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Et si 2023 était un grand cru Beatles, une année à marquer d’une pierre blanche dans la vie des fans des Fab Four ? Sans trop présumer de ce qui nous attend, plaisir est de constater que ce que bien des admirateurs du groupe de Liverpool espéraient se réalise. En effet, c’est en cette fin juin 2023 que Paul McCartney vient d’annoncer que les Beatles allaient publier ce qui devrait être “le dernier disque des Beatles” ou du moins le “dernier single des Beatles… rien que ça !
Rappelons tout d’abord qu’après la publication de la mini-série à succès “Get Back”, Paul McCartney avait annoncé qu’il travaillait avec Peter Jackson sur un projet lié aux Beatles. Les spéculations avaient été de mise…. et le suspens à son comble, jusqu’à ce que Paul McCartney, bassiste des Beatles, lève le voile. 2023 verra bien une chanson inédite des Beatles publiée, et elle a pu voir le jour grâce aux innovations déployées par Peter Jackson, et toute son équipe.
Mais quel titre ont retenu les Beatles ?
Tout simplement “Now and Then” de John Lennon. Initialement enregistrée par John Lennon en 1979 au Dakota, cette chanson devait figurer sur l’Anthology 3 des Beatles, au même rang et avec les mêmes honneurs que “Real Love” et “Free As A Bird”. Cependant, et malgré des sessions de nettoyage de la bande laissée par John Lennon, en mars 1995, les Beates survivants, accompagnés de Jeff Lynne, avaient renoncé face à la pollution sonore présente sur le titre. George Harrison avait même qualifié cette chanson offerte par Yoko Ono de “putain de détritus”.
Cependant, en 2005 et 2006, des rumeurs insistantes voulaient que Paul McCartney et Ringo Starr puissent publier la chanson de John Lennon, terminée, et cela à l’occasion de la publication en numérique des oeuvres des Beatles. A cette époque d’ailleurs, la rumeur voulait que Paul McCartney puisse avoir écrit de nouveaux couplets; que Ringo puisse avoir enregistré une piste de batterie, et que la piste de guitare récupérée soit celle enregistrée par George Harrison lors du travail sur Anthology.
Il y en avait une autre que nous n’avons pas faite, ce qui était dommage. Elle n’avait pas un très bon titre, elle avait besoin d’être retravaillée, mais elle avait un beau couplet et John la chantait. Mais George n’a pas voulu la faire.Paul McCartneyQ magazine, novembre 2006
En 2012, Jeff Lynne, qui a précédemment travaillé sur ce titre avec Paul, George et Ringo, confirme qu’il a bien travaillé sur ce titre, et qu’il n’écarte pas le fait d’y retravailler avec Macca et Starr.
Enfin, en 2021, c’est Paul McCartney qui confie qu’il espère pouvoir terminer le morceau….
Un vrai serpent de mer… jusqu’au 13 juin 2023, où, lors de l’émission “Today, diffusée sur BBC Radio 4, Paul confie qu’il a travaillé sur l’extraction de la voix de John Lennon, et qu’il va compléter la chanson avec l’aide de l’intelligence artificielle. Et comme pour renforcer la notion de scoop, Paul confie qu’il s’agira du dernier disque des Beatles….
Voici l’extrait de l’interview où Paul McCartney parle de cet inédit des Beatles terminé par l’IA
C’est une chose très intéressante, vous savez. C’est une chose à laquelle nous nous attaquons tous en ce moment, vous savez, et à laquelle nous essayons de faire face. Qu’est-ce que ça veut dire ?Je n’entends pas beaucoup parler de chansons non officielles des Beatles parce que je ne suis pas beaucoup sur Internet, mais les gens me disent : “Oh oui, il y a un morceau où John chante une de mes chansons”. Et ce n’est pas le cas, c’est juste de l’IA, vous savez ?Tout cela est un peu effrayant, mais excitant parce que c’est l’avenir. Et nous avons pu utiliser ce genre de choses lorsque Peter Jackson a réalisé le film Get Back, dans lequel nous étions en train de faire l’album Let It Be. Il a pu extraire la voix de John d’une petite cassette qui contenait la voix de John et un piano. Il a pu les séparer grâce à l’IA.Elle dit à la machine : “C’est une voix, c’est une guitare, enlevez la guitare”. Et c’est ce qu’il a fait. Il y a donc de grandes possibilités d’utilisation.Lorsque nous avons commencé à enregistrer ce qui sera le dernier disque des Beatles, nous avons travaillé sur une démo de John et nous venons de la terminer. Il sortira cette année.Nous avons pu prendre la voix de John et la rendre pure grâce à l’IA. Ensuite, nous avons pu mixer l’album comme nous le ferions normalement, ce qui nous donne une certaine marge de manœuvre.Il y a donc un côté positif et un côté effrayant. Nous verrons bien où cela nous mènera.Paul McCartney
Yellow-Sub.net, le premier site francophone consacré aux Beatles, vous propose de tout savoir sur cette chanson inédite des Beatles, mais aussi sur l’utilisation de l’intelligence artificielle en musique.
