Basic :
Le groupe a été tellement énorme que, à tort (et à travers), les travaux en solitaires de John, Paul, George et Bongo ont été estimés selon un barème obsolète : The Beatles.
Une chanson comme 'Imagine', le standard Lennon, est donné pour 'Beatles' chez certains moins de 18 ans. Ben oui, la voix, le message peace and love. Candide.
Normal.
MAIS !
Nous, galériens Beatles, friands amateurs du groupe, savons la claire différence quant aux créations en groupe et celles en solo. On peut certes piquer certaines similitudes ici ou là. Toutefois, chacun des quatre suivait son propre chemin. Prenons une courte période (1975-1977) et voyons ce qui se passait au rayon LPs :
Hormis le fait de l'appartenance des gars à un groupe dissous. peut-on comparer la musique proposée, les chansons, la production ? L'approche, les intentions ? Autres ?
Honnêtement ?
- Est-ce enrichissant ?
A vos réflexions.
Ex-Beatles : comparatifs inutiles-futiles ?
Un peu de légèreté ne saurait nuire, et il est ainsi nommé, pour de rire, lors d'un set Beatles pour la BBC.
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Allez, les principaux singles extraits des albums ci-dessus :
- Stand by Me
- Listen to What the Man Said
- Crackerbox Palace
- Drowning in the Sea of Love
Point commun : deux reprises (par Lennon et Starkey), très différentes quant à leur mise en condition, la manière d'aborder.
Sinon ?
1975-1977 :
Lennon rentre à la niche juste après son apparition live avec le crapaud à lunettes, McCartney se fait fort d'imposer les Wings, Harrison devient volatile, entre jardinage, coke et grands prix automobiles, Richard on s'en fout. Non ? Il n'intéresse plus grand-monde, sauf les ex-fans. C'est faux ? Inexact ?
Dites-moi.
Lennon rentre à la niche juste après son apparition live avec le crapaud à lunettes, McCartney se fait fort d'imposer les Wings, Harrison devient volatile, entre jardinage, coke et grands prix automobiles, Richard on s'en fout. Non ? Il n'intéresse plus grand-monde, sauf les ex-fans. C'est faux ? Inexact ?
Dites-moi.
Je te l'ai déjà dit...Paul a beau essayer d'imposer un nom de groupe,ça ne prend pas avec moi.JB+ a écrit : ↑lun. 27 mars 2023 11:25 1975-1977 :
Lennon rentre à la niche juste après son apparition live avec le crapaud à lunettes, McCartney se fait fort d'imposer les Wings, Harrison devient volatile, entre jardinage, coke et grands prix automobiles, Richard on s'en fout. Non ? Il n'intéresse plus grand-monde, sauf les ex-fans. C'est faux ? Inexact ?
Dites-moi.
Les Beatles ?
Du parfum pour mes oreilles...
Du parfum pour mes oreilles...
Pas avec toi ?
Pourtant, 'Wings over America' sera Platine (USA, Canada) le nom de McCartney n'apparaît pas sur la pochette, il s'agit bel et bien des Wings.
Vois toi-même, il n'est pas fait mention de Paul McCartney.
Pas de photo non plus de Paul sur le cover, juste ce qui est sous tes yeux. Wings over America'.
Désolé.
La réalité.
Pas d'accord.
Sauf sur un point : les deux épouses.
Sinon, non.
1) Le Plastic Ono Band est un collectif arty monté alors que les Beatles étaient toujours en activité. Passé 1971, ce sera, au mieux, une vignette.
2) Les Wings -oui, le libellé est niais, ma foi- sera un un vrai groupe. Avec du personnel changeant, soit, mais fort d'une colonne vertébrale.
Puis-je te poser une question ?JB+ a écrit : ↑lun. 27 mars 2023 11:56
Pas d'accord.
Sauf sur un point : les deux épouses.
Sinon, non.
1) Le Plastic Ono Band est un collectif arty monté alors que les Beatles étaient toujours en activité. Passé 1971, ce sera, au mieux, une vignette.
2) Les Wings -oui, le libellé est niais, ma foi- sera un un vrai groupe. Avec du personnel changeant, soit, mais fort d'une colonne vertébrale.
Quelle est la différence entre un vrai groupe et un groupe d'accompagnement d'un artiste ?
Et c'est là un point de mire, celui de ce sujet :
Passé 1974, les routes des 4 divergent.
Il y a eu les doubles rouge et bleu, l'heure pop est désormais l'affaire d'Abba, ou au hard rock, au glam, au -alternatif- pub rock naissant qui allait, pour l'avant-dernière fois, donner naissance à du rock'n'roll excitant.
Aucun des 4 ex-Beatles n'a été à l'avant-front, seul McCartney et les Wings n'ont pas été largués, ils ont même tapé dans la vague disco.
Lennon était au lit devant sa télé, Harrison se faisait friser les cheveux et Ringo finissait le Brandy laissé par Keith Moon.
La musique ? Les chansons ?
Passé 1974, les routes des 4 divergent.
Il y a eu les doubles rouge et bleu, l'heure pop est désormais l'affaire d'Abba, ou au hard rock, au glam, au -alternatif- pub rock naissant qui allait, pour l'avant-dernière fois, donner naissance à du rock'n'roll excitant.
Aucun des 4 ex-Beatles n'a été à l'avant-front, seul McCartney et les Wings n'ont pas été largués, ils ont même tapé dans la vague disco.
Lennon était au lit devant sa télé, Harrison se faisait friser les cheveux et Ringo finissait le Brandy laissé par Keith Moon.
La musique ? Les chansons ?
Bon.
Il ne s'agit pas de rédiger un mémoire ni de d'écrire un remake des 10 Commandements.
Un digest ?
Au mieux. Ou au pire, chacun appréciera.
- Les Beatles sont un bon exemple de "vrai groupe". Malgré, avant l'été 1962, pas mal de bouleversements quant au line-up. Pourquoi ? Une fiabilité se crée, George sait que Paul va attaquer ce refrain et que John va monter le son de l'ampli parce que c'est lui qui va faire le solo. Il n'y a aucune réflexion, mais du réflexe. Instantané. Voilà, c'est un groupe, il joue sur scène. Il est soudé, il vit le truc au jugé.
- Un "groupe d'accompagnement" va tenir sa place. Comme celui, parfait, de McCartney aujourd'hui. Tout est 'programmé', pour le plus monstre plaisir des fans.
Oui mais.
Tout ça ne serait que de la causette si, badaboum, Jerry Lee ne réussisse à fracasser les codes. Oui, le Live à Hambourg, avec les -britanniques- Nashville Teens.
La voilà, l'impossible équation.
Il ne s'agit pas de rédiger un mémoire ni de d'écrire un remake des 10 Commandements.
Un digest ?
Au mieux. Ou au pire, chacun appréciera.
- Les Beatles sont un bon exemple de "vrai groupe". Malgré, avant l'été 1962, pas mal de bouleversements quant au line-up. Pourquoi ? Une fiabilité se crée, George sait que Paul va attaquer ce refrain et que John va monter le son de l'ampli parce que c'est lui qui va faire le solo. Il n'y a aucune réflexion, mais du réflexe. Instantané. Voilà, c'est un groupe, il joue sur scène. Il est soudé, il vit le truc au jugé.
- Un "groupe d'accompagnement" va tenir sa place. Comme celui, parfait, de McCartney aujourd'hui. Tout est 'programmé', pour le plus monstre plaisir des fans.
Oui mais.
Tout ça ne serait que de la causette si, badaboum, Jerry Lee ne réussisse à fracasser les codes. Oui, le Live à Hambourg, avec les -britanniques- Nashville Teens.
La voilà, l'impossible équation.
Je vais être aussi très simple, concernant les différences entre un vrai groupe et un groupe d'accompagnement.
Un vrai groupe c'est :
- des musiciens qui planifient ensemble leurs sessions de studios et leurs concerts
- un partage égal entre les revenus tirés des ventes de disques et les recettes des concerts (hors droits d'auteurs des chansons bien entendu)
un groupe d'accompagnement c'est :
- des musiciens payés au forfait (que cela soit en studio ou en concert)
- ceux-ci ne touchent pas sur les ventes de disques, sur les ventes des tickets
Prenons l'exemple du Wrecking Crew. Ceux-ci sont payés pour effectuer un job (essentiellement en studio) mais ne touchent pas de pourcentage sur les ventes de disques.
Ce sont des accompagnateurs qui ont été payés pour leur job.
Un vrai groupe, par exemple les Fabs, chacun des membres va toucher la même somme, le même pourcentage (que cela soit sur la vente de disques ou sur la vente des tickets de concerts).
Or, y a t-il une différence entre Wings et le Paul McCartney Band (qu'on prennent celui de 89/90 ou celui depuis 2001) ?
NON !
Tous les musiciens (Wings ou PMC Band) sont payés forfaitairement pour un job.
Aucun des membres de Wings ne touchent un pourcentage pour les ventes de disques ou les recettes des concerts. Ces recettes reviennent intégralement à Paul McCartney.
Sur ces critères là, Wings ne peut être considéré comme un vrai groupe. Ils sont un simple groupe d'accompagnement d'un artiste, révocables selon les envies et les désirs de l'artiste.
Un vrai groupe c'est :
- des musiciens qui planifient ensemble leurs sessions de studios et leurs concerts
- un partage égal entre les revenus tirés des ventes de disques et les recettes des concerts (hors droits d'auteurs des chansons bien entendu)
un groupe d'accompagnement c'est :
- des musiciens payés au forfait (que cela soit en studio ou en concert)
- ceux-ci ne touchent pas sur les ventes de disques, sur les ventes des tickets
Prenons l'exemple du Wrecking Crew. Ceux-ci sont payés pour effectuer un job (essentiellement en studio) mais ne touchent pas de pourcentage sur les ventes de disques.
Ce sont des accompagnateurs qui ont été payés pour leur job.
