McCartney III

Forum de discussion orienté sur la vie et l'oeuvre des Beatles, mais aussi à la vie et l'oeuvre de Paul, George, Ringo et John
RecherThierry
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Los paranoias, tu n'as pas répondu, tu as répété ce que tu avais écrit, mais tu ne dis toujours pas EN QUOI "Tout ce qui était au plus haut chez les Beatles n’atteignait jamais le meilleur de l’après" ni EN QUOI "le plus faible des Beatles l’était toujours moins que celui des ex".

J'avoue que la réponse m'intéresse, moi qui préfère, par exemple, "Imagine" à "Sexie sadie", ou "How kind of you" à "Maxwell's silver hammer". Et la liste est longue...

Il va de soi que j'ai compris que tu voulais dire l'inverse de ce que tu as écrit. Je pense que tu veux dire que c'est le meilleur de l'après qui n'atteignait jamais tout ce qui était plus haut chez les Beatles...
JBBarras
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Le dos de l'édition japonaise.
RecherThierry
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Un peu décevant, cette édition japonaise... Je pensais qu'on aurait droit à des inédits, même pas.
Et la durée plutôt courte de l'album laissait penser qu'il y avait des trucs en réserve.
Dommage. Il a circulé des infos un peu dans tous les sens avant la sortie de l'album mais, pour l'instant en tout cas, rien d'excitant.
JBBarras
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[quote quote=120494]Le socle des collages ? Traduction stp 4JB?[/quote]
Un petit bout d'idée enregistrée sur l'iPhone, une autre jaillie en préparant le thé, une phrase issue d'un tweet, etc.
Pourquoi pas ?
Tout ceci donne des allures de collages, au contraire des premières minutes de 'Long Tailed...', saisissant motif en activité, en vie. Il évolue, se développe, fait sens.
Les collages furent un élément fort du dadaïsme, ce n'est pas négligeable. Souvent impressionnant quand ça se voit, que c'est intentionnel. Par contre, utiliser le principe pour le montage d'une chanson pop, en douce, c'est différent. Le nerf de guerre y perd sa substance. Il n'existe pas, il est remplacé par un subterfuge valide, puisque tel que conçu par l'assembleur.
zonzon38
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C'est drôle comme on en revient aux mêmes débats après chaque sortie d'album, je me rappelle de remarques similaires à la sortie d'Egypt Station il y a deux ans.
Je rejoins Thierry sur le fait que McCartney est le roi des "collage"/"vignettes", depuis ses débuts, et c'est d'ailleurs une des choses que j'apprécie chez lui. Oui, il a composé des chansons que l'on qualifierai de "majeures", comme Let it be, Hey jude, Maybe I'm Amazed, Live and let die... Les chansons que tous le monde connait et que l'Histoire retient.
Mais McCartney c'est aussi et surtout une quantité impressionnante de "petites" chansons (ou "mineures", "collages", donnez leur le nom que vous voudrez). Il y en avait plein dans les albums des Beatles et il y en a encore dans McCartney III. Ces chansons là ne me plaisent pas forcément à la première écoute, mais il y a quelque chose qui me pousse à les réécouter, je ne me "force" pas à le faire, c'est plutôt l'impression d'avoir mal compris la chanson et d'avoir besoin de l'entendre de nouveau. Et d'écoutes en écoutes, certaines (pas toutes !) se bonifient, me font aimer des genre musicaux variés, et c'est aussi grâce à elles que mon univers musical s'est élargi.


