Red Rose Speedway - Des épines et des ailes

Forum de discussion orienté sur la vie et l'oeuvre des Beatles, mais aussi à la vie et l'oeuvre de Paul, George, Ringo et John
Benmac

Comme pour McCartney il y a quelques mois. L'envie de coucher sur papier, enfin, sur écran, mon ressenti à propos de cet album ... Hop, clavier au bout des doigts, c'est parti !


Red Rose Speedway – Des épines et des ailes.
 Sans doute l’album studio de Paul que j’apprécie le moins après McCartney. Et si j’analyse mes impressions à l’écoute des morceaux qui le composent, elles sont assez semblables à celles ressenties pour son premier disque solo. Même constat ? Partiellement.

J’y retrouve de trop rares fulgurances, pas assez d’inspirations mccartnéennes qui rassurent mais qui, surtout, transportent, élèvent nos émotions. Je dois reconnaître que les aptitudes qui définissent le brio de Paul sont, ici, trop peu présentes.

Big Barn Bed est un bon départ, l’intro ronronne, nous prend la main et nous conduit à Paul qui commence à chanter en mode rock posé, pas enragé mais idéalement dosé. On sent l’homme de métier qui sait y faire mais on aurait sans doute adoré qu’il force son talent. Le morceau déroule et c’est juste bon.

Dans My Love, la touche de Paul est feutrée, tendre et enivrante. Inspirée. Que demander de plus ? Rien, ça frise la perfection. Le son nous colle sans attacher, sans débordement aucun. Tout est en place, la voix, les instruments et le solo est aérien … les ailes sont déployées et on décolle. On s’émerveille au-dessus des plus beaux reliefs et océans. Quelle vue ! Pas de splashdown à l’horizon, on ne risque pas de redescendre de sitôt. Paul est aux commandes, c’est un as. Rien à craindre donc. Enfin, c’est ce que je pensais …
A l’entame du 3e extrait, j’y crois. La vitesse de croisière semble atteinte et on ne devrait rencontrer que quelques oiseaux ou autres cumulus et beaucoup de soleil. Un album de Paul qui devrait donc nous assurer un vol serein et agréable. Malheureusement, tout ne va pas se passer comme souhaité, on va même connaître quelques avaries ...

Ainsi, ce Get On The Right Thing délivre les premières épines de la rose de la pochette. J’avais oublié combien cette jolie fleur pouvait se transformer en un végétal tranchant. Paul semblait manier le sécateur avec finesse et talent mais il fait pousser ici une fleur sans éclat. L’intro sera la seule partie à flatter l’oreille. La partie vocale de Paul offre des couleurs chatoyantes mais les chœurs sont fanés avant même d’avoir éclos. Et le morceau manque d’inspiration, il tourne vite en rond ; l’imagination absente ouvre les pétales de la déception.  

Avec One More Kiss, la déconvenue atteint des sommets. Petit morceau un peu mid-tempo aux légers accents country terriblement assommant et même plus … Paul dans ses remplissages sans intérêt, sans magie.

Little Lamb Dragonfly enfonce l’épine ou crache l’avion, c’est selon. L’intro, pas vilaine, est vite descendue, mitraillée par les voix et la mélodie sans beauté sa vautre avec le reste. La suite met la carcasse en bouillie. Les « la la la » sont des plus indigestes et finissent d’emporter les dernières minutes dans un mortel ennui. Et ce n’est pas l’envolée vocale pourtant très réussie sur « Don't know why you hang around my door, … but I miss you so »  qui suffira à sauver le morceau.

Tant qu’à parler d’ailes, celles du Single Pigeon manquent définitivement d’envergure. Décollage pénible et vol chaotique. Malaise en vue. L’illustration parfaite d’une chanson que Paul aurait dû laisser au stade de démo, perdue sur une K7.

Voler de nuit n’est pas plus indiqué pour Wings. Sans visibilité, tenter de voler aux instruments ne leur réussit pas avec ce When the night poussif et très, très ennuyeux.

Par contre, qui pouvait croire que le 1er indien sur la lune allait intéresser l’auditeur ? Pas moi et pourtant. Ce Loup est finalement plus attrayant qu’imaginé. Bon, je ne suis pas ses aventures toutes les semaines mais elles m’ont titillé les oreilles plus d’une fois.

