Mille milliards, le nouveau Cheap Trick est un incendie :
[URL=http://www.casimages.com/i/170619120203315916.jpg.html][/URL]
Le précédent, (Bang Zoom Crazy...Hello )était de bonne tenue, mais là, le plein a été fait à ras-bord, démarrage pied au plancher suivi du single dont le riff rappelle les grandes heures des Kinks, et enchaînement brutal sur d'autres infernales torpilles. Were All Alright ? Bien mieux que ça, les Cheap Trick sont régénérés, puissants, irrésistibles. La surprise de l'année.
Privilégier la version dite deluxe, on y découvre une parfaite cover des Move, l'impérial 'Blackberry Way'.
Les bons disques actuels
Ça alors !
Après des débuts au sein des peu mémorables Haircut 100, Heyward avait surpris son monde en 1983 avec un très joli album solo. La suite ne fut pas à la hauteur, jusqu'à ce jour :
[URL=http://www.casimages.com/i/170919110119940926.jpg.html][/URL]
Rien de révolutionnaire dans les 12 chansons qui composent 'Woodland Echoes', mais un remarquable travail alliant simplicité, sophistication et évidence. Si le prochain McCartney était aussi lumineux, on pourrait éclater d'une joie telle qu'on en verrait le rayonnement depuis la lune.
Après des débuts au sein des peu mémorables Haircut 100, Heyward avait surpris son monde en 1983 avec un très joli album solo. La suite ne fut pas à la hauteur, jusqu'à ce jour :
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Rien de révolutionnaire dans les 12 chansons qui composent 'Woodland Echoes', mais un remarquable travail alliant simplicité, sophistication et évidence. Si le prochain McCartney était aussi lumineux, on pourrait éclater d'une joie telle qu'on en verrait le rayonnement depuis la lune.
(Suite du message ci-dessus)
En 07, un fabuleux clin d'œil aux Teenage Fanclub. Si si, il était temps que l'on s'imprègne de la grâce divine des Ecossais, Nick Heyward l'a fait le temps d'un 'Baby Blue Sky' renversant d'électricité émotionnelle. Peut s'écouter en boucle 48 heures durant.
En 07, un fabuleux clin d'œil aux Teenage Fanclub. Si si, il était temps que l'on s'imprègne de la grâce divine des Ecossais, Nick Heyward l'a fait le temps d'un 'Baby Blue Sky' renversant d'électricité émotionnelle. Peut s'écouter en boucle 48 heures durant.
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Eh bien, avec ses 3 chansons supplémentaires le premier Liam solo -en version dite deluxe- est des plus accomplis. Souvent très proche de Lennon dans la manière vocale, il alterne robustes pièces de bon rock à l'anglaise et ballades convaincantes.
Heureuse surprise, autrement mieux charpentée que le 2ème Beady Eye qui souffrait de certaines langueurs.
Eh bien, avec ses 3 chansons supplémentaires le premier Liam solo -en version dite deluxe- est des plus accomplis. Souvent très proche de Lennon dans la manière vocale, il alterne robustes pièces de bon rock à l'anglaise et ballades convaincantes.
Heureuse surprise, autrement mieux charpentée que le 2ème Beady Eye qui souffrait de certaines langueurs.
Me le suis procuré hier ce nouveau Liam, n'ai pas encore tout écouté mais effectivement c'est assez solide.
On sent bien le Lennon solo, ainsi qu'un peu de 'Don't Believe The Truth' d'Oasis.
La poudre n'est pas réinventée, mais Liam est tout à fait à l'aise dans ce style.
Reste à attendre fin novembre pour le nouvel album du frangin qui ne s'annonce pas sous les meilleures auspices pour l'instant (j'ai trouvé assez fade le nouveau single 'Holy Moutain').
On sent bien le Lennon solo, ainsi qu'un peu de 'Don't Believe The Truth' d'Oasis.
La poudre n'est pas réinventée, mais Liam est tout à fait à l'aise dans ce style.
Reste à attendre fin novembre pour le nouvel album du frangin qui ne s'annonce pas sous les meilleures auspices pour l'instant (j'ai trouvé assez fade le nouveau single 'Holy Moutain').