Pour moi Mccartney c'est surtout ça. C'est vrai que si on s'attends a entendre des chansons majeures dans ses récents albums, on risque d'être déçus. Certains accuseront sa voix vieillissante, un manque d'inspiration ou des défauts de production. Mais je pense surtout que nous ne recherchons pas tous la même chose dans un album de Paul McCartney.
ALLIGATOR
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N'y a t'il pas de collages dans Rushes pour ne prendre que cet exemple?
FLOWERSS
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bon bon...
J'ai bien lu tous vos commentaires, et je me range sans conteste dans le camp des "agréablement surpris". Ce qui n'a pas toujours été le cas pour sa carrière je tiens à le souligner, je ne fais pas partie des "fans béats" (tout comme il y en a pour les fab Four d'ailleurs). Qui aime bien chatie bien. Mais bon, depuis 2005 il me scotche, autant l'avouer. Et moi j'aime quand le Mac me "surprend" ce qui est - encore une fois - marginalement le cas ici.

Car on oublie trop facilement de rappeler ici l'age du capitaine : 78 ans et six mois pile à la sortie de l'album.

Et je m'oppose frontalement et totalement à l'idée qu'il n'y a "pas de mélodies".
On croit rever...il y en a bien plus - pour ne prendre qu'un exemple - que sur "London Town", sorti a l'age de 36 ans, c'est pour dire...! car elles sont là, et bien là, mais comme d'habitude c'est à la seconde écoute qu'elles te rentrent dedans...et ne te lachent pas si facilemeent. Par ailleurs il est fini le temps de chanter un Wanderlust, un C'mon People ou un Mull of Kintyre. Des mélodies qui à l'époque sont peut etre plus "évidentes" oui mais tout comme les Beatles sont une époque, les Wings en sont une autre, les divers moments de la carrière solo aussi...On a surtout gagné en subtilité, voilà ce que je pense, et c'est bien. En revanche la voix oui ce n'est plus "ça" c'est incontestable, mais il s'en sort assez bien et triche meme un peu avec le dernier titre. On ne peut plus tout avoir non plus.

Car s'il y a un point que j'aime c'est qu'il n'est pas dans la "séduction", un terrain qu'il travaille pourtant bien depuis des siècles le Paulo et qui en agace plus d'un et on peut comprendre...ici, meme le single n'est pas si racoleur. L'album se rapproche inconstestablement de l'esprit d'un "Chaos" mais ce serait plutot aussi la suite d'un "Electric Arguments" en 2008...L'autre point fort est la qualité du son.

McCartney III est "au final" un bel album, avec ses points hauts et ses points faibles. Chez les Beatles aussi on a eu des points hauts et des points plus faibles, vous leurrez pas. La légende y fait beaucoup comme on sait. Mais Macca a toujours su "capitaliser" sur un succès (Egypt Station), avec la sortie - sans crier gare - d'un second album dans la foulée (comme il l'avait fait avec Memory après Chaos, ou d'autres exemples) ce n'est donc pas une surprise. Le confinement est juste un pretexteà mon avis.

Mais l'album me surtout confirme qu'il est temps de deresser un bilan de cette période très riche 2005-2020, surprenante et qu'on n'attendait pas ou plus, le "body of work" de McCartney depuis 2000, considérable, est plutot sous-estimé et manque un peu de reconnaissance. La ferveur des critiques sur ce dernier opus, aux antipodes complets - on en demande pas temps comme certains le rappelleent ici - de la sortie de McCartney I en 70 et de McCartney II en 80 (celle-ci que j'ai bien vécu...), montre que le temps de la juste reconnaissance est peut etre venu. Il est en cours depuis Chaos, bien sur. Mais meme à l'époque de Chaos on était loin d'imaginer un tel "strike" de bons albums depuis 2005, moi qui ne m'attendait plus à grand chose après Driving Rain... La revue NME pense meme que - loin de s'agir d'une fin de carrière - l'album McCartney III serait le point de départ d'une nouvelle période. A suivre.

Morceau par morceau (encore une fois c'est un ressenti, je ne suis pas musicien)

Long Tailed Winter Bird : interessant, vif. Commencer par un instru c'est gonflé (il l'avait fait pour Back To The Egg). Mais un peu long, au bout de trois minutes on a compris le propos. Meme a la réécoute cette impression ne s'évanouit pas pour l'instant, c'est un peu long. Mais bon j'aime l'esprit, oui.

