part, pour ce qui est de « Give peace a chance », John avait écrit cette chanson et souhaitait la sortir en 45 tours. Mais, plus que tout, il voulait l’enregistrer durant le « bed-in » avec tout le monde présent dans sa chambre avec lui. Il voulait un enregistrement en direct. Pas d’orchestrations, d’harmonisation des voix ou d’effets artificiels d’un studio professionnel. Si des gens chantaient faux, ce n’était pas important. Il fallait sentir l’ambiance du « bed-in » en écoutant le disque. Si j’ai fait des « overdubs », c’est uniquement parce qu’il y avait des problèmes techniques importants lors de l’enregistrement. S’il a accepté le principe des retouches en studio, c’est parce que je l’ai convaincu que je ferais le travail dans l’esprit du « bed-in ». Pour John, « Give peace a chance » était, ce que nous pourrions appeler, un documentaire audio sur le « bed-in » de Montréal et cette chanson en était le témoin le plus représentatif. En ce qui me concerne, je me considère chanceux d’avoir participé à cet enregistrement.

Alain Lacasse: L’enregistrement de « Give peace a chance » est-il un fait saillant important et en quoi  cela a-t-il affecté votre carrière ?

André Perry : Je suis content de l’avoir fait mais je ne peux pas dire que ça a été un fait saillant important dans ma carrière. De plus, ça n’a pas eu vraiment d’impact dans les mois et années qui ont suivi. Je réalisais et enregistrais déjà des vedettes internationales avant John et ma réputation était aussi bien établie à l’échelle internationale. Dans le métier, on me connaissait bien à l’extérieur du Québec et du Canada. Par contre, cette session d’enregistrement m’a donné du prestige auprès des gens qui ne sont pas dans le domaine de la musique.

Alain Lacasse: Avez-vous gardé un contact avec John et Yoko suite à cette session d’enregistrement ?

André Perry : Non. Sauf en 1974 où j’ai revu John. C’était à New-York lors du spectacle d’Elton John au Madison Square Garden. Lennon était monté sur scène pour interpréter quelques chansons. J’assistais au spectacle et j’ai été surpris de le voir sur scène. Après le concert, il y avait une réception où j’avais été invité. C’est là que j’ai revu John. Il m’a reconnu et nous avons parlé pendant quelques minutes. On s’est rappelé l’enregistrement de « Give peace a chance ». Il m’a déclaré également qu’à ses yeux cette chanson était bien sans  plus. Il reconnaissait lui-même en avoir fait des meilleures. Il m’a aussi confié qu’il avait entendu parler de mon studio à Morin-Heights et qu’il souhaitait enregistrer à ce studio et qu’on retravaille ensemble. Toutefois, il ne pouvait quitter les Etats-Unis à cause de ses problèmes avec l’immigration. Quand sa situation s’est régularisée l’année suivante, il s’est retiré et à son retour vous savez ce qui est arrivé. Donc, ce projet ne s’est jamais concrétisé.

Alain Lacasse: En ce qui concerne « Give peace a chance » et « Remember love », quel titre pourrait décrire votre rôle ? Preneur de son ? Réalisateur ?

André Perry : Un peu tout ça. Mais j’ai surtout été preneur de son. La réalisation s’est surtout limitée aux retouches en studio pour « Give peace a chance ».

Alain Lacasse : Est-ce qu’il y a encore aujourd’hui beaucoup de gens qui vous parlent de cette célèbre session d’enregistrement ?

André Perry : Dans le domaine musical, peu de personnes m’en parlent. Toutefois, lors d’anniversaires comme le dixième, le vingtième, le vingt-cinquième, ou, comme cette année, le trentième anniversaire, je suis plus sollicité par les médias pour des interviews.

Alain Lacasse : Quel travail faites-vous aujourd’hui ?