L’atterrissage va-t-il planter l’album ou permettre aux passagers d’applaudir l’équipage ? Un medley … Danger. L’exceptionnel montage de près de 16 minutes clôturant Abbey Road a posé des jalons devenus référence absolue. La comparaison risque d’être bien cruelle.
Elle engendre bien quelques désillusions - comme attendu - mais bien moins profondes que redoutées. Et puis, je me pose la question : « Si je suis amoureux de ce final éblouissant des quatre garçons ensemble, puis-je trouver quelque beauté aux hybridations et autres boutures du jardinier gaucher ? ». Et bien oui. D’un point de vue richesse mélodique, Paul frappe plutôt juste. Les quatre parties distinctes Hold Me Tight/Lazy Dynamite/Hands Of Love/Power Cut sont réjouissantes. Pas géniales mais assez charmantes pour occuper l’espace sonore avec un certain plaisir. La partie finale de ce medley n’est pas véritablement brillante mais bien plus digne que ce que certains ont pu écrire au moment de dézinguer l’œuvre (presque) solo de Paul.
 Red Rose Speedway se révèle au final trop peu constant et manque globalement d’inspiration pour revendiquer le statut de grand album de Paul McCartney. Tout comme pour son premier album d’avril 70, le bassiste nous livre une galette contenant une seule merveille et quelques jolis moments, c’est bien trop peu. Surtout pour l’artiste qu’il est.
 
 
circle63

PAROLE A LA DEFENSE. :?

RRS est pour moi un des meilleurs macca (et wings) de sa discographie inegale.
Defenseur des causes perdues, j apprecie aussi WILD LIFE.

le son de RRS est superbe.
L homme est est en voix. Les claviers super.
On peut lui reprocher qq facilités (one more kiss, single pigeon) dans un registre parodique
Deja visité du temps des BEATLES.

Des idées pas assez creusées ? Oui mais ce le cas de la plupart de ses albums (y compris le plebiscité band on the run)

Il signe ttes les chansons, il prend tous les lead vocaux au top de sa forme.
Le son 70s rappelle encore celui des fab4

definitevement dans mon top5 de macca.

Get on the right thing permet d avoir un petit echo de RAM.
regisbergot
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Bonjour à tous,
Très belle déclaration de benmac, bien argumentée, comme dans les livres....mais trop sévère, Red rose speedway, c'est PAUL libéré du carcan des BEATLES, avec davantage d'humeurs et de liberté, pas un album parfait, mais un bel album, très agréable à écouter, et plutôt réussi au niveau du mixage, du choix des instruments.

J'aime aussi les doubles RRS qui circulent sur internet!

Régis
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regisbergot a écrit : lun. 31 oct. 2022 15:39 Bonjour à tous,
Très belle déclaration de benmac, bien argumentée (...)

 
Oui, et détaillée. Bravo.
Depuis, nous avons eu (en plus du big coffret) l'édition double de l'Archive Collection'.

Benmac nous fera t-il l'honneur de chroniquer les 18 chansons ajoutées ?

Du connu, certes (Live and Let Die) mais pas que.

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Le LP original ?
Y étais revenu lors de la réédition ci-dessus (2018). Et en effet, les deux titres d'ouverture annoncent un disque conséquent. Lequel, au déroulement des plages, se déplume plutôt que ne s'amplifie.

Circle63 fait allusion à "un son superbe". Le principal ingénieur du son n'est autre qu'Alan Parsons, déjà présent sur l'album 'Abbey Road' puis, comme chacun sait, in 'The Dark Side of the Moon'. Avant de monter le -très très discutable- Alan Parsons Project.

On distingue sa touche, sa patte, elle est arrondie (jusqu'en 1977, après, hum hum). De fait, 'Red Rose Speedway' bénéficie de cette rondeur, moquette démodée certes (le parquet l'a remplacé), un certain charme, une manière.
 
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Qui apprécie la façon initiale d'Alan Parsons (via Beatles, Floyd, Wings, etc.) appréciera ceci. D'autant que la chanson est parfaitement construite, un modèle de composition pop :

https://www.youtube.com/watch?v=zhRzORqNa0E
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(suite ci-dessus)

C'est Parsons qui chante ?
Vous n'y êtes pas, du tout.
Eric Woolfson.
"Un second couteau" s'inquiète Circle63...

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Pop pop, pop music.
fabfour22

Désolé benmac mais je ne partage pas vraiment ton ressenti sur RRS..  je serais plutôt à l opposé  des titres que tu apprécies particulièrement  et a ceux que tu aimes moins.. comme quoi on peut avoir des attentes assez différentes .. :roll:
 
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fabfour22 a écrit : mar. 1 nov. 2022 12:12 Désolé benmac mais je ne partage pas vraiment ton ressenti sur RRS..  je serais plutôt à l opposé  des titres que tu apprécies particulièrement  et a ceux que tu aimes moins.. comme quoi on peut avoir des attentes assez différentes .. 
 