Bonne découverte !
Sommaire
Les Beatles, un nom synonyme de l’évolution du rock et de la culture pop, ont émergé de Liverpool au début des années 1960 et sont devenus une sensation mondiale. Composés de John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr, leur musique a captivé le public, redéfini l’industrie musicale et laissé une marque indélébile sur le tissu culturel du XXe siècle.
Le parcours des Beatles vers la célébrité internationale commence en 1962, avec la sortie de leur premier single, “Love Me Do”. Leur popularité monte en flèche, battant les records et les barrières. Des albums comme “Rubber Soul” et “Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band” s’éloignent de leurs premiers travaux, mettant en évidence leur créativité, leur expérimentation et leur évolution en tant qu’artistes. Ils ont exploré et incorporé un large éventail de genres, du folk rock au psychédélisme, créant ainsi une œuvre diversifiée et révolutionnaire.
Cependant, le parcours des Beatles n’a pas été sans difficultés. Des divergences créatives, des différends financiers et des problèmes personnels ont provoqué des tensions au sein du groupe. Après la sortie de leur dernier album studio, “Let It Be”, en 1970, les Beatles se sont officiellement dissous, marquant la fin d’une époque.
Malgré leur séparation, l’héritage des Beatles a perduré. Au milieu des années 1990, les membres survivants – Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr – se sont réunis pour publier la série “Anthology”. Ce projet a permis aux fans de découvrir des enregistrements rares et inédits, des prises alternatives et du nouveau matériel, y compris deux chansons originales basées sur des démos de John Lennon, aujourd’hui décédé.
Contrairement à la chanson “Now and Then” qui a été complété par l’intelligence artificielle “Free as A Bird”, qui ouvre le projet “Anthology” des Beatles est quant à lui le fruit d’une ingénierie studio.
La chanson a été initialement enregistrée par Lennon en 1977 dans son appartement du Dakota Building à New York et celui d’Ono, mais elle était incomplète. McCartney a reçu les bandes démo de Lennon de la part d’Ono après la cérémonie d’intronisation au Rock and Roll Hall of Fame. McCartney se souvient de sa rencontre avec Ono et de sa conversation avec Sean Lennon, le fils de John et Yoko, au sujet de l’utilisation de la voix de Lennon. McCartney les a rassurés en leur disant qu’ils pouvaient opposer leur veto au projet s’ils n’étaient pas satisfaits du résultat. Il évoque également les difficultés potentielles d’un tel projet, reconnaissant qu’ils pourraient “se détester au bout de deux heures de studio “.
Les Beatles survivants ont dû relever un défi de taille : créer une chanson cohérente à partir de la démo inachevée de Lennon. La première tâche consiste à améliorer la qualité de l’enregistrement, tâche confiée au célèbre producteur Jeff Lynne.
Une fois le son amélioré, McCartney, Harrison et Starr ont commencé à apporter leur contribution. Ils s’efforcent de respecter l’œuvre originale de Lennon, en conservant ses pistes de chant et de piano. McCartney et Harrison se sont partagé la tâche de compléter les paroles de la chanson, tandis que Starr a ajouté une piste de batterie délicate. Chaque membre s’est efforcé d’apporter sa touche unique à la chanson, en l’imprégnant de sa personnalité musicale distincte.
Ils ont dû faire face à un autre défi de taille : le processus d’enregistrement était chargé d’émotion, car ils revisitaient leur passé commun et étaient confrontés à la perte de leur ami et compagnon de groupe. La présence de la voix de Lennon était un rappel poignant de l’irremplaçable pièce manquante du groupe. Malgré ces obstacles émotionnels, le trio a persévéré, s’unissant pour achever le projet par amour pour leur compagnon et par respect pour leur héritage commun.
Yoko Ono a confirmé que c’était elle qui avait choisi l’enregistrement, en sélectionnant “très soigneusement” des chansons inédites de Lennon. Elle a choisi “Now and Then” (plus tard protégée par le droit d’auteur sous le nom de “I Don’t Want To Lose You”) pour des raisons presque thérapeutiques :
Yoko Ono : Parce que ces chansons devaient venir des Beatles. Les Beatles chanteront à nouveau pour le monde entier. L’implication de cela était énorme. J’ai pensé que c’était une chanson qui libérerait les gens de leur chagrin d’avoir perdu John. En écoutant la chanson, ils pourront finalement se libérer de leur chagrin et comprendre qu’en fait, John n’est pas perdu pour eux. Paul, George et Ringo ont également perdu un grand ami. S’ils avaient chanté cette chanson avec leur cœur, cela aurait aidé de nombreuses personnes dans le monde entier qui ressentaient la même chose.
