Amusons-nous sans trop nous gratter le crâne.
Point d’albums John and Yoko, ou alors, amusement suprême, en faire un sondage séparé.
Rock n’Roll est un album d’interprète, non de compositeur-interprète, oui, mais c’est Lennon sans du made in Japan.
De probables avis divers, et chevillés aux oreilles, direction coeur.
Possibilités de 2 choix, si égalité d’albums. Et on peut revoter.
Lennon solo, lequel ?
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- Enregistré le : mar. 28 déc. 2021 09:29
Avec le temps, le Lennon militant m'a lassé... En 1 Walls and Bridges, en 2 Imagine.
Carrière solo bien en dessous de celle du Mac, même sur la courte période active de Lennon.
Carrière solo bien en dessous de celle du Mac, même sur la courte période active de Lennon.
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- Enregistré le : mar. 28 déc. 2021 09:29
Et encore, pour le second choix, j'ai hésité entre Imagine et Mind Games !
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Imagine, définitivement. Deux morceaux dispensables en queue de chaque face, mais en dehors de l’universel Imagine, instrumentalement, c’est au-dessus du lot. Des solis que l’on attend, que l’on savoure, merci George, merci Nicky. Aucun autre album de Lennon n’a cette classe, guitares, piano, même le sax est top. Cela sonne, résonne, ondule, saisit et émeut.
Le Lennon band, c’est celui-là.
Le Lennon band, c’est celui-là.
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- Enregistré le : mer. 15 mars 2017 08:52
Je n’ai jamais compris cet engouement pour le premier album.
Lennon veut briser son image de Beatles, c’est entendu, quasiment enfantin dans la démarche.
Mais quel résultat ?
Si l’on prend les compositions en elles-mêmes, Imagine en contient, au total, de plus intéressantes, de plus abouties. Non ?
Alors, dans leur traitement musical, au moins, là…
Le minimalisme, je veux bien, mais qu’entend-on le plus souvent ? Un son triste, pauvre… Misérable distorsion de la guitare, I Found Out, l’inter-minable Well Well Well, juste des scrounchs scrounchs faiblards, une sorte de parasites aléatoires. Ha ça, on est loin de Revolution, et conséquemment, d’un impact, d’une envergure tellement plus forts, et sauvages.
Remember, j’aime la composition, mais comment dire, le piano, ça va deux minutes, la rythmique jusqu’au refrain, idem, disons que ça ne décolle pas, et comme disait Mozart à Salieri dans le film Amadeus, « Ha, et après, c’est la même chose ? ». Dommage. On est parfois dans le tellement basique instrumentalement, qu’aucune lumière n’apparaît, ce n’est même pas sombre, non, même pas ce possible charme, c’est terne. Comme le glas initial.
My John is dead.
Lennon veut briser son image de Beatles, c’est entendu, quasiment enfantin dans la démarche.
Mais quel résultat ?
Si l’on prend les compositions en elles-mêmes, Imagine en contient, au total, de plus intéressantes, de plus abouties. Non ?
Alors, dans leur traitement musical, au moins, là…
Le minimalisme, je veux bien, mais qu’entend-on le plus souvent ? Un son triste, pauvre… Misérable distorsion de la guitare, I Found Out, l’inter-minable Well Well Well, juste des scrounchs scrounchs faiblards, une sorte de parasites aléatoires. Ha ça, on est loin de Revolution, et conséquemment, d’un impact, d’une envergure tellement plus forts, et sauvages.
Remember, j’aime la composition, mais comment dire, le piano, ça va deux minutes, la rythmique jusqu’au refrain, idem, disons que ça ne décolle pas, et comme disait Mozart à Salieri dans le film Amadeus, « Ha, et après, c’est la même chose ? ». Dommage. On est parfois dans le tellement basique instrumentalement, qu’aucune lumière n’apparaît, ce n’est même pas sombre, non, même pas ce possible charme, c’est terne. Comme le glas initial.
My John is dead.
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- Enregistré le : mer. 15 mars 2017 08:52
Exact, Mind Games, j’y reviendrai.