Find My Way : un très bon single tonique et enlevé, le plusréussi depuis un moment d'ailleurs, et j'aime beaucoup les arrangements ronflants derrière. Ah il est là le Mac, bien là. Rien à dire. Meme si on "connait" bien ce type de format, ça oui. Mais c'est très bon, plein dans le mille ou quasi.

Pretty Boys : une redite de Early Days ou presque, avec une touche de Little Willow. Passable mais me touche assez peu, alors que curieusement elle est souvent citée dans les reviews (forcément on peut omprendre pour ceux qui ne suivent pas le Sir de près, oui). Pas un point haut pour moi...mais on verra avec le temps.

Women And Wives : "le" diamant noir. Pour moi, sublime. Dans le style Johnny Cash bien sur, là on est dans "Ain't No Grave", Macca a bien retenu la leçon et Rick Rubin n'est pas très loin. Très très surpris de ne pas la voir plus citée ici (le critique des "Echos" - quotidien pourtant financier - ne s'y est pas trompé et l'encense). Personnellement elle me ferait chialer. Merveilleux. Cette attaque au piano, très belle. Et une de ces chansons que typiquement il ne pouvait chanter a 30 ou 40 ans, on revient a ce qu'on disait plus haut. Et qui confirme bien qu'à chaque époque son type de mélodie. Un serieux "contender" pour un single, en tous cas le mérite.

Lavatory Lil : honnete, pas déshonorant du tout mais rien de plus. Fait penser par moments à "Alligator" de New. Et donc, en cela, pas si surprenant.

Deep Deep Feeling : déstabilisant a la première écoute, et puis on finit par entrer dedans au fil des écoutes. Le morceau est là pour rappeler que l'album doit s'ecouter "d'une traite", il vient faire respirer la selection de titres et c'est très bien vu. J'aime beaucoup la fin "pop". De toute façon, quand le Mac me surprend, et c'est bien le cas, je prends.

Slidin : pour rappeler qu'il est celui par qui Helter Skelter est arrivé. Et c'est plutot bien ficelé dans le genre. On prend, meme si je ne me déplace pas chez McCartney pour ce type de titre. Mais ok.

The Kiss of Venus : Un beau morceau... cette voix...fragilisée et à nu qui monte...pffiou beau titre. Le moment de clavecin est un moment de grace. Désolé les gars mais la mélodie est bien là.

Seize The Day : J'aime beaucoup, alors que curieusment les reviews ici et là ont tendance à en faire un "second liner"...ahhh le charme des titres "half baked"...Mais il doit etre apprivoisé là aussi il ne se livre pas a la première écoute...Très anglais, délicieux, un coté "Vintages Clothes". Très bien, du charme.

Deep Down : comme un clin d'oeil à McCartney II. Pas un des points hauts de l'album, mais bon pourquoi pas. Je ne sais pas pourquoi comme un lointain cousin de l'esprit de "What that you're doing"...me demandez pas pourquoi...

When Winter Comes : Pas si secondaire comme je le lis, tss tss. Très beau moment avec un adjectif tout adapté : gracile. Au fond moins prévisible et surtout moins ennuyeux qu'un Calico Skies (en ce qui me concerne, hein, après les gouts et les couleurs, surtout le calico...). Une belle surprise. Bon manifestement le Mac triche un peu avec une voix de 1992, et ce n'est pas rien dans le symbole. Il mourrait demain qu'on en resterait sur cette voix...jeune et eternelle, sur un titre typique de son auteur. Comme un symbole. Enigmatique comme fin d'album...pas un hasard...

Il n'y a rien de mauvais et je garde au moins 5 titres - s'il faut choisir - Women and Wives, The Kiss of Venus, Seize the Day, When Winter Comes, Find My Way.
C'est déjà beaucoup et ça suffit largement à mon bonheur musical.

On ne mesure pas à quel point la chance qu'on a d'avoir vécu à son époque.