 
Le grand standard.
Usé, plus que rabâché, celui, (on respire) dit "Les Goûts et Couleurs". Au secours !
Evidemment que l'on peut préférer 'Yellow Submarine' à 'A Day In The Life'.
Voilà ce que nous dit Grenouille :
"Yellow Submarine on chante avec, on est sur le rafiot en attendant les filles du port d'Amsteram. L'autre,là, c'est pour les hippies, les fils à papa. Je critique pas, nous autres, on aime bien les Queen, Johnny et Neil Young, on est pas des sauvages !"
Cri du cœur évidemment créé de toutes pièces en 20 secondes chrono.

S''est-on demandé pourquoi Paul McCartney adore 'I Am The Walrus' ? 

Peu mélodique, une face B à la base.

Et, en prolongement, pourquoi  'I Am The Walrus' est devenu ce que l'on sait, un phare des Beatles 67, un -ahem- classique ?

Là, il y a dépassement, dépassement des ressentis personnels.  'I Am The Walrus'  est une pierre angulaire.
Ne serait-ce que la manière rythmique du piano au tout début.
 
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circle63

UNE SELECTION DE CHANSONS ALTERNATIVE.

RRS en album simple s essouffle rapidement, note JB+.

une autre sélection etait possible, entre les chansons prevues pour le double, qq outtakes, les singles de l epoque, des captations live.

Quelles chansons enlever : little lamb dragonfly :oops: ? Comment muscler l album ? 8-)

Un autre choix etait possible :

Chansons du double album

Night Out
Country Dreamer
Seaside Woman
I Lie Around
The Mess (Live at The Hague)
Best Friend (Live in Antwerp)
Mama's Little Girl
I Would Only Smile

Outtakes

Thank You Darling
Soily
Henry's Blues
Best Friend
1882 (Live in Berlin)
Jazz Street

Autres titres . Singles de la periode

Live and Let Die
Mary Had a Little Lamb
Little Woman Love
Hi, Hi, Hi
C Moon

EXERCICE PAS SIMPLE
Je ne sens pas bien l integration de prises live.

Live and let die aurait trop de poid, l album aurait pris le titre du 45t (cf ballad of easy rider). ?

...fallait il faire un "speed of the sound" avant l h, pas sur ?

A creuser
circle63

RRS TRACKING LIST 2022

pas de bouleversement. Les chansons possibles ne rentrent pas dans le projet et le cote léché de l album.
Comme REVOLVER, J enlève une chanson et inclus le single !

Big Barn Bed
My Love
Get on the Right Thing
One More Kiss
HIHIHi
C moon

Single Pigeon
When the Night
Loup (1st Indian on the Moon)
Medley:
a)Hold Me Tight/
b)Lazy Dynamite/
c)Hands of Love/
d)Power Cut

Image
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JB+
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'Red Rose Speedway' est ce qu'il est.
Il correspond à ce que Paul, Denny, Linda & co avaient envie de produire, de mettre en forme.
BenMac a fait part de son avis d'auditeur, yeah !

Pour ma part, je n'entends pas, passé les deux openers, de bonnes chansons. Oui oui, d'aimables parties vocales, une intention.

Ce sera juste après que, réduit au format power trio, on allait taper fort.


C'est comme ça, comment d'autre ?
Réécrire le match ?
Marook

Red Rose Speedway est une œuvre parfaitement mineure.
Pire que cela, anecdotique.
Pas simple en effet de devoir assumer la composition d’une vingtaine de titres chaque année quand auparavant, on donnait le jour exclusivement ou presque à la crème de la crème.
RRS est un album complaisant.
Paul caresse dans le sens du poil et entend bien réunir ici son premier cercle de fidèles.
Aucune aspérité, production proprette, on racole bien un peu pour assurer l’essentiel, c’est gentil et bien élevé.
Ça dégouline parfois bien au point de flirter avec la variété.
Le sublime n’est en tout cas jamais chatouillé, bref, on s’ennuie ferme.
On pourrait cependant voir les choses sous un jour favorable en reconnaissant qu’il y a un peu de mieux après le dramatique Wild Life.
Mais il s’agit de Paul Mc Cartney non ?
Ce qui est formidable, c’est la capacité que peuvent avoir certains à lisser tout au point de rendre inextricable une tentative de calibration d’une œuvre.
La danse des poulets et la toccata et fugue en fa majeur de Bach, c’est du pareil au même.
Je veux bien que l’on aime Mc Cartney.
C’est mon cas et il est sans conteste avec Bob Dylan et Georges Harrison au sommet de mon panthéon.
M'enfin, soyons lucide, le Mac a produit un certain nombre de galettes d’une faiblesse abyssale.
Pas par manque de talent, mais simplement parce qu’il n’est pas possible d’être au sommet en permanence.
Qu’il n’est pas facile de garder du discernement quand tout l’entourage vous rappelle que vous êtes génial.
Quand vous vous entourez de second couteau pour ne pas être contrarié et quand vous évitez les producteurs grincheux qui vous pourrait vous prendre par les tripes (Nigel Godrich par ex)
Je ne vais pas m’attarder sur les mérites comparés des compositions de RRS tant il y a peu à en dire.
Coincé entre RAM et BOTR, ce n'est pas simple. 
On imagine qu’une galette devait sortir du four pour des raisons contractuelles. 
Ce fut chose faite !