Je peux comprendre ton jugement sur ce disque, aillant exactement le même problème avec le premier solo de Paul. Je ne comprendrais jamais l'engouement que représente "McCartney" alors que les 3/4 des morceaux sont bons pour la poubelle en ce qui me concerne. Bref.los paranoias a écrit : ↑mer. 1 févr. 2023 16:22 Je n’ai jamais compris cet engouement pour le premier album.
Lennon veut briser son image de Beatles, c’est entendu, quasiment enfantin dans la démarche.
Mais quel résultat ?
Si l’on prend les compositions en elles-mêmes, Imagine en contient, au total, de plus intéressantes, de plus abouties. Non ?
Alors, dans leur traitement musical, au moins, là…
Le minimalisme, je veux bien, mais qu’entend-on le plus souvent ? Un son triste, pauvre… Misérable distorsion de la guitare, I Found Out, l’inter-minable Well Well Well, juste des scrounchs scrounchs faiblards, une sorte de parasites aléatoires. Ha ça, on est loin de Revolution, et conséquemment, d’un impact, d’une envergure tellement plus forts, et sauvages.
Remember, j’aime la composition, mais comment dire, le piano, ça va deux minutes, la rythmique jusqu’au refrain, idem, disons que ça ne décolle pas, et comme disait Mozart à Salieri dans le film Amadeus, « Ha, et après, c’est la même chose ? ». Dommage. On est parfois dans le tellement basique instrumentalement, qu’aucune lumière n’apparaît, ce n’est même pas sombre, non, même pas ce possible charme, c’est terne. Comme le glas initial.
My John is dead.
Lennon n'a pas planifié le fait de briser son image de Beatle avec ce disque. John était probablement arrivé à un moment de sa vie où les addictions et les névroses qu'il avait devaient se résorber. La lecture du bouquin de Janov l'a poussé à suivre cette thérapie. Le résultat sera les chansons et l'enregistrement de cet album qui aurait dû s'appeler "Primal Scream".
Son approche de l'enregistrement a été à contre courant de tout ce qui se faisait à l'époque. Entre morceaux à rallonge, des effets sonores partout, des orchestrations en veux tu en voilà, des solos de plusieurs minutes etc voilà l'exacte opposé. C'est simple, c'est clair, c'est brut, c'est direct, c'est in your face ! Presque la définition du punk qui allait exploser quelques 6 ans plus tard pour revenir à la réalité de la rue et de la vie après des "Tales from Topographic Oceans" ou "Shine On You Crazy Diamond". Une explosion salvatrice.
C'est album de Lennon est unique. Dans son contenu comme dans sa production. Jamais un artiste s'est autant mis à nu, n'a autant exposer ses traumatismes et ses faiblesses.
La musique n'est là que pour soutenir les mots et la voix de John. Cette expérience là je ne l'ai pas retrouvé sur aucun autre disque.
Oui, on n'en ressort pas avec la banane en se disant "je vais me le remettre de suite". il est un album unique, pas uniquement dans la discographie de John, mais bien au-delà.
John avait besoin de cette phase pour se reconstruire en tant que John et non en tant que Beatle, pour pouvoir avancer et trouver une forme d'acceptation de lui-même.
Il a utilisé son talent d'auteur-compositeur-interprète pour livrer un des albums les plus sincères et authentiques de toute l'histoire du rock. Encore une fois au-dessus des Dylan et autres McCartney, sans fard et sans chercher à recycler une quelque "Beatles touch". Chapeau à lui !
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- Enregistré le : mar. 28 déc. 2021 09:29
C'est quand même embêtant, non ? Un bon album, on ne se lasse pas de l'écouter...Oui, on n'en ressort pas avec la banane en se disant "je vais me le remettre de suite".
Si c'est une écoute passive en fond sonore oui, mais en écoute active, c'est autre chose. Tout comme peut l'être un Captain Beefheart & his Magic Band avec un album comme "Safe As Milk". Il ne s'agit pas de Billy Joel ou d'America !Blue Meanie a écrit : ↑jeu. 2 févr. 2023 19:15C'est quand même embêtant, non ? Un bon album, on ne se lasse pas de l'écouter...Oui, on n'en ressort pas avec la banane en se disant "je vais me le remettre de suite".