Effectivement je me suis mal exprimé, on sent l'influence du Lennon 68-71 (quasiment du Lennon solo quelque part) dans la manière de chanter et certaines mélodies.
Je ne pense pas que la carrière solo de Lennon post-71 ait influencé qui que ce soit ...
Je ne pense pas que la carrière solo de Lennon post-71 ait influencé qui que ce soit ...
[quote quote=109336]
Je ne pense pas que la carrière solo de Lennon post-71 ait influencé qui que ce soit …
[/quote]
N'est-ce pas spécial ?
Cet album de Jimmy Campbell (Liverpool), ex Kirkbys, 23rd Turnoff, date de 1970 :
[URL=http://www.casimages.com/i/171023034347636243.jpg.html][/URL]
Or, cet homme, giga-influencé par Lennon, sonne sur plusieurs pistes du disque, comme son héros post-1971. Proto-visionnaire.
Je ne pense pas que la carrière solo de Lennon post-71 ait influencé qui que ce soit …
[/quote]
N'est-ce pas spécial ?
Cet album de Jimmy Campbell (Liverpool), ex Kirkbys, 23rd Turnoff, date de 1970 :
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Or, cet homme, giga-influencé par Lennon, sonne sur plusieurs pistes du disque, comme son héros post-1971. Proto-visionnaire.
[quote quote=109369]
N’est-ce pas spécial ?
Cet album de Jimmy Campbell (Liverpool), ex Kirkbys, 23rd Turnoff, date de 1970 :
Or, cet homme, giga-influencé par Lennon, sonne sur plusieurs pistes du disque, comme son héros post-1971. Proto-visionnaire.
[/quote]
ça ne donne pas envie d'écouter du coup !
Bon j'ai tout de même écouté.
Troublant en effet (pour les 2 sujets).
Je ne pense pas que la carrière solo de Lennon post-71 ait influencé qui que ce soit …
N’est-ce pas spécial ?
Cet album de Jimmy Campbell (Liverpool), ex Kirkbys, 23rd Turnoff, date de 1970 :
Or, cet homme, giga-influencé par Lennon, sonne sur plusieurs pistes du disque, comme son héros post-1971. Proto-visionnaire.
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ça ne donne pas envie d'écouter du coup !
Bon j'ai tout de même écouté.
Troublant en effet (pour les 2 sujets).
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Hein, quoi, de la country en 2018, complète, avec pedal steel, banjo et fiddle ? Qui lorgne sur le bluegrass, en plus ? Pourquoi pas, d'autant que la manière vocale de ce natif du Kentucky rappelle parfois les meilleurs aspects du Dylan de la première partie des '70s. Production ad hoc, ni trop, ni trop peu.
Hein, quoi, de la country en 2018, complète, avec pedal steel, banjo et fiddle ? Qui lorgne sur le bluegrass, en plus ? Pourquoi pas, d'autant que la manière vocale de ce natif du Kentucky rappelle parfois les meilleurs aspects du Dylan de la première partie des '70s. Production ad hoc, ni trop, ni trop peu.
[quote quote=109052]
Eh bien, avec ses 3 chansons supplémentaires le premier Liam solo -en version dite deluxe– est des plus accomplis. Souvent très proche de Lennon dans la manière vocale, il alterne robustes pièces de bon rock à l’anglaise et ballades convaincantes.
Heureuse surprise, autrement mieux charpentée que le 2ème Beady Eye qui souffrait de certaines langueurs.[/quote]Ah oui alors, c'est une belle surprise. J'ai acheté le vinyle mais grâce à la version digitale qui est offerte en téléchargement, j'ai les 15 titres quand même.
C'est ce que je trouve de mieux parmi tout ce qui a été fait depuis la séparation d'Oasis.
Eh bien, avec ses 3 chansons supplémentaires le premier Liam solo -en version dite deluxe– est des plus accomplis. Souvent très proche de Lennon dans la manière vocale, il alterne robustes pièces de bon rock à l’anglaise et ballades convaincantes.
