Intéressant parallèle.
Mais il y en a, des cheffes d'orchestre, si si.
Oui donc, telle ou telle artiste féminine produit (ou co-produit) ses créations propres.
Mais combien de femmes productrices des œuvres des autres (masculins ou féminins) ?
Alors qu'elles occupent une large place en tant qu'artistes, musiciennes, chanteuses. Ou dans le processus attaché : attachées de presses, aides au management, secus, on en passe...
- Quelqu'un a t-il une explication plausible ?
On sait que la Ono s'et improvisée "productrice", mais, heu, c'est une autre approche : tiens, voyez le LP Lennon 'Live In New York City'.
Là. évidemment, on pourrait évaluer qu'il s'agit "de qui gère les bandes, les droits, donne les ordres, délègue". En gros.
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Or, produire, ne serait-ce qu'une chanson. ce n'est pas ça du tout.
- C'est Rick Rubin qui va diriger le stupéfiant '13' de Black Sabbath. Il rassemble le groupe avant les enregistrements, leur impose la réécoute de leur tout premier LP, et leur dit qu'on part de là. Au résultat, la musique d'un groupe unique que Rubin voulait dans la veine de la noirceur initiale. Surtout pas du hard FM.
Accompli.
- Il a été monstre critiqué, le Paul n'a pas tout compris dans l'immédiat : Nigel Godrich avait dans la tête de réaliser-produire un bon disque de Paul McCartney. Il y eut des heurts, des clashes, Godrich n'a rien cédé.
(Parenthèse) Il ne s'agit pas de son, de mix, non non.
Le tout est ce qui se passe où on met en place la chanson. Quitte à changer des trucs, commencer par le refrain ou au contraire refaire une intro, changer la tonalité, accélérer le beat ou le ralentir, remplacer un solo de guitare bof bof par autre chose.
C'est la base d'un producteur pop (ou d'une productrice), faire l'absolu maximum.
Pas "pour le son"*, mais pour que les qualités de l'artiste soient mis en valeur.
*même s'il est primordial en 2022, les kids réclament des monstres basses. C'est autre chose.