On peut aussi envisager un éclairage différent.Jori a écrit :jeu. 1 janv. 1970 05:36Si c'est une écoute passive en fond sonore oui, mais en écoute active, c'est autre chose. Tout comme peut l'être un Captain Beefheart & his Magic Band (...)Blue a écrit :jeu. 1 janv. 1970 05:36C'est quand même embêtant, non ? Un bon album, on ne se lasse pas de l'écouter...Oui, on n'en ressort pas avec la banane en se disant "je vais me le remettre de suite".
Prenons 'John Lennon -Plastic Ono Band' : personne n'est obligé de l'écouter en entier.
De fait, selon nos choix tout personnels, on peu se faire une gentille playlist.
Ecarter, si peu d'atomes, 'Welll' Well', Well.
Oui mais ?
Tiens le récent coffret nous offre de la compensation. Il y a une version basique de 'Look At Me' (composée à Rishikesh, en 68), on jurerait une chute du Blanc.
Bon ok, ce n'est pas sur le LP original, mais...
Tiens, on remarque que 'Walls and Bridges' a ses admirateurs.
Oui, n'empêche que les nouveaux mixes - sur la récente compilation 'Gimme Some Truth' produit par Sean et maman, enfonce le clou. Un 'Steel and Glass' a désormais les atours suffisants pour sortir la tête de l'eau. Exit les cuivres pénibles pendant le refrain, par exemple.
Oui oui, la vieille garde a du mal avec l'amélioration.
Normal.
La vieille garde
Et nous, moins réac, sommes à l'écoute de John Lennon, pas du superflu, de l'inutile.
Du ringard à vrai dire.
Péremptoire ?
Si tu veux, si ça te fait plaisir.
Oui, n'empêche que les nouveaux mixes - sur la récente compilation 'Gimme Some Truth' produit par Sean et maman, enfonce le clou. Un 'Steel and Glass' a désormais les atours suffisants pour sortir la tête de l'eau. Exit les cuivres pénibles pendant le refrain, par exemple.
Oui oui, la vieille garde a du mal avec l'amélioration.
Normal.
La vieille garde
Et nous, moins réac, sommes à l'écoute de John Lennon, pas du superflu, de l'inutile.
Du ringard à vrai dire.
Péremptoire ?
Si tu veux, si ça te fait plaisir.
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Sans doute l'album solo avec le plus mauvais premier morceau. Manque de pot, le second et futur number one dans les charts est issu des plus mauvaises recettes de tonton Elton.
Sur le podium de la désolation : Beef Jerky, avarié(té). Et la cohorte squatteuse de cuivres désolants pour gâcher quelques compos qui auraient pu tenir la corde.
Sur le podium de la désolation : Beef Jerky, avarié(té). Et la cohorte squatteuse de cuivres désolants pour gâcher quelques compos qui auraient pu tenir la corde.
Ceci à propos de 'Walls and Bridges', on l'aura compris.los a écrit :jeu. 1 janv. 1970 05:38 Sans doute l'album solo avec le plus mauvais premier morceau. Manque de pot, le second et futur number one dans les charts est issu des plus mauvaises recettes de tonton Elton.
Sur le podium de la désolation : Beef Jerky, avarié(té). Et la cohorte squatteuse de cuivres désolants pour gâcher quelques compos qui auraient pu tenir la corde.
Concernant 'Whatever Gets You Thru The Night', petite chose ici évoquée par los paranoias, il y a un truc aussi marrant que futile : à chaque fois qu'on l'évoque -pour douter de ses qualités (musicales, artistiques, lennonesques), il y a toujours quelqu'un pour bondir du canapé Ikea : "HO ! Un numéro un aux Etats-Unis d'Amérique !" Oui oui, air connu. Ce sera peut-être le même (nommons-le Baby Sam en hommage à Goscinny) qui, persuadé de sa bonne foi, pourrait jurer devant un tribunal qu'il ne faut pas se fier aux classements, affaire de cornes vertes, Baby Sam est un être complexe.
Baby Sam n'est pas en contradiction, du tout. Il fonctionne ainsi, selon un mode pur.