En principe oui. Un 'What Goes On' ne saurait être considéré tel un Everest.
- Ensuite, il y a les travaux des années solo.
Un 'Press To Play' ou un 'Some Time in New York City' ont leurs défenseurs, leurs détracteurs. Ceci dans l'univers 'Around The Beatles'.
Et alors ?
1) Doit-on, par une espèce de charte virtuelle, établir certains commandements bannissant, au nom de l'Ordre des Fans, toute critique ou ressenti personnel ? Et, de fait, se soumettre à une loi sectaire tacite, des préceptes à respecter, des codes d'obligation ?
2) Est-il possible, sans désir de nuire ni de bousiller les élans d'affection, de faire part de sensations différentes ? D'expliquer, si interrogation, ce qui semble clocher ?
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Hum.
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Nous savons tous que John, Paul et George ne se ont pas gênés pour réduire en cendres certaines de leurs œuvrettes.
Evidemment, s'ils sont considérés comme des dieux, on arguera que c'est La Parole des Dieux.
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Hum (vol.2)
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Des avis ?
Peut-on ne pas aimer certaines créations des (ex-) Beatles ?
Je pense que il y a 2 cas si figure :
Le 1er, avec une quasi unanimité, dans un sens ou dans l autre (exemples : what goes on / strawberry fields)
Le 2eme, où il peut y avoir débat
Dans le 1er cas, en cas de critique, le fan ne bataillera pas et rendra les armes illico
Dans le 2eme, c est là que la discussion pourra s engager.
Mais parfois sans espoir de réconciliation.
Exemple : celui qui rangera Mc3 au rang de disque indigne et celui qui prendra cela comme un cadeau du ciel, à bientôt 80 ans, même si penny lane n'est pas présentLes arguments des uns seront inaudibles pour les autres....et inversement
Comme un débat droite / gauche qu on pensait ringard, mais qui est toujours vivace
Le 1er, avec une quasi unanimité, dans un sens ou dans l autre (exemples : what goes on / strawberry fields)
Le 2eme, où il peut y avoir débat
Dans le 1er cas, en cas de critique, le fan ne bataillera pas et rendra les armes illico
Dans le 2eme, c est là que la discussion pourra s engager.
Mais parfois sans espoir de réconciliation.
Exemple : celui qui rangera Mc3 au rang de disque indigne et celui qui prendra cela comme un cadeau du ciel, à bientôt 80 ans, même si penny lane n'est pas présentLes arguments des uns seront inaudibles pour les autres....et inversement
Comme un débat droite / gauche qu on pensait ringard, mais qui est toujours vivace
Ca bouge avec le temps.
Aujourdhui, j ai vraiment du mal a ecouter les sucreries de MACCA avec les fab 4 (yesterday hey jude and i love her let it be and more...) et en solo (my love. only love remains etc)
au final je suis devenu plus lennonien
(ex revolver. Superbes chansons de lennon. Par contre celles ce macca pourtant de haut niveau ne passent plus)
Pour Harrison, il faut etre d humeur. Mais c tjrs interessant.
ringo hors categorie (cela dit j aime bien what goes on et sa guitare) et son sommet : son album de noel !
Aujourdhui, j ai vraiment du mal a ecouter les sucreries de MACCA avec les fab 4 (yesterday hey jude and i love her let it be and more...) et en solo (my love. only love remains etc)
au final je suis devenu plus lennonien
(ex revolver. Superbes chansons de lennon. Par contre celles ce macca pourtant de haut niveau ne passent plus)
Pour Harrison, il faut etre d humeur. Mais c tjrs interessant.
ringo hors categorie (cela dit j aime bien what goes on et sa guitare) et son sommet : son album de noel !
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- Enregistré le : mer. 15 mars 2017 08:52
J’ai presque envie d’élargir le sujet, les albums considérés comme des chefs d’oeuvre, le sont-ils vraiment, suivant quels critères ?
Et bien, 'Sgt Pepper's' en est un : extrême musicalité, richesse novatrice, florilège des genres. Le LP fit un effet colossal, c'est un phare de l'an 1967*. Tout comme le 45 tours Penny Lane/Strawberry Fileds, son petit frère.los a écrit :jeu. 1 janv. 1970 04:40 J’ai presque envie d’élargir le sujet, les albums considérés comme des chefs d’oeuvre, le sont-ils vraiment, suivant quels critères ?
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Plus tard, passé 1970, il y a le cas 'RAM', donné pour chef d'œuvre depuis quelques décennies alors qu'il fut loin de faire l'unanimité à sa publication. Des moments étourdissants, d'autres "sujets à discussion"....
* Il y en a d'autres, celui-ci est de force majeure.
Sinon, "un chef d'œuvre" fait généralement office de référence. De borne, de repère. Il y a un avant et un après.
Evidemment, chacun(e) mesurera à son aune, une réussite comme 'Band On The Run' ne sera pas forcément le chef d'œuvre de Mc & The Wings, selon des ressentis tout personnels.
Mais on peut saisir, comprendre, ce qui peut faire office de moment fort. Ensuite, comme toujours, il y a la durabilité.
Evidemment, chacun(e) mesurera à son aune, une réussite comme 'Band On The Run' ne sera pas forcément le chef d'œuvre de Mc & The Wings, selon des ressentis tout personnels.
Mais on peut saisir, comprendre, ce qui peut faire office de moment fort. Ensuite, comme toujours, il y a la durabilité.
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- Enregistré le : mer. 15 mars 2017 08:52
Dans la notion de chef-d’oeuvre, émerge aussi l’idée de perfection. Et à l’instar de ce qu’institua Truffaut pour le cinéma, à savoir « les grands films malades », imparfaits mais à certains égards remarquables, ne mélangeons-nous pas parfois « grands albums malades » avec réels chefs-d’oeuvre ?