 
 
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JB+
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Comme déjà signalé ici-même, les -trop rares- commentaires de Marook interpellent, frappés d'un certain bon sens.
1) Concernant 'Red Rose Speedway', la sentence est pour le moins austère. Ne s'agit-il pas d'un LP moyen ? La réalisation passe le cap, du middle of the road sans panache, certes, toutefois plaisante si on entend les chansons plutôt que les écouter.
2) Pour le reste, un peu trop de complaisance, proche du laisser-aller, en alternance avec les temps forts. Il s'agit de piquer à gauche à droite, selon ses affinités propres.
ALLIGATOR
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Comme dit légèrement plus haut,entre Ram et BOTR la messe était plus ou moins dite.

Wild Life/Red Rose Speedway,le côté dommageable du Paul 70's.
Les Beatles ?
Du parfum pour mes oreilles...
Saok
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Bonne review benmac,
Perso je retiens de Red Rose le titre Dragonfly même s'il dure trop longtemps à mon goût car la mélodie me reste à chaque fois. J'aime aussi la manière dont les 4 mélodies se rejoignent dans le final du medley, je zappe souvent le début pour y arriver (plaisir coupable, oui)
Pour conclure, et ça peut être l'occasion d'un débat intéressant, on peut se demander si le Mac n'aurait pas eu intérêt à ne pas sortir un album par an. Je rejoins ce que dit Marook plus haut, impossible de tenir un degré de qualité à ce rythme, il y a forcément du déchet et du remplissage.
Sinon vous n'en parlez pas mais la pochette est classe.
fabfour22

Euh..On parle bien du double cd paru en 2018.?
Je viens de m apercevoir que je n ai que la version de ... 1987 !!! :twisted:
Va falloir que j y remédie au plus vite ..
Le son est vraiment superbe hein ? ;)
circle63

CHARTS

N°1 AUX EU
N°2 CHEZ LES GIBIS

pas mal ?
^m s il profite encore en 73 de l aura BEATLES
:ugeek:
 
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Octopus
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"I heard Red Rose Speedway and it was all right. " John Lennon Octobre 1973
Ça devait faire quelques années que John n'avait pas dit ça du travail de Paul. Il a sans doute entendu des choses qui lui plaisaient dans cet album. Il était aussi bien placé pour savoir qu'il est difficile de reproduire tout seul ce que faisaient 4 Beatles réunis, d'où une certaine indulgence.

Selon moi, RRS c'est l'album typique où le McCartney post-Beatles affiche ses forces et ses faiblesses. C'est assez varié, il y a de la mélodie, c'est travaillé, chaque chanson présente de l'intérêt pour peu qu'on veuille bien l'écouter attentivement. Et pourtant, on reste sur sa faim ; on se dit que ça aurait pu être mieux...
Néanmoins, c'est un LP que j'ai appris à apprécier avec le temps. La recette c'est peut-être de ne pas l'écouter en entier d'une traite, mais aller y piocher un titre de temps en temps.
Enfin, ça reste pour moi l'album où le Mac chante le mieux.
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JB+
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circle63 a écrit : jeu. 3 nov. 2022 15:09 CHARTS

N°1 AUX EU
N°2 CHEZ LES GIBIS

pas mal ?
^m s il profite encore en 73 de l aura BEATLES
Il profite aussi du gentil triomphe de 'My Love', publié un mois plus tôt.
....
Oui donc.
Il semblerait (les fins connaisseurs du Mc confirmeront -ou non) que 'Red Rose...' avait été envisagé tel un double album.
On y aurait entendu 'I Lie Around', la face B du single 'Live and Let Die'. Particularité : les deux premiers couplets sont -parfaitement bien- chantés par Denny Laine. Une réussite, l'intro beatlesienne évoque 'Polythene Pam', les Wings avec un vrai son de groupe.
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