André Perry : J’ai vendu mon studio d’enregistrement à Morin-Heights il y a 11 ans en 1988. Maintenant, je m’occupe du financement pour des projets immobiliers au Bahamas et je suis aussi, à titre bénévole, consultant en musique. Je partage mon temps entre le Québec, les Bahamas et la France. En regardant en arrière, je m’aperçois que j’ai travaillé de nombreuses heures en studio à toutes les semaines.

Alain Lacasse : 30 ans plus tard, quel souvenir gardez-vous de cette session d’enregistrement  aujourd’hui historique ?

André Perry : La grande générosité de John Lennon. La chance de l’avoir rencontré et de pouvoir l’apprécier comme homme. Quant à « Give peace a chance », je ne peux pas dire que j’aime cette chanson. Il en a tellement fait des meilleures.

Alain Lacasse : Merci beaucoup.

Epilogue

Dans le cours de l’entrevue, Mme. Yael Perry, épouse de M. Perry qui était présente a noté ce qui lui semblait une erreur dans le livre « Chronicle » de Mark Lewisohn au chapitre se rapportant à cette session d’enregistrement. Lewisohn écrit que Lennon avait fait des « overdubs » sur « Give peace a chance » à Londres. Elle, qui a assisté aux retouches en studio à Brossard, estimait que Lewisohn était dans l’erreur. Ce fait a rappelé à M. Perry qu’il avait entendu une version sensiblement retravaillée de cette chanson à la radio.

En accord avec M. Perry, et pour éclaircir la situation, le RQAB a envoyé à celui-ci une cassette comprenant « Give peace a chance » en version CD, extrait de l’album Lennon Legend, et en version 45 tours vinyle originale Apple de 1969. Peu de temps après, M. Perry m’a rappelé pour me dire qu’il avait écouté et comparé les 2  versions. Celles-ci étaient identiques. C’était intégralement son travail et qu’il n’y avait pas eu de retouches en studio à Londres.

Remerciements

J’aimerais ici remercier sincèrement M. André Perry pour sa générosité, sa gentillesse, sa grande disponibilité et surtout de m’avoir accordé cette interview exceptionnelle et exclusive. Un gros merci aussi à Mme. Yael Perry pour son coup de main aux photos. Je dirige aussi mes remerciements envers M. Roger T. Drolet, fondateur du R.Q.A.B., dont l’exceptionnelle mémoire m’a permis de faire les démarches pour cette entrevue. Mme. Sophie-Andrée Blondin, journaliste à la radio de Radio-Canada, qui m’a permis de progresser dans mon projet, M. Robert Blondin, journaliste retraité à Radio-Canada, qui avait antérieurement interviewé M. Perry et qui a collaboré à mes démarches, Mme. Lorraine Paradis, recherchiste à la radio de Radio-Canada et ex-collaboratrice de M. Blondin, qui ne m’a pas oublié et qui a réussi à me mettre en contact avec M. Perry.

J’aimerais de plus remercier Mme. Lucille Riley, qui nous a accueilli à la Fondation MacDonald-Stewart de Montréal pour réaliser l’entrevue, Mme. Isabelle Vien, membre du R.Q.A.B., pour son support technique et tous ceux et celles qui au meilleur de leur connaissance, m’ont aidé.

Le Réseau Québécois des Ami(e)s des Beatles

La rédaction de Yellow-Sub.net tenait à remercier très chaleureusement, Alain Lacasse, et le comité rédactionnel du Réseau Québécois des Ami(e)s des Beatles, pour la mise à disposition de ce dossier, et nous vous invitons vigoureusement à visiter leur site officiel, plateforme incontournable pour tous les fans des Fab Four de la “Belle Province”.

Musiciens ayant participé à l’enregistrement

John Lennon, Yoko Ono, Eric Clapton, Klaus Voormann , Alan White , Kim Fowley

Version studio : John Lennon, Yoko Ono, Tommy Smothers, Timothy & Rosemary Leary, Canadian Radna Krishna Temple, Montreal Rabbi Feinburg, Derek Taylor, Murry The K

L’enregistrement de la chanson

13 Septembre 1969

Téléchargements

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