Article (traduit) ici, George Harrison tel qu'un candide, admirateur des Beatles, de la personne, pourrait s'en faire une image :
https://yellow-sub.net/lactu/437316-geo ... -ceremonie
Sauf que, bien sûr, c'est une "image d'Epinal".
- On met de côté :
a) Les plaisirs artificiels (drogues, alcool, il y a de quoi faire : amphétamines, weed, acid, coke, entre autres). Avant, pendant et après les fabs.
b) Sa participation aux 'Threetles', le projet 'Anthology'. On murmure que le Georgio avait perdu des plume$ avec Handmade, sa compagnie cinéma.
c) Son rapport à l'argent donc généralement zappé. Friar Park n'est pas une chaumière, ses onéreuses, voitures, le train de vie...
d) Les femmes : loin d'être un saint, un ascète, le prétendu timide aux allures mystiques (parfois) a fait dire à Olivia Harrison qu'il fallait savoir fermer les yeux.
e) Alors que sa carrière solo était au plus bas, il fait appel à Jeff Lynne, mordu des Beatles, pour une remise en selle tant artistique que commerciale.
f) La photo "méditation" avec le poster d'Hitler juste derrière. Aïe.
Bref, un être humain, plein de contradictions.
Qui savait parfaitement jouer de l'image médiatique, qui semblait passer son temps entre coiffeur et barbier.
Tout ceci est, forcément incomplet. Vu que nous n'avons jamais rencontré George Harrison.
Moi, je connais une fille qui l'a croisé en Australie : hyper protégé, elle n'a pas pu obtenir un regard, notre homme buvait des verres avec son clan. On dirait du NetFlix, pas vrai ?
George Harrison en vrai
Peut-être qu'on préférera "le George" mis en lumière.
Le jardinier, le "qui ne pouvait pas pleinement s'exprimer dans le cadre 'Beatles'".
Des clichés !
Bullshit.
En janvier 69, Harrison faisait part aux 3 autres qu'il allait publier un disque de toutes ses chansons qui n'avaient pas place sur les LPs Beatles.
Ce sera, après démission de Lennon, 'All Things Must Pass'.
Et ?
Aurait vu le jour même si les Beatles n'avaient pas splitté !
Oui, les 4 avaient monté 'Apple' pour de tels projets. Zapple aussi, on s'en souvient.
Le jardinier, le "qui ne pouvait pas pleinement s'exprimer dans le cadre 'Beatles'".
Des clichés !
Bullshit.
En janvier 69, Harrison faisait part aux 3 autres qu'il allait publier un disque de toutes ses chansons qui n'avaient pas place sur les LPs Beatles.
Ce sera, après démission de Lennon, 'All Things Must Pass'.
Et ?
Aurait vu le jour même si les Beatles n'avaient pas splitté !
Oui, les 4 avaient monté 'Apple' pour de tels projets. Zapple aussi, on s'en souvient.
Sinon, lire les interviews d'Harrison de la fin 69, début 70, in NME ou MM.
Compilées pas Uncut, là, collection 'Deluxe Ultimate Music Guide' :
https://www.uncut.co.uk/publications/sp ... de-135827/
Intéressant.
Compilées pas Uncut, là, collection 'Deluxe Ultimate Music Guide' :
https://www.uncut.co.uk/publications/sp ... de-135827/
Intéressant.
-
- Messages : 715
- Enregistré le : mer. 15 mars 2017 08:52
À jamais celui grâce auquel La Vie De Brian a pu être réalisé !
Oui.los paranoias a écrit : ↑lun. 14 nov. 2022 13:44 À jamais celui grâce auquel La Vie De Brian a pu être réalisé !
Denis O'Brien, son partenaire d'alors, (HandMade Films) semble avoir précipité HandMade dans le gouffre.
Toutefois, 'Mona Lisa' (1986) demeure, un brave petit classique.
Alors voilà
Cette espèce de demi-saint, hindouiste, baisé par Lennon/McCartney, NON !
S'il avait si extraordinaire, nous n'aurions pas eu droit à ces disques, cette production médiocre jusqu'à 'Cloud 9'.
Il y aurait eu autre chose, de l'asiatique, du rockabilly, de l'ambient, du cohérent. Mais non. à la place, de la pop insignifiante, des synthés moches, toutes ces chansonnettes inutiles, incongrues.
Oooh, les coiffures, elles changeaient. Frisettes, ondulées, longues ou courtes, dressées sur le crâne, toutes plates.
Idem pour les pantalons. Un régal.
Cette espèce de demi-saint, hindouiste, baisé par Lennon/McCartney, NON !
S'il avait si extraordinaire, nous n'aurions pas eu droit à ces disques, cette production médiocre jusqu'à 'Cloud 9'.
Il y aurait eu autre chose, de l'asiatique, du rockabilly, de l'ambient, du cohérent. Mais non. à la place, de la pop insignifiante, des synthés moches, toutes ces chansonnettes inutiles, incongrues.
Oooh, les coiffures, elles changeaient. Frisettes, ondulées, longues ou courtes, dressées sur le crâne, toutes plates.
Idem pour les pantalons. Un régal.
Musique :
Pourquoi George Harrison a t-il décliné après ' All Things...' ?
Oui, il y a des super trucs, les singles pour l'essentiel de la suite, '....Material World', les bons moments.
Après ?
Plus rien hors de la galaxie des addicts, quii trouveront toujours des miettes à leur goût.
Personne d'autre, les publications de George Harrison font pitié.
Juaqu'au tube, horrible, laid, la chanson pour John.
Un petit machin destiné initialement à Ringo. Avec Linda dans les chœurs, terrible !
Un hit, bien sûr, vous savez comme ils sont.