Heureuse surprise, autrement mieux charpentée que le 2ème Beady Eye qui souffrait de certaines langueurs.[/quote]Ah oui alors, c'est une belle surprise. J'ai acheté le vinyle mais grâce à la version digitale qui est offerte en téléchargement, j'ai les 15 titres quand même.
C'est ce que je trouve de mieux parmi tout ce qui a été fait depuis la séparation d'Oasis.
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Bon, en réalité, c'est décevant.
Une petite moitié de l'album oscille entre synthpop française (Indochine, Taxi Girl) et '80s bas du front.
Reste l'autre moitié, là où les Django ressemblent aux Django : Further, Tic Tac Toe, Sundials : ce dernier convoque Jan Hammer à la barre, il était temps.
Bon, en réalité, c'est décevant.
Une petite moitié de l'album oscille entre synthpop française (Indochine, Taxi Girl) et '80s bas du front.
Reste l'autre moitié, là où les Django ressemblent aux Django : Further, Tic Tac Toe, Sundials : ce dernier convoque Jan Hammer à la barre, il était temps.
Les Wilson, soit ils sont morts (Carl, Dennis) ,ou en relative survie : Brian, paix à son âme, Steven (sans parenté), perdu dans les grossiers coussins tissés par Kate Bush et Peter Gabriel. Triste sort, destin pourri.
Reste Jonathan.
Nous l'avions quitté à la hausse (Fanfare, 2014), encore pétri des charmes du Laurel Canyon. Un peu rétro, certes, voire folky, mais fort de convictions : les siennes devenaient les nôtres tant la passion coulait de fraîche source.
Depuis, ce Wilson-là a produit le dernier Roger Waters (ex-Pink Floyd) et est devenu un musicien de son orchestre.
Alors, voilà le nouveau disque :
[URL=http://www.casimages.com/i/180322080704747686.jpg.html][/URL]
Oui, c'est vrai, on dirait un truc de Sébastien Tellier, au coup d'œil. Et bien, comme le Django Django, on pourrait regretter que ce ne soit pas un double. Un disque neo '80s qui, non ne séduira pas les minettes, un autre, pour nous les hommes, pour nous les femmes. Parce que, au contraire de Steven (pas de parenté non plus), Jonathan a encore de belles choses à proposer. Son erreur, peut-être, est de lever le doigt, "hey, mademoiselle, je suis encore jeune". Comme les Temples, MGMT ou Tame Impala, le vieux garçon (quadra) se laisse parfois couler dans la fontaine eighties, sonorités plastiques et batteries assorties.
Passé ces pénibles scories, il reste de quoi espérer, car oui, la musique est encore bonne, certains arrangements douloureux n'ont pas tout brûlé.
Pas encore ?
(à suivre)
Reste Jonathan.
Nous l'avions quitté à la hausse (Fanfare, 2014), encore pétri des charmes du Laurel Canyon. Un peu rétro, certes, voire folky, mais fort de convictions : les siennes devenaient les nôtres tant la passion coulait de fraîche source.
Depuis, ce Wilson-là a produit le dernier Roger Waters (ex-Pink Floyd) et est devenu un musicien de son orchestre.
Alors, voilà le nouveau disque :
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Oui, c'est vrai, on dirait un truc de Sébastien Tellier, au coup d'œil. Et bien, comme le Django Django, on pourrait regretter que ce ne soit pas un double. Un disque neo '80s qui, non ne séduira pas les minettes, un autre, pour nous les hommes, pour nous les femmes. Parce que, au contraire de Steven (pas de parenté non plus), Jonathan a encore de belles choses à proposer. Son erreur, peut-être, est de lever le doigt, "hey, mademoiselle, je suis encore jeune". Comme les Temples, MGMT ou Tame Impala, le vieux garçon (quadra) se laisse parfois couler dans la fontaine eighties, sonorités plastiques et batteries assorties.
Passé ces pénibles scories, il reste de quoi espérer, car oui, la musique est encore bonne, certains arrangements douloureux n'ont pas tout brûlé.
Pas encore ?
(à suivre)
[URL=http://www.casimages.com/i/180418021521814822.jpg.html][/URL]
Bon esprit, bonnes chansons. Accroches au coin du bois.