ALLIGATOR
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Hopopop!
On ne touche pas à Londres Ville?
DenisMcLennon
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[quote quote=120509]Hopopop!
On ne touche pas à Londres Ville?[/quote]

Sérieux ou c'est de l'humour ?
ALLIGATOR
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Je ne rigole jamais avec Paulo.
JBBarras
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zonzon38
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J'aurai pas dit mieux pour chaque morceau, j'ai exactement le même ressenti après quelques écoutes
OlivierNorthernSon
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Happy Christmas à vous tous!

Le collage le plus assumé de Macca, c'est le Liverpool Sound Collage, la B.O. d'une expo de collages de Peter Blake, l'auteur de la fameuse pochette de Sgt Pepper.
fabfour22

[quote quote=120513]J’aurai pas dit mieux pour chaque morceau, j’ai exactement le même ressenti après quelques écoutes[/quote]
idem pour moi ..pour les 5 meilleurs titres .
The best étant " Women and Wives"
FLOWERSS
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[quote quote=120513]J’aurai pas dit mieux pour chaque morceau, j’ai exactement le même ressenti après quelques écoutes[/quote]

merci trop d'honneur :-)...non mais avec Macca c'est toujours un peu pareil on rentre dedans a la seconde écoute (ça m'avait fait le coup avec un ou deux albums on passe a coté la première fois), et ici les melodies sont ici et là un peu plus complexes que d'habitude il me semble, c'est tout (désolé pour London Town, mais je maintiens :-). C'est d'ailleurs parfois un gage que ça puisse mieux vieillir. Bref en tous cas ce qui est intéeressant - et que j'attends et réclame depuis bien longtemps - c'est la présence "d'instrumentaux" qui viennent faire respirer l'album, qui ainsi donne moins l'impression d'un "catalogue" comme on peut l'avoir en général. Et du coup on est un peu pris à contrepied, il y a un petit coté imprévisible finalement, on est pas loin de l'esprit de l'album blanc je trouve, dans le ton. Ok l'accueil est peut etre outragreusement dithyrambique, on passe d'un extreme a l'autre en quatre decennies, bon, mais quand le Sir ne sera plus là, on en reparlera... L'album se patinera, comme le reste. Et sa carrière ne formera plus qu'un tout. Il y a une époque ou on considérait que sa carrière solo n'avait aucune espèce d'importance après le phénomène des années soixante qu'a représenté les Beatles. Cette perception est en train d'etre, au fil des ans et de travail acharné, en partie relativisée quand on lit les analyses anglosaxonnes de tout poil. Et ce n'est que justice.
ALLIGATOR
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Je sais bien pour London Town,tu l'avais déjà dit à l'époque.
D'où mon clin d'œil.

Et moi j'aime cet album :)
FLOWERSS
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[quote quote=120521]Je sais bien pour London Town,tu l’avais déjà dit à l’époque.
D’où mon clin d’œil.

Et moi j’aime cet album ?[/quote]

Disons que c'est autre chose, une autre ambiance, assez folk et brumeuse, il y a donc un esprit, et du coup ce n'est pas le plus mauvais album de Macca. Ok. Mais personnellement c'est le seul ou je ne retiennes pas les melodies, a part deux ou trois bricoles, y a rien à faire, elles ne rentrent pas, ou si peu. Va savoir pourquoi, c'est comme ça. Du coup je grossis le trait en le prenant comme "exemple" (qu'on peut ne pas partager j'ai bien compris). Car quand je lis que "les mélodies sont à quai" sur McCartney III, je suis parfaitement pret à partager cette idée, mais...oh non je ne pense pas, et loin de là. Voilà tout.
FLOWERSS
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Critique de NME (4/5)

https://www.nme.com/reviews/album/paul-mccartney-mccartney-iii-review-2837117

Paul McCartney – ‘McCartney III’ review: an unpredictable quest of musical evolution
Like the rest of us (OK – not quite like the rest of us), Macca's been whiling away the hours. The result? A stellar return to his three-decade-spanning series

By
Mark Beaumont

Like 2020 itself, a self-titled Paul McCartney album is as much about liberation as isolation. 1970’s debut solo album ‘McCartney’ was a ramshackle collection of intimate, lo-fi tunes recorded onto four-track, with McCartney delivering everything besides wife Linda’s backing vocals, but it also marked his step away from The Beatles.

That album was imbued with the fragility and sadness he’d felt since John Lennon had informed the band of his intention to leave in 1969. 1980’s ‘McCartney II’ was a far more confident affair, experimenting with electronics and lifted by ‘Coming Up’, but similarly marked the end of the road for Wings and the start of Sir Paul as a solo artist in earnest, free to work with anyone from Elvis Costello to Rupert The Bear.

‘McCartney III’ arrives with no such musical era to end, but certainly has a new one to start. Recorded solo during lockdown in March, it doesn’t so much reflect a turning tide in McCartney’s life and music, but a wider pandemic-inspired shift.

No one yet knows what the music world will look like once the vaccine kicks in, or even how much of it will survive, but with the swift evolution of livestreaming, solitary writing and home recording during 2020, it’s likely to be leaner and more streamlined for the next decade. And ‘McCartney III’ acts as a signifier and motivation for what can be achieved. Y’know, even if you don’t happen to be self-isolating in a private studio in a converted Sussex mill.

The record initially throws back even further than 1970. Opener ‘Long Tailed Winter Bird’ strikes up a swampy blues beat beneath raw and ragged acoustic riffs, emulating a very different form of isolation: the Delta bluesman in his tumbledown shack. Along with its album-ending coda, it helps to shroud the album in a rootsy, pastoral intimacy fitting for the times and akin to (although significantly meatier than) ‘McCartney’.

In between, as you’d expect from a legend who’s been pushing his electronic boundaries on recent albums such as ‘2018’s ‘Egypt Station’, Sir Paul approaches the record with the same adventuring spirit as he did ‘McCartney II’, even as his solitary situation demands he revive his game in terms of classic Macca melodies.

So ‘Find My Way’ is a Beck-like future-pop sizzler laced with echoes of ‘Revolver’ tune ‘Got To Get You Into My Life’ brass and Wings-style hula-rock riffs. Eight-minute album centrepiece ‘Deep Deep Feeling’ may be overlong and lathered with emotional cheese (“You know that deep, deep feeling when you feel your heart is gonna burst… it almost hurts, it’s such a deep emotion?”; no Paul, what on Earth are you on about?), but it’s built around a crisp rhythmic electro-noir woven from Portishead strings, The xx pianos and wailing War On Drugs guitars.

That Macca manages to concoct such material without the guiding hands of recent producers Greg Kurstin, Mark Ronson and Paul Epworth is testament to an unending quest for evolution. Like its 1980 predecessor, ‘McCartney III’ finds him, at the very least, out to keep pace with the times.

In fact, where ‘McCartney III’ really breaks from the lineage of its eponymous forebears is in its sheer unpredictability. A ‘White Album’ sort of eclecticism was key to the greatness of 2018’s ‘Egypt Station’, and ‘McCartney III’ is even more chameleonic. ‘Deep Deep Feeling’ gives way to the monstrous psych metal riffage of ‘Slidin’’, the sound of the man who wrote ‘Helter Skelter’ returning to see how his creation has grown; ‘Slidin’, in turn, cedes ground to a charmingly vaudevillian falsetto folk ditty called ‘The Kiss Of Venus’, a kissing cousin of The Beatles’ ‘Mother Nature’s Son’ inspired, bizarrely, by an astrology book Paul was given by Jools Holland’s wife.

‘Women And Wives’, a wise and austere piano shuffle worthy of Nick Cave or Johnny Cash, finds itself sandwiched between a sweet, glitchy acoustic tribute to the art of male modelling (‘Pretty Boys’) and a spite-fuelled ‘50s roadhouse rocker aimed at an untrustworthy ex-associate cruelly cast as ‘Lavatory Lil’: “You think she’s being friendly but she’s looking for a Bentley”. There’s a Beatling freedom to the record; you can’t imagine what’s coming at you next.