Pourquoi George Harrison a t-il décliné après ' All Things...' ?
Oui, il y a des super trucs, les singles pour l'essentiel de la suite, '....Material World', les bons moments.
Après ?
Plus rien hors de la galaxie des addicts, quii trouveront toujours des miettes à leur goût.
Personne d'autre, les publications de George Harrison font pitié.
Juaqu'au tube, horrible, laid, la chanson pour John.
Un petit machin destiné initialement à Ringo. Avec Linda dans les chœurs, terrible !
Un hit, bien sûr, vous savez comme ils sont.
Oui George n’était pas un saint et un homme fait de multiples contradictions propulsé au sommet de la notoriété sans y être préparé.
Ambivalent, mordant, caractériel, acerbe et acide, doté d’un sens de l’humour dévastateur, il était aussi d’une mauvaise foi confondante.
Personnage attachant mais dilettante avant tout, il n’avait probablement jamais eu l’attention de faire une carrière solo et il ne la fera pas vraiment.
Se contentant de carte postale un peu bâclé.
Les circonstances l’y ont amené mais il l’a fait à minima sans travail et sans engagement.
Reste que je suis attaché à son travail en solo. Infiniment plus qu’à celui de John par exemple.
C’est parfois suranné, anecdotique, fragile, quelque fois prêchi-prêcha mais terriblement attachant.
Georges était un mélodiste exceptionnelle et c’est de mon point de vue sa qualité première.
L’arrangeur n’était pas intéressant et je continu de penser qu’il est bien regrettable que chacun en solo est trouvé le besoin de se faire producteur et arrangeur.
Oui, JB, il a livré quelques horreurs mais plutôt beaucoup qu’une innombrable palette de rock star (on parle des Stones en solo ?? Si, si je suis un Rock star ?????)
Je n’y peux rien mais j’adore la musique de George.
Ambivalent, mordant, caractériel, acerbe et acide, doté d’un sens de l’humour dévastateur, il était aussi d’une mauvaise foi confondante.
Personnage attachant mais dilettante avant tout, il n’avait probablement jamais eu l’attention de faire une carrière solo et il ne la fera pas vraiment.
Se contentant de carte postale un peu bâclé.
Les circonstances l’y ont amené mais il l’a fait à minima sans travail et sans engagement.
Reste que je suis attaché à son travail en solo. Infiniment plus qu’à celui de John par exemple.
C’est parfois suranné, anecdotique, fragile, quelque fois prêchi-prêcha mais terriblement attachant.
Georges était un mélodiste exceptionnelle et c’est de mon point de vue sa qualité première.
L’arrangeur n’était pas intéressant et je continu de penser qu’il est bien regrettable que chacun en solo est trouvé le besoin de se faire producteur et arrangeur.
Oui, JB, il a livré quelques horreurs mais plutôt beaucoup qu’une innombrable palette de rock star (on parle des Stones en solo ?? Si, si je suis un Rock star ?????)
Je n’y peux rien mais j’adore la musique de George.
Bien vu Marook, on en revient au projet de George, à savoir, suite à Wonderwall
et Electronc, Sound, un 3ème LP en marge des Beatles. Comme Lennon avec le Plastic Ono Band.
Il s'agissait là de chansons parallèles, parallèles au groupe.
Lire ses déclarations en temps réel (1969-1970), une lumière très différente de ce qui est généralement admis.
Interview de l'automne 69:
Le journaliste: "Yes. You can't split, can you.
"George: "No, well, I think it's mental. It's a mental concept. But to physically or spiritually split is impossible. Well, maybe not physically, I mean, spiritually, it's, you know, you can't split."
.........
Le journaliste: "Yes. You can't split, can you.
"George: "No, well, I think it's mental. It's a mental concept. But to physically or spiritually split is impossible. Well, maybe not physically, I mean, spiritually, it's, you know, you can't split."
.........
Franchement, cash, je ne sais pas.Marook a écrit : ↑mar. 15 nov. 2022 14:10 Interview de l'automne 69:
Le journaliste: "Yes. You can't split, can you.
"George: "No, well, I think it's mental. It's a mental concept. But to physically or spiritually split is impossible. Well, maybe not physically, I mean, spiritually, it's, you know, you can't split."
.........
Il y avait toutes ces tensions, Apple qui se fraisait, McCartney devenu partiellement leader, Lennon sous influences héro-Ono, Ringo donné pour sympathique (quelle connerie), tout ceci était glauque.
George Harrison avait les chansons.
D'ailleurs, 'Don't Bother Me', bien avant, fait la nique à 'Little Child'. Mais oui, écoutez les guitares.
Klaus Voorman, récemment, a déclaré que le George n'était pas si quiet que ça, il aimait les femmes, les drogues. Il déclare avoir entendu George vouloir planquer la coke lors du mix du concert (ft. Spector) Bangla Desh.
-
- Messages : 715
- Enregistré le : mer. 15 mars 2017 08:52
Je crois me souvenir d’une réponse à une question en pleine beatlemania, à savoir que feraient-ils si le succès s’arrêtait : il me semble qu’Harrison, avec sérieux, envisageait se reconvertir dans l’immobilier.
C'était assez au début, vers 1963.los paranoias a écrit : ↑mar. 15 nov. 2022 20:51 Je crois me souvenir d’une réponse à une question en pleine beatlemania, à savoir que feraient-ils si le succès s’arrêtait : il me semble qu’Harrison, avec sérieux, envisageait se reconvertir dans l’immobilier.
Evidemment, personne alors n'imaginait telle mine d'or : The Beatles.
George Harrison était alors tout frais, 20 ans ! Guitariste dans un groupe beat, John et Paul tenaient la baraque, ça semblait un plan "de jeunesse", don't bother me.