Jeff Lynne a été aidé par le musicien Marc Mann pour nettoyer la bande originale de “Now and Then/I Don’t Want To Lose You”. Mann se souvient que la démo avec laquelle ils ont travaillé avait été enregistrée sur un quatre pistes (la voix de John était doublée) et qu’il avait utilisé un tambourin. Lynne ne voulait pas du tambourin, alors ils ont fait une entaille de fréquence autour du tambourin pour que le filtre n’affecte pas la voix de John de manière substantielle.
Malheureusement, les enregistrements de “Now and Then” que les Beatles ont tenté ce jour-là (22 juin 1994) ne se sont pas bien déroulés et la session a été interrompue prématurément.
Jeff Lynne : Nous avons fait un essai, mais il y avait beaucoup de mots qui n’avaient pas été complétés. Le jeu était bon. C’est juste que les paroles n’étaient pas terminées, et beaucoup d’entre elles ne l’étaient pas. Nous avons décidé de faire quelque chose qui était déjà terminé, afin de pouvoir l’enregistrer.
En février 1995, les Beatles se réunissent à nouveau pour enregistrer. Ayant eu des difficultés à travailler sur “Now and Then” lors de la session du 22 juin 1994, le groupe commence plutôt par “Real Love”, le jugeant plus complet au niveau des paroles.
Pendant cette session, le travail du deuxième jour s’est poursuivi brièvement sur la démo de Lennon “Now and Then/I Don’t Want To Lose You”, basée sur le piano et qui posait problème. Bien qu’il ait tenté de travailler plus tôt pendant la session abandonnée du 22 juin 1994, le travail de ce jour n’a pas été plus fructueux.
Jeff Lynne : C’était une journée, un après-midi en fait, à faire des bêtises. Nous avons fait la piste d’accompagnement, une ébauche que nous n’avons pas vraiment terminée. C’était une sorte de ballade bluesy, je suppose, en la mineur. C’était une chanson très douce. Je l’aime beaucoup et j’aurais aimé pouvoir la terminer.
Lorsque les Beatles quittent le studio le mardi en fin de journée, “Real Love” et “Now and Then/I Don’t Want To Lose You” sont encore inachevées. “Real Love” sera achevée en mai, tandis que le groupe s’attaquera une dernière fois à “Now and Then” lors des sessions des 20 et 21 mars.
Mardi 20 et mercredi 21 mars 1995 : The Mill Studio, Sussex Angleterre : heure inconnue.
Enregistrement : ‘Now and Then/I Don’t Want To Lose You’ (prises inconnues).
Geoff Emerick : Ce serait bien de le terminer. Paul est partant. Le refrain est génial. Cela ferait un très bon disque.
Neil Aspinall a confirmé plus tard que le troisième titre inédit de la réunion était bien “Now and Then”. Il en déduit que la chanson n’a été que partiellement enregistrée “sous une forme embryonnaire” avant d’être “mise de côté, et c’est là qu’elle est restée”. Neil a affirmé que la chanson n’avait jamais été destinée à être publiée, bien qu’il n’ait pas précisé pourquoi les Beatles avaient pris la peine de l’enregistrer en premier lieu.
Paul a également confirmé que les Beatles avaient abandonné le travail sur “Now and Then/I Don’t Want To Lose You”.
Paul : Nous avons donc fait les deux chansons préférées. Nous avons fait “Free As A Bird” et “Real Love”, ces deux chansons de John, et c’était très excitant, très émouvant pour moi et très confortable d’avoir à nouveau sa voix dans mes écouteurs en studio. Et l’idée a surgi d’une troisième piste, une autre chanson sur laquelle nous avions des vues et qui s’appelait “Now and Then”. Je ne sais pas, elle n’avait pas vraiment de titre [chante : “you know/it’s true ; it’s up to you…”]. Le début est génial et puis ça devient un peu minable. Nous avons tous décidé que ce n’était pas l’une des meilleures chansons de John. J’aime bien le début, mais il faudrait faire un travail à la hache dessus.
Ringo : Quelle pipelette, ce Paul McCartney ! C’est le morceau inachevé. Oh, le mythe qui va se développer autour de ça maintenant. La piste cachée. Nous avons fait trois morceaux, mais nous n’en avons terminé que deux.