Ultimately, though he may not have been as short on outside space as the rest of us, Paul certainly intends ‘McCartney III’ as a source of Covid consolation. “You never used to be afraid of days like this and now you’re overwhelmed by your anxiety,” he sings on ‘Find My Way’, “Let me help you round, let me be your guy”. The Pepper-esque ‘Seize The Day’ sets out to rouse spirits for the post-vaccine new normal, and the closing ‘When Winter Comes’ is pure isolationist empathy; a folky farmer’s lament about building fences to protect livestock, digging ditches to drain carrot patches and facing a stark, remote winter when “food is scarce”.

That song also brings the trilogy full circle – originally written in the ‘90s, it finds Paul reminiscing about retreating to Scotland as The Beatles collapsed to make ‘McCartney’. If future archaeologists take this three-album series as a significant marker of his solo half-century, they’ll conclude that Paul McCartney never stopped liberating.
FLOWERSS
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Commentaire Titre par Titre par Macca :

https://www.nme.com/blogs/nme-blogs/paul-mccartney-read-the-exclusive-track-by-track-story-of-mccartney-iii-2844985

Paul McCartney: read the exclusive track-by-track story of ‘McCartney III’
As told by the man himself, here's the inside story of how the songs on 'McCartney III' came to fruition during lockdown

‘McCartney III’, which NME said proves that over the trilogy’s half-century release that “he never stopped liberating”, is now poised to be his first solo Number One in the UK for 30 years.
It is a fascinating listen and period of experimentation, featuring some of his most inspired recordings as a solo artist in some time. Who better than the man himself to speak to NME about each and every track on the collection, going deep on the inspirations and process of piecing together a record as monumental as this…

‘Long Tailed Winter Bird’
“Long Tailed Winter Bird’ started as a piece of film music which I extended. The title came about because it was extended into a full length song, we just called it ‘Long Tailed Winter Bird’ – there is actually in my bird book I saw a long tailed duck, a long tailed winter duck I think, anyway, 5 facts.”

‘Find My Way’
“I started this on the piano and it was based on an idea that I’d had in the car, and I was listening to music and there was a beat on the radio that I liked, so I just started singing along with it but making up my own words and tune. So that was started in the car, then I wrote it when I got home on the piano, and took it into the studio and it actually had a whole other idea for the verses which I didn’t like, so I eventually put in a new idea which is the middle now, [sings] “you never used to be afraid of days like these”. So I think that was much better than the original idea.”

‘Pretty Boys’
“I had read a newspaper article about some male models who’d got annoyed at a photographer who’d been too aggressive and a bit abusive, so I started to imagine a fictional tale about these male models. When I was walking along the street in New York, I saw a big line of bicycles and I thought ‘OK well that’s a nice idea; here come the pretty boys, objects of desire, a line of bicycles for hire’. So the idea is about male models being for hire.”

‘Women and Wives’
“I wrote this when I was in Los Angeles and I had just been reading a book on the Blues artist Lead Belly, so I was trying to get in this bluesy mood so I played on the piano, played some simple chords and started singing in what I imagined was like bluesy [sings], so that was that and then I recorded it at the studio in England.”

‘Lavatory Lil’ is about anybody that you don’t like and that you didn’t get on with and I think in our lives we have a lot of people like that. It’s not about anyone in particular but it is a fictitious character, I just liked the idea of someone being called ‘Lavatory Lil’. It harks back to one of John’s old songs, ‘Polythene Pam’, and what you do is you take half an idea of someone, you just make a fiction about what they do and what they’re like.”

‘Deep Deep Feeling’
“This was from a kind of jam that I had done, I’d wanted to get in a particular mood, a very sort of empty, spacey mood so I did that and then the vocals on top of it, I just made up stuff so it was just a combination of ideas that became an eight-minute song. I was thinking of editing it down to a shorter, more reasonable length but when I listened through to it I liked it so much, he said modestly, that I kept it eight-minutes.”