(je sais, je m’interroge beaucoup !)
(je sais, je m’interroge beaucoup !)
Le concept de perfection est malaisé en matière artistique. Contrairement à, par exemple, un moteur. Où, grâce aux calculs, aux mesures, on peut déterminer d'assez près ce qui n'est pas parfait, peut être amélioré, etc.los a écrit :jeu. 1 janv. 1970 04:40 Dans la notion de chef-d’oeuvre, émerge aussi l’idée de perfection. Et à l’instar de ce qu’institua Truffaut pour le cinéma, à savoir « les grands films malades », imparfaits mais à certains égards remarquables, ne mélangeons-nous pas parfois « grands albums malades » avec réels chefs-d’oeuvre ?
(je sais, je m’interroge beaucoup !)
Si on sort quelques minutes du monde Beatles, le premier LP des Velvet Underground peut se targuer d'être "grand album malade".
Grand ?
Oui, c'est devenu un truc que tout le monde connaît sans forcément l'avoir entendu.
Après, bien sûr, un infini horizon maladif s'ouvre en Truffaurama rock'n'roll.
On sort de l'ordinaire Beatles, là, nous voici aux adresses de Skip Spence, d'Alex Chilton, d'Alan Vega, de Lux Interior...
Jeffrey Lee Pierce.
Le vent se lève, tendrement toxique.
Shit, j'aurais du prendre un anorak.
Grand ?
Oui, c'est devenu un truc que tout le monde connaît sans forcément l'avoir entendu.
Après, bien sûr, un infini horizon maladif s'ouvre en Truffaurama rock'n'roll.
On sort de l'ordinaire Beatles, là, nous voici aux adresses de Skip Spence, d'Alex Chilton, d'Alan Vega, de Lux Interior...
Jeffrey Lee Pierce.
Le vent se lève, tendrement toxique.
Shit, j'aurais du prendre un anorak.
(suite en mimineur)
Remarque que l'album 'Let It Be' peut entrer dans l'unité des grands malades : rien qui ne corresponde à du "sain, bien portant". Jusqu'à aujourd'hui, la part audio du projet ressemble à du raccommodage, de la chirurgie digne de soins intensifs.
Toutefois, le dérèglement n'est pas au même niveau que certaines oraisons de Lou Reed ou Iggy (tout le monde les connaît), de Martin Newell ou d'Olivia Tremor Control.
Et les Residents alors ?
Et le 'Let It Be' de Laibach ? Mmm, moins perturbé en profondeur, pas aussi malade qu'il souhaite en donner l'apparence.
Remarque que l'album 'Let It Be' peut entrer dans l'unité des grands malades : rien qui ne corresponde à du "sain, bien portant". Jusqu'à aujourd'hui, la part audio du projet ressemble à du raccommodage, de la chirurgie digne de soins intensifs.
Toutefois, le dérèglement n'est pas au même niveau que certaines oraisons de Lou Reed ou Iggy (tout le monde les connaît), de Martin Newell ou d'Olivia Tremor Control.
Et les Residents alors ?
Et le 'Let It Be' de Laibach ? Mmm, moins perturbé en profondeur, pas aussi malade qu'il souhaite en donner l'apparence.
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- Enregistré le : mer. 15 mars 2017 08:52
Le white album, je l’y classe aussi (je sais, certains vont bondir ou dodeliner de dépit)
Truffaut qualifia 'Marnie' de "grand film malade".los a écrit :jeu. 1 janv. 1970 04:40 Le white album, je l’y classe aussi (je sais, certains vont bondir ou dodeliner de dépit)
Bien sûr, il s'agit d'Hitchcock, de certaines obsessions ou, au moins, de tendances appliquées.
Surtout une formule-choc, moins paresseuse que film-culte.
Voir (ou revoir) 'Marnie' avant le printemps, ça a du sens.
Pour pousser le bouchon, sans parler d albums "malades" qui foncent comme des trains dans la nuit, les albums apres la fin des tournées ont tous un coté bricolé
sgt pepper et son concept reunissent des choses assez heteroclites.
idem pour le magical (le2x45t ou l album, white let it be. Abbey r)
sgt pepper et son concept reunissent des choses assez heteroclites.
idem pour le magical (le2x45t ou l album, white let it be. Abbey r)
???
- L'album Help!, assez fab(uleux) n'est guère maladif, plutôt alerte, gai, vaillant*.
- La chanson Help! est comme une suite à 'I'm A Loser', le thème du texte, la musique entraînante en asymétrie des paroles dans le sombre.
* Il y a quelques années, votre serviteur avait planté ici-même un sujet nommé "Help! L'album des premières fois". Car oui, il regorge de nouveautés alors inédites en territoire Beatles : musiciens extérieurs sur deux chansons, Mc en solo sur Yesterday, deux harrisongs, les guitares solo de Paul...
Peut-on ne pas aimer certaines créations des (ex-) Beatles ?
Tel est le thème de ce fil.
a) On dira que, raisonnablement, la réponse est oui.
b) Il y a un écart entre le groupe, The Beatles, et la suite dispersée.
/////
Question subsidiaire : est-il plausible d'en faire part ?
- Si oui, cela pose t-il problème ?
Bah, autant en discuter tranquillos plutôt que jeter les allumettes dans le feu de paille.
Tel est le thème de ce fil.
a) On dira que, raisonnablement, la réponse est oui.
b) Il y a un écart entre le groupe, The Beatles, et la suite dispersée.
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Question subsidiaire : est-il plausible d'en faire part ?
- Si oui, cela pose t-il problème ?
Bah, autant en discuter tranquillos plutôt que jeter les allumettes dans le feu de paille.