Un vrai groupe, par exemple les Fabs, chacun des membres va toucher la même somme, le même pourcentage (que cela soit sur la vente de disques ou sur la vente des tickets de concerts).
Or, y a t-il une différence entre Wings et le Paul McCartney Band (qu'on prennent celui de 89/90 ou celui depuis 2001) ?
NON !
Tous les musiciens (Wings ou PMC Band) sont payés forfaitairement pour un job.
Aucun des membres de Wings ne touchent un pourcentage pour les ventes de disques ou les recettes des concerts. Ces recettes reviennent intégralement à Paul McCartney.
Sur ces critères là, Wings ne peut être considéré comme un vrai groupe. Ils sont un simple groupe d'accompagnement d'un artiste, révocables selon les envies et les désirs de l'artiste.
Jori axe, pour l'essentiel, son argumentation sur l'aspect financier.
Pas que, mais c'est son socle.
Pardon de ne pas partager telle appréciation.
Je m'explique :
Qu'il s'agisse d'un groupe pop ou de Ravel, il s'agit d'inspiration.
Ho ?
On parle de groupes !
Oui oui, mais il s'agit, pour un groupe, de jouer la bonne chanson. Les Equals et 'Baby Come Back' par exemple.
C'est là que ça se passe, Eddy Grant en a fait plusieurs remakes, et alors ?
L'aspect $$$ existe, mais il n'est pas fondamental.
Pas que, mais c'est son socle.
Pardon de ne pas partager telle appréciation.
Je m'explique :
Qu'il s'agisse d'un groupe pop ou de Ravel, il s'agit d'inspiration.
Ho ?
On parle de groupes !
Oui oui, mais il s'agit, pour un groupe, de jouer la bonne chanson. Les Equals et 'Baby Come Back' par exemple.
C'est là que ça se passe, Eddy Grant en a fait plusieurs remakes, et alors ?
L'aspect $$$ existe, mais il n'est pas fondamental.
On s'éloigne du sujet, Régis va nous intenter un procès, il risque bien de gagner.
Les publications des -ex au milieu des '70s, ont-elles des 'ressemblances' ?
Hum.
Elton John, Billy Joel, Allen Toussaint (vous voulez rire ?).
Trouve une analogie commune, bonne chance !
Les publications des -ex au milieu des '70s, ont-elles des 'ressemblances' ?
Hum.
Elton John, Billy Joel, Allen Toussaint (vous voulez rire ?).
Trouve une analogie commune, bonne chance !
OK.JB+ a écrit : ↑lun. 27 mars 2023 14:33 Jori axe, pour l'essentiel, son argumentation sur l'aspect financier.
Pas que, mais c'est son socle.
Pardon de ne pas partager telle appréciation.
Je m'explique :
Qu'il s'agisse d'un groupe pop ou de Ravel, il s'agit d'inspiration.
Ho ?
On parle de groupes !
Oui oui, mais il s'agit, pour un groupe, de jouer la bonne chanson. Les Equals et 'Baby Come Back' par exemple.
C'est là que ça se passe, Eddy Grant en a fait plusieurs remakes, et alors ?
L'aspect $$$ existe, mais il n'est pas fondamental.
Tu te places du point de vue de l'auditeur. Tu aimes le morceau, tu aimes le concert. C'est parfait, rien d'autre à dire. C'est compréhensible.
Pour ma part, je me place du point de vue des musiciens, de la vie et des relations entre musiciens. De ce qu'est un vrai groupe (et ce que cela implique) en opposition à un artiste avec des accompagnateurs.
2 approches totalement différentes.
Fin de l'interlude, retour au sujet du topic
Et bien non !
Les groupes rock, je connais !
Ai enregistré 4 albums avec l'un d'eux, plusieurs singles avec d'autres. Et là. en 2023, ai monté un power trio qui mélange reprises (Clash, Hendrix, Red Hot, Who, etc.) avec des interludes originaux.
Auditeur oui, actif aussi.
C'est ma vie.
Revenons un peu avant 1975.
1973.
Publication du LP 'Ringo'.
Manière 'Pepper's, la pochette assemble plein de portraits en arrière-plan. Sauf que cette fois, il y a des spots, une grande étoile brillante, vois toi-même :
En ouverture, 'I'm the Greatest', une Lennon avec George à la guitare. Presque "les Beatles". C'est clinquant, Richard Perry, irréprochable, a réussi d'un seul coup à désintégrer les sixties, chapeau.
Là, les ex-Beatles ont été décapités.
1973.
Publication du LP 'Ringo'.
Manière 'Pepper's, la pochette assemble plein de portraits en arrière-plan. Sauf que cette fois, il y a des spots, une grande étoile brillante, vois toi-même :
En ouverture, 'I'm the Greatest', une Lennon avec George à la guitare. Presque "les Beatles". C'est clinquant, Richard Perry, irréprochable, a réussi d'un seul coup à désintégrer les sixties, chapeau.
Là, les ex-Beatles ont été décapités.