‘Slidin’
“‘Slidin’ came from a soundcheck jam when we were playing in Dusseldorf in Germany. During soundchecks, when I’m checking my guitar, I like to try and make something up and the band will join in and the sound man then gets the sound of my guitar which I’m going to use later in the show. So I started jamming and this riff came out that I liked and so we developed that and I thought ‘I must do something with that’. I really liked it as a riff, it stayed in my brain, so we did and recorded it for ‘Egypt Station’ [his 2018 solo album] with my band but it didn’t work out, so I had it kind of half finished so I changed some things here and there and put lyrics on it and so it became this.
‘Slidin’ for me is… I would listen to the Olympics, the Winter Olympics and hear the announcers saying ‘sliding’, they kept saying the word ‘sliding’, when they meant Snowboarding or Skiing or Tobogganing anything with slides, I just thought that’s a great, nice name for all of those, a group name for all of that so I then started thinking of snowboarders and skiers and that became the song ‘Slidin’.”

‘The Kiss of Venus’
“A friend of mine gave me a little book which was a little hippy book which was fascinating because it’s all about the movements of the planets and Earth and Venus and Mars and the moon and in the book it shows you that if you look at all the orbits over time, they actually trace out really fascinating patterns and some of them like a lotus flower which is kind of wow, kind of magical. I got very into this book and I was reading it while I had started writing a song, so I was looking for ideas and it said the phrase ‘the kiss of Venus’, meaning when Earth comes closest to Venus they call that the kiss of Venus. I thought ‘well that’s a great idea for a song'”.

‘Seize The Day’
“I started that on the piano, at home on the farm and was just letting the words spill out so I didn’t know what the song was going to be about, but I eventually got to this line ‘Yankee toes and Eskimos can turn to frozen ice’. I thought ‘what is that about?’ But it’s best not to question too deeply a lyric. So instead of it making an amazing amount of sense it becomes a little bit surrealistic. Anyway, that lead to the chorus which is about the cold cold days and so then I thought ‘well when the cold days come we’ll wish that we’d enjoyed today’ so that became ‘Seize The Day’ which is basically English for carpe diem.

‘Deep Down’
“That was just a jam I had. I had a beat I liked and chords that I liked and I didn’t really have much of an idea but I had had this thing that said “get deep down, wanna get deep down” as this idea. I didn’t quite know what I meant by deep down except I want to have a deep relationship with you or whatever so I just really kept going on it. Some songs you know you don’t quite know where you’re going; you’ve just got half an idea and it’s really just that you’re enjoying the groove and that one was one of those, I just thought of ideas as I went along.”

‘Winter Bird/When Winter Comes’

‘Winter Bird’ was the reason I went in the studio first of all to do a little bit for the opening titles of a short film and then I was doing the end titles, the credits, another little instrumental for that. I liked what I did so much that once I’d finished the film bit, which was less than a minute in length, I then thought ‘OK let’s keep going’ and I started jamming on the same ideas but I lengthened it and then I started putting it on a guitar and drums and bass.

I just extended the idea because it opens with the original little thing that was for the film, we called that ‘Winter Bird’ and then the film that it was for was for a short animation film about the song ‘When Winter Comes’ so this is all full circle, so I’d come from the beginning of the album to the end and then we had the song that had started the whole thing so that’s ‘When Winter Comes’.

It’s kind of a idealistic thing of like sort of a hippy existence on a farm, planting trees, mending fences and living the good life which is something I like – I love nature and I love that idea of getting down and getting your hands dirty so that’s what that song became about and that was it, it became the last track on the album.

ALLIGATOR
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Enregistré le : mer. 18 janv. 2017 16:16

9 titres sur 11 me plaisent sur ce Mc III,le contrat est rempli.

Joyeux Noël à vous les amis???
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