Le duo fait preuve de constance, 'Open Here' est digne de ses auteurs.
MAIS !
Comme un peu tout le monde aujourd'hui, ça sent (pas bon) les '80s. Synthés moches, production 'à la manière de'.
Sera certainement inécoutable dans 10 ans à cause des pénibles tics, même si certaines plages sont presque épargnées.
Quel dommage, la matière est là, en partie sabordée par, hum, la tendance.
Gaspature.
---
Aparté : ça fait dix ans et plus que ça dure, l'approche eighties, les vocoders, le retour du vinyle... En marge de l'autotune, du latino produit à la chaîne, du hip-hop qui n'en finit plus de dérouler le même ruban moisi.
C'EST LONG !
Long et lent, à l'exact opposé des technologies de plus en plus rapides et efficaces.
La résistance est là, mais elle perd du terrain face à ce gros bloc immobile qu'est devenu le quotidien 'grand public', d'une effrayante inertie.
Bon esprit, bonnes chansons. Accroches au coin du bois.
Le duo fait preuve de constance, 'Open Here' est digne de ses auteurs.
MAIS !
Comme un peu tout le monde aujourd'hui, ça sent (pas bon) les '80s. Synthés moches, production 'à la manière de'.
Sera certainement inécoutable dans 10 ans à cause des pénibles tics, même si certaines plages sont presque épargnées.
Quel dommage, la matière est là, en partie sabordée par, hum, la tendance.
Gaspature.
---
Aparté : ça fait dix ans et plus que ça dure, l'approche eighties, les vocoders, le retour du vinyle... En marge de l'autotune, du latino produit à la chaîne, du hip-hop qui n'en finit plus de dérouler le même ruban moisi.
C'EST LONG !
Long et lent, à l'exact opposé des technologies de plus en plus rapides et efficaces.
La résistance est là, mais elle perd du terrain face à ce gros bloc immobile qu'est devenu le quotidien 'grand public', d'une effrayante inertie.
Johnny Marr, guitariste noble (personne ne le traitera jamais de gratteux), ne publie pas des équivalents de 'Sgt Pepper's', ni même de 'Nevermind'.
Qui, aujourd'hui, pourrait le faire ?
Le rock (au sens le plus large du terme) est toujours vivant, mais n'est plus la bande originale de L'Air du Temps.
[URL=https://www.casimages.com/i/180626120531331576.jpg.html][IMG]https://nsa39.casimages.com/img/2018/06/26/180626120531331576.jpg[/IMG][/URL]
Ce tout nouveau disque n'est certes pas parfait, mais il creuse, profond, le sillon d'un artiste dont la musique est au clair, pas de featuring, ni d'ordinaires échappées hip-hop, juste un pack de 12 chansons. Contrairement à ses amis/camarades Weller et Noel Gallagher, J. Marr se concentre sur la vigueur.
La rigueur ?
Oui, aussi. Les limites, c'est lui qui les détermine, il est en pleine forme, ça s'entend.
Qui, aujourd'hui, pourrait le faire ?
Le rock (au sens le plus large du terme) est toujours vivant, mais n'est plus la bande originale de L'Air du Temps.
[URL=https://www.casimages.com/i/180626120531331576.jpg.html][IMG]https://nsa39.casimages.com/img/2018/06/26/180626120531331576.jpg[/IMG][/URL]
Ce tout nouveau disque n'est certes pas parfait, mais il creuse, profond, le sillon d'un artiste dont la musique est au clair, pas de featuring, ni d'ordinaires échappées hip-hop, juste un pack de 12 chansons. Contrairement à ses amis/camarades Weller et Noel Gallagher, J. Marr se concentre sur la vigueur.
La rigueur ?
Oui, aussi. Les limites, c'est lui qui les détermine, il est en pleine forme, ça s'entend.
[URL=https://www.casimages.com/i/18071001572987283.jpg.html][IMG]https://nsa39.casimages.com/img/2018/07/10/18071001572987283.jpg[/IMG][/URL]
Dommage.
Ce bon disque ne dépasse pas le stade de "bon disque".
Il s'agit d'un trio qui envoie les bonnes chansons rock, remarquable.
Sