George Harrison a déclaré qu’il était dans “un autre monde” pendant que les Beatles enregistraient Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band et Magical Mystery Tour en 1967. Il avait récemment fait l’expérience de l’essence de la spiritualité dans l’un des lieux les plus sacrés de l’Inde. Cela lui a permis de mettre les choses en perspective.
George Harrison n’était pas impressionné par ce que les Beatles avaient en tête pour “Sgt. Pepper”.
Dans Here Comes The Sun : The Spiritual And Musical Journey Of George Harrison, Joshua M. Greene écrit que George se sentait mal à l’aise de revenir à Londres après son voyage de six semaines en Inde. Pendant son voyage, il a médité et lu des textes spirituels au pied des montagnes de l’Himalaya. Cette belle expérience a catapulté George dans la spiritualité comme rien d’autre.
Il est donc compréhensible qu’il ait été difficile pour George de revenir. C’était d’autant plus difficile pour lui que les Beatles n’avaient pas eu d’éveil spirituel et ne proposaient pas d’idées excitantes.
“Il ne voulait pas redevenir un Beatle fabuleux”, écrit Greene. “Le groupe était son travail, et en tant que membre responsable, il continuerait à jouer de la guitare et à chanter les harmonies, mais la méditation lui révélait une personne intérieure avec des énergies créatives et des idées originales qui cherchaient à s’exprimer.”
George est prêt à maintenir la paix et à continuer à faire partie du groupe. Cependant, il n’est pas impressionné par l’idée que Paul McCartney a eue pour leur prochain album.
“George voulait savoir qui il était et qui était Dieu, et tout ce qui n’avait aucun rapport, aussi innovant soit-il, ne parvenait pas à retenir son intérêt”, poursuit Greene. “Paul avait trouvé une idée innovante pour leur album actuel. Les Beatles allaient prétendre être quelqu’un d’autre, un groupe imaginaire appelé Sergeant Pepper’s Lonely Hearts Club Band, et chaque fois qu’un des Beatles chantait, il faisait semblant d’être quelqu’un du groupe inventé.
“L’idée laisse George froid et ennuyé. Ils travaillaient sur l’album depuis novembre, et il n’y avait toujours pas de fin en vue.”
George était dans “un autre monde” lorsque les Beatles ont enregistré “Sgt. Pepper” et “Magical Mystery Tour”.
The Guardian a décrit le séjour de George en Inde comme “une immersion qui a conduit à une réaction en chaîne d’épiphanies musicales et spirituelles”.
Ils poursuivent : “À son retour, sa contribution à ‘Sgt Pepper’ fut le calmement affirmé ‘Within You Without You’ ; une grande partie de l’album le laissa froid. Il n’est guère plus enthousiaste pour “Magical Mystery Tour”. Pendant que McCartney travaillait sur la chanson titre en studio, Harrison sortait des crayons de couleur de sa veste en peau de mouton peinte et commençait à faire des dessins.”
Plus tard, George dira : “Mon problème, au fond, était que j’étais dans un autre monde. Je n’avais pas vraiment ma place ; j’étais juste un appendice.”
Cela n’a pas aidé non plus que Paul et John Lennon produisent des chansons médiocres dans “un processus d’assemblage” ou que ses camarades de groupe le traitent comme un homme de session glorifié.
George a ajouté des images de gourous vénérés à la couverture de l’album ‘Sgt. Pepper’
Même si George ne pouvait pas être de retour en Inde, il a incorporé des aspects de sa vie spirituelle dans l’œuvre des Beatles. George a ajouté des images de gourous vénérés à la couverture de l’album Sgt. Pepper comme indices de son aspect spirituel.
“Aux photos d’Albert Einstein, de Marilyn Monroe, de Bob Dylan, de Marlon Brando, de Laurel et Hardy et d’autres icônes du XXe siècle, il a ajouté Yogananda, le grand gourou de Yogananda, Lahiri Mahasaya, et le gourou de Mahasaya, Sri Mahavatara Babaji”, écrit Greene. “Les photos, expliquera-t-il plus tard, étaient des “indices de l’aspect spirituel de ma personne”, mais ces moments ne faisaient que rendre supportable un travail qu’il ne tenait plus à faire.”
George n’aimait peut-être pas travailler sur Sgt. Pepper ou Magical Mystery Tour, mais au moins il pouvait ajouter des aspects de lui-même qui le faisaient se sentir mieux. Il n’a pas eu peur de laisser une impression spirituelle sur tous les albums suivants des Beatles.