En 2005, des articles de presse ont commencé à spéculer sur la possibilité que Paul McCartney et Ringo Starr finissent par terminer “Now and Then/I Don’t Want To Lose You”…. il faudra attendre 2023 pour que l’intelligence artificielle permette la publication de cette chanson !
Dans un geste sans précédent, Paul McCartney a récemment annoncé la sortie d’une nouvelle chanson des Beatles, composée non pas par des mains humaines, mais par l’intelligence artificielle (IA). Cette annonce a suscité à la fois enthousiasme et scepticisme au sein de la communauté musicale. Si certains y voient une utilisation créative de la technologie, d’autres s’inquiètent des implications de l’IA dans la création artistique.
Quelles que soient les réactions, une chose est sûre : il s’agit d’un événement révolutionnaire, non seulement pour les Beatles, mais aussi pour l’industrie musicale dans son ensemble. L’IA a été utilisée dans divers domaines, de la santé à la finance, mais son application aux arts créatifs est encore relativement nouvelle. Cette évolution soulève plusieurs questions intéressantes sur l’avenir de la création musicale, le rôle de l’IA dans les arts et la manière dont nous définissons la créativité.
Les Beatles ont toujours été des précurseurs, repoussant les limites et remettant en cause le statu quo. Cette nouvelle chanson, née de la fusion de la créativité humaine et de l’intelligence artificielle, est un nouveau témoignage de leur influence durable et de leur capacité à s’adapter et à innover, même des décennies après leur séparation initiale.
Alors que le monde attend la sortie de cette chanson des Beatles composée par l’IA, une chose est sûre : les Beatles continuent d’influencer et de façonner l’industrie musicale, restant aussi pertinents et influents qu’ils l’étaient il y a plus d’un demi-siècle. Reste à savoir si la chanson parviendra à capturer la magie des Beatles. En attendant, elle offre un aperçu fascinant de l’avenir de la musique et des possibilités infinies qu’offre l’intégration de la technologie et de l’art.
En conclusion, lorsque nous réfléchissons à la riche histoire des Beatles – depuis leur création et leur accession à la célébrité, jusqu’à leur séparation et leurs retrouvailles ultérieures, et maintenant à cette intrigante aventure dans la musique composée par l’IA – nous nous rappelons de leur impact durable et de leur éternelle pertinence. À chaque tournant, les Beatles ont continué d’inspirer, d’innover et de redéfinir le paysage musical. Leur histoire est loin d’être terminée, et les fans du monde entier attendront avec impatience la sortie de cette nouvelle chanson révolutionnaire.
Que vous soyez un fan de leurs premières œuvres ou que vous ayez été captivé par leurs dernières expérimentations, l’évolution continue des Beatles prouve qu’ils sont plus qu’un simple groupe – ils sont un phénomène culturel qui continue de résonner, d’influencer et d’innover. Avec ce nouveau développement, ils ne font pas seulement le lien entre le passé et le présent, ils ouvrent aussi la voie à l’avenir de la musique.
Ainsi, alors que nous attendons l’arrivée de cette chanson composée par l’IA, nous ne pouvons nous empêcher de penser aux paroles des Beatles dans “The End” sur leur album “Abbey Road” : “Et à la fin, l’amour que vous prenez est égal à l’amour que vous faites”. Il semble que l’amour des Beatles pour la musique et l’innovation soit toujours bien vivant, et nous, les auditeurs, sommes les bénéficiaires de leur héritage permanent.
Quelle que soit l’évolution de la technologie, l’impact profond des Beatles sur la musique et la culture continuera à se répercuter sur les générations à venir. Alors, rassemblons-nous et attendons de voir ce que nous réserve le prochain chapitre de l’histoire des Beatles. Comme toujours, avec les Beatles, on peut s’attendre à l’inattendu.
Depuis toujours, “Now And Then” a eu tendance à fasciner les internautes.
Voici par exemple la bande démo de John Lennon, enregistrée en 1979 :
En 2020, des internautes, sans recours à l’AI avaient essayé de modifier le titre en imaginant une touche Beatlesienne :
… et enfin, voici “Now And Then” tel que les internautes se sont amusés à l’imaginer avec le recours à l’intelligence artificielle :
Nous sommes beaucoup à attendre, avec une grande impatience, la publication de la chanson “Now [...]
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POUR ALLER PLUS LOIN
En annonçant la publication d’une nouvelle chanson des Beatles terminée par l‘intelligence artificielle (AI) avec le concours de Peter Jackson, Paul McCartney lance un pavé dans la marre. En effet, depuis la publication de “Free as a Bird” et “Real Love”, les Beatles ne nous avaient pas offert de nouvelles chansons.
Aussi, et pour les fans des Fab Four qui veulent aller plus loin, voici quelques pistes de réflexion sur les chansons inédites des Beatles, et sur l’impact de l’intelligence artificielle en musique.
La vrai question demeure cependant entière : les Beatles vont-ils ré-entrer dans les charts avec ce nouveau titre ? Patience !
Les Beatles , souvent appelés les “Fab Four”, ont incontestablement laissé une marque indélébile dans l’histoire de la musique. Leur influence s’étend bien au-delà de leurs années d’activité, de 1960 à 1970, et leur son distinctif continue de résonner dans le cœur et l’esprit des amateurs de musique du monde entier.
Malgré leur volumineuse discographie, il existe un catalogue insaisissable de chansons qui n’ont jamais fait l’objet d’une sortie officielle pendant leurs années d’activité. Les titres inédits, les versions de démonstration et les enregistrements rares racontent une autre histoire du voyage des Beatles . Ils offrent un aperçu du processus créatif de l’un des plus grands groupes de l’histoire, un accès aux coulisses de la création de la magie. Cet article vise à explorer ces “joyaux cachés” de l’œuvre des Fab Four et à leur rendre hommage.
Il s’agit de titres que les Beatles ont enregistrés en studio mais qui, pour une raison ou une autre, n’ont jamais vu le jour.
Il s’agit des premières versions de chansons qui deviendront plus tard quelque chose d’autre, ou qui sortiront sous une forme différente.
Il s’agit de chansons qui ont été interprétées en concert ou mentionnées dans des interviews, mais dont il n’existe aucune version studio connue.
Ces chansons inédites des Beatles ont un certain charme. Qu’il s’agisse de leur caractère inachevé, des prises alternatives sur des morceaux familiers ou de l’éclairage qu’elles apportent sur le processus créatif des Beatles , elles occupent une place particulière dans le cœur des fans.
Pourtant, ces chansons ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Il existe de nombreux autres titres rares et inédits, des performances en direct et des démos personnelles qui pourraient être explorés. Ils nous rappellent que même dans ce qui nous est familier, il y a toujours quelque chose de nouveau à découvrir, surtout lorsqu’il s’agit d’un groupe aussi prolifique et influent que les Beatles . Chaque morceau déterré est une pièce du puzzle qui continue notre exploration des joyaux cachés de l’héritage des Beatles , plongeons dans d’autres chansons inédites des Beatles :
Avant les Beatles , il y avait les Quarrymen, un groupe de skiffle formé par John Lennon en 1956. Il existe deux enregistrements notables de cette époque :
Plus d’une heure de répétitions à domicile du groupe en 1960 est apparue sur des bootlegs, y compris des versions préliminaires de chansons que les Beatles enregistreront plus tard en studio, telles que “Matchbox”, “One After 909” et “I’ll Follow the Sun”. Parmi les autres chansons enregistrées lors de ces répétitions figurent “Well, Darlin'”, “Hello Little Girl”, “That’s When Your Heartaches Begin”, et bien d’autres encore. Une collection de ces enregistrements a été publiée sur l’enregistrement bootleg Lapis Lazuli.
Les Beatles ont auditionné pour Decca Records le 1er janvier 1962, interprétant 15 chansons, dont trois compositions de Lennon-McCartney et douze reprises. Ces interprétations ont été distribuées commercialement dans diverses configurations et sont apparues sur des bootlegs.
Entre août et décembre 1962, les Beatles se sont enregistrés en train de répéter au Cavern Club. Cela comprend des interprétations de “I Saw Her Standing There”, “One After 909” et “Catswalk “.
Le 22 août 1962, une équipe de Granada Television a filmé les Beatles en concert au Cavern pour l’émission Scene at 6:30. Les images comprenaient deux prises du groupe interprétant “Some Other Guy” et un enregistrement de “Kansas City/Hey-Hey-Hey-Hey !”.
Alors que les Beatles terminaient leur dernier engagement de deux semaines à Hambourg à la fin du mois de décembre 1962, le régisseur du Star-Club a enregistré certaines parties de leur prestation. La bande comprend les interprétations par les Beatles de trente chansons, dont neuf ne seront jamais officiellement publiées dans une autre version1. D’autres extraits de ces bandes ont été piratés, notamment “Road Runner”, “Money (That’s What I Want)” (avec Tony Sheridan au chant), une partie de “Red Hot”, et des interprétations alternatives de plusieurs chansons1.
Ces chansons, concerts et démos inédits des Beatles offrent un aperçu rare et fascinant de l’évolution créative de l’un des groupes les plus influents de l’histoire de la musique. Elles témoignent de l’énergie brute et du talent des Beatles , de leur évolution en tant qu’auteurs-compositeurs et musiciens, et de leur passage du statut de groupe local de Liverpool à celui de superstar mondiale. Ces joyaux, bien que souvent
Les Beatles , en tant que groupe, ont une riche histoire de chansons inédites, dont beaucoup ont été enregistrées au cours de leurs premières années. Il ne faut pas oublier que si ces chansons étaient initialement inédites, nombre d’entre elles sont tombées dans le domaine public au fil du temps, souvent par le biais d’enregistrements clandestins et de sorties officielles sur des albums tels que Anthology .
Alors que le soleil s’était couché sur l’ère des Beatles et que le groupe s’était dissous, on pensait que le monde avait entendu le dernier éclat de leur collaboration. Cependant, dans une série d’événements qui font écho à la renaissance du phénix, trois chansons ont émergé des cendres dans les années 90 et ont ravivé l’esprit des Beatles : “Free as a Bird”, “Real Love” et “Now and Then”. Ces chansons, fruit du génie créatif de John Lennon, se sont vu offrir une nouvelle vie par les Beatles survivants – Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr.
“Free as a Bird” est un morceau remarquable dans la discographie des Beatles . Publiée en décembre 1995, cette chanson a été écrite et enregistrée en 1977 par John Lennon sous la forme d’une démo personnelle. Vingt-cinq ans après la séparation des Beatles et quinze ans après l’assassinat de Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr, alors membres survivants du groupe, ont publié une version studio incorporant la démo1.
Pour le projet Anthology, McCartney a demandé à Yoko Ono, la veuve de Lennon, de lui fournir des inédits auxquels les trois Beatles restants pourraient contribuer. “Free as a Bird” est l’une des deux chansons de ce type (l’autre étant “Real Love”) auxquelles McCartney, Harrison et Starr ont ajouté des instruments, des voix et des arrangements. Jeff Lynne, qui avait travaillé avec Harrison sur son album “Cloud Nine” et avec les Traveling Wilburys, a coproduit la chanson1.
Malgré leur intention initiale de n’enregistrer que de la musique de fond, les Beatles survivants se sont vite rendu compte qu’ils voulaient enregistrer de la “nouvelle musique”. Ils ont toujours convenu que si l’un d’entre eux n’était plus dans le groupe, ils ne le remplaceraient jamais et “partiraient en tant que Beatles “. La “seule autre personne qui pouvait en faire partie était John “1. Ono fournit à McCartney des cassettes de quatre chansons inachevées de Lennon, dont “Free as a Bird “.
McCartney se rend chez Ono pour écouter et recevoir les cassettes de Lennon. McCartney, Harrison et Starr étaient tous conscients que cette entreprise serait difficile, tant sur le plan technique qu’émotionnel. Mais ils acceptent d’essayer1.
La production de la chanson a commencé en février 1994 au studio de McCartney. George Martin, le producteur de la plupart des enregistrements des Beatles dans les années 1960, a dû décliner l’invitation à produire la chanson en raison de problèmes d’audition. Harrison propose Jeff Lynne comme producteur et le travail commence.
Cependant, le processus n’a pas été sans difficultés. L’enregistrement initial de Lennon était non seulement incomplet, mais comportait également une quantité importante de bruits de fond. Les Beatles survivants et Lynne ont dû soigneusement nettoyer la piste avant d’y ajouter leurs contributions. McCartney et Harrison ont ajouté de nouvelles voix, McCartney jouant également du piano, Starr de la batterie et Harrison du ukulélé. Le solo de guitare sur le morceau terminé a été joué par Harrison sur sa Rickenbacker Light Show.
Enfin, la chanson a été complétée par un huit central, écrit par McCartney et Lynne. La version finale de “Free as a Bird” est deux fois plus longue que la démo originale de Lennon7. Le mixage final a été achevé le 15 février 1994, avec McCartney, Harrison et Starr ajoutant des chœurs et Harrison jouant un solo8.
Dans les sections suivantes de cet article, nous nous pencherons sur le parcours des Beatles survivants qui ont donné vie à deux autres œuvres inachevées de Lennon : “Real Love” et “Now and Then”.
“Real Love”, une autre démo de Lennon datant de 1979, est le deuxième morceau que les Beatles ont choisi d’achever. Comme “Free as a Bird”, “Real Love” présentait ses propres difficultés. La démo de Lennon comportait une quantité considérable de sifflements et sa voix était faible, ce qui la rendait difficile à travailler pour les autres.
Cependant, les Beatles , avec leur esprit toujours résistant, se sont montrés à la hauteur de la situation. Ils ont travaillé avec diligence, nettoyant la bande du mieux qu’ils pouvaient. McCartney, Harrison et Starr ont chacun apporté leur contribution – la basse de McCartney, la guitare slide de Harrison et les percussions de Starr ont parfaitement complété le piano et le chant de Lennon, ce qui a donné un morceau qui mélangeait harmonieusement le son caractéristique des Beatles et le travail en solo de Lennon.
L’histoire de “Now and Then” est un peu plus complexe. C’est la seule chanson des trois qui reste officiellement inédite. Cette chanson, également connue sous le nom de “I Don’t Want to Lose You” ou “Miss You”, était une autre démo de Lennon datant de la fin des années 1970.
Les Beatles survivants commencent à travailler sur “Now and Then”, ainsi que sur “Free as a Bird” et “Real Love”. Ils rencontrent cependant de nombreuses difficultés. La démo se compose uniquement du piano et de la voix de Lennon, avec un bourdonnement proéminent présent tout au long de l’enregistrement. McCartney et Lynne auraient fait quelques progrès pour nettoyer la piste, mais le projet a finalement été abandonné.
Cependant, malgré son statut incomplet, “Now and Then” est un rappel poignant de ce qui aurait pu être. Il témoigne de l’héritage durable des Beatles , même dans leurs œuvres inachevées.
L’industrie musicale, comme toutes les autres facettes de notre vie, n’est pas à l’abri des changements radicaux apportés par l’innovation technologique. L’ intelligence artificielle (IA) est à l’origine d’un changement sismique dans le secteur, qui fait écho à l’impact révolutionnaire des dans les années 1960. De la façon dont la musique est créée à la façon dont elle est distribuée et consommée, L’IA joue un rôle essentiel. Cet article se penche sur l’influence de L’IA sur l’industrie musicale, sur ses avantages et ses risques potentiels et sur la manière dont elle pourrait façonner l’avenir de la musique.
L’IA a infiltré le processus créatif de la production musicale d’une manière qui aurait été inimaginable à l’époque de “Strawberry Fields Forever”. Les algorithmes sont désormais capables de composer de la musique, une tâche autrefois considérée comme exclusivement humaine. Les plateformes musicales d’IA telles que MuseNet d’OpenAI et Jukin Composer de Jukin Media révolutionnent la manière dont la musique est créée. Ces plateformes utilisent l’apprentissage profond pour générer des compositions dans une variété de genres et de styles, avec la capacité d’imiter les styles musicaux d’artistes légendaires comme les eux-mêmes.
La démocratisation de la création musicale est peut-être l’avantage le plus important de l’IA. Elle donne à toute personne disposant d’un ordinateur le pouvoir de créer de la musique, en supprimant les barrières liées à la nécessité d’un équipement coûteux ou d’une formation musicale formelle. L’IA peut également servir d’outil aux musiciens confirmés pour explorer de nouveaux styles musicaux et de nouvelles idées, à l’instar de l’utilisation révolutionnaire du Mellotron par les dans leur musique.
En outre, L’IA peut réduire considérablement le temps et les efforts nécessaires pour composer et produire de la musique. Elle peut générer une variété d’éléments musicaux, des progressions d’accords aux mélodies, ce qui permet aux artistes de se concentrer sur les aspects émotionnels et expressifs de leur art.
Si les avantages sont considérables, l’utilisation de L’IA dans la création musicale comporte également des risques. L’une des préoccupations majeures est la perte potentielle de la touche humaine dans la musique. La qualité émotionnelle qui distingue la musique en tant que forme d’expression humaine pourrait être diminuée si L’IA prend en charge le processus de création.
Un autre risque est la question des droits d’auteur et de l’originalité. Si L’IA peut imiter le style d’artistes comme les , qui détient les droits sur cette musique ? Cela soulève des questions juridiques et éthiques complexes sur la propriété et l’originalité de la musique générée par l’IA.
Au-delà de la création, L’IA est également en train de remodeler la distribution et la consommation de musique. Les algorithmes alimentent les plateformes de streaming musical comme Spotify et Apple Music, en créant des listes de lecture personnalisées et en recommandant de la nouvelle musique en fonction des habitudes d’écoute des utilisateurs.
L’IA a rendu la découverte de nouvelles musiques plus facile que jamais. Au lieu de fouiller dans des caisses de disques ou de faire défiler sans fin des bibliothèques numériques, les utilisateurs peuvent trouver de la nouvelle musique adaptée à leurs goûts en cliquant sur un bouton. Cette démocratisation de la découverte musicale a également ouvert de nouvelles perspectives aux artistes, qui peuvent désormais toucher un public mondial sans avoir besoin d’un grand contrat d’enregistrement.
Les analyses de données pilotées par L’IA fournissent également des informations précieuses aux artistes et aux maisons de disques. Elles permettent de suivre les habitudes et les préférences des auditeurs, ce qui peut éclairer les stratégies de marketing et les décisions artistiques.
Malgré ses avantages, L’IA présente également des risques dans le domaine de la distribution et de la consommation de musique. La dépendance à l’égard des algorithmes peut conduire à une homogénéisation de la musique, les artistes pouvant se sentir contraints de se conformer à ce qui est populaire pour obtenir les faveurs des algorithmes. Cela pourrait étouffer la créativité et la diversité de la musique.
En outre, il existe un risque de violation de la confidentialité des données. Les plateformes de streaming collectent de grandes quantités de données sur les habitudes d’écoute des utilisateurs, ce qui soulève des questions sur la manière dont ces données sont utilisées et sur les personnes qui y ont accès.
Tout comme les ont révolutionné la musique avec leurs sons et leurs styles innovants, L’IA va transformer le secteur d’une manière que nous commençons à peine à comprendre. Elle a le potentiel de démocratiser la création et la consommation de musique, en ouvrant de nouvelles voies de créativité et en élargissant le champ d’action des artistes. Elle pose également de nouveaux défis en termes de droits d’auteur, d’originalité et de préservation de la touche humaine dans la musique.
Des applications innovantes de L’IA dans la musique apparaissent régulièrement, démontrant le potentiel d’une collaboration harmonieuse entre les humains et les machines. Un exemple frappant est la collaboration musicale entre un humain et une IA à l’Université des arts de Stockholm. Pendant que le musicien jouait sur un piano à queue, une IA “écoutait” le morceau, extrayant des données sur la hauteur, le rythme et le timbre, puis ajoutait son propre accompagnement, improvisant comme le ferait un humain. Le résultat est une performance d’une beauté glaçante, à la fois glaciale et ambiante, sinistre et texturée1.
Contrairement à l’opposition entre l’homme et la machine, la manière dont L’IA peut compléter la créativité humaine suscite un intérêt croissant. Le compositeur Oded Ben-Tal offre un point de vue perspicace à ce sujet, affirmant que la créativité n’est pas un concept unifié mais qu’elle comprend de nombreux aspects différents tels que l’inspiration, l’innovation, l’artisanat et la technique. Il ne voit pas pourquoi les ordinateurs ne pourraient pas être impliqués dans ces aspects de manière utile1.
L’idée que des ordinateurs puissent composer de la musique existe depuis la création de l’ordinateur lui-même. Ada Lovelace, mathématicienne et écrivain, a un jour émis l’hypothèse que le moteur analytique de Charles Babbage pourrait être utilisé pour autre chose que des chiffres – comme composer de la musique1. Cette idée s’est concrétisée au fil du temps, de nombreux artistes intégrant L’IA dans leurs œuvres pour les enrichir1.
Les musiciens utilisent également L’IA comme source d’inspiration, même dans des genres qu’ils ne connaissent pas. Ils peuvent utiliser L’IA pour improviser avec un pianiste qui ne fait pas partie de leurs compétences ou pour s’inspirer des compositions d’une IA dans des genres peu familiers comme la musique folklorique irlandaise1.
L’avenir de L’IA dans la musique présente également une alternative à l’opposition entre l’homme et la machine. Comme le souligne Ben-Tal, L’IA peut être considérée comme un instrument de plus dans une lignée qui remonte à la flûte en os. L’utilisation de L’IA dans la création musicale pourrait conduire à l’émergence de genres entièrement nouveaux, tout comme lorsque les artistes ont découvert qu’ils pouvaient utiliser des tables tournantes pour gratter des disques et échantillonner des sons1.
Mais alors que nous nous dirigeons vers ce futur augmenté par l’IA, certaines questions cruciales doivent être abordées. Quelle est la place des auteurs-compositeurs dans un avenir où L’IA peut générer ou récupérer n’importe quel son possible sur demande ? Comment les auteurs-compositeurs peuvent-ils se défendre contre le plagiat ? Et le public doit-il être informé de l’utilisation de L’IA dans la création musicale1 ?
En conclusion, si L’IA offre des possibilités considérables à l’industrie musicale, elle soulève également des questions éthiques et juridiques complexes qu’il convient d’examiner attentivement. Tout comme la révolution des n’a pas été exempte de controverses, la révolution de L’IA dans la musique comporte elle aussi son lot de défis. Mais si nous relevons ces défis avec sagesse, l’avenir de la musique pourrait être aussi passionnant et novateur que l’époque des . Avec l’IA, nous sommes à l’aube d’une nouvelle révolution musicale, qui pourrait redéfinir ce que signifie créer et apprécier la musique.
Voici quelques chiffres relatifs à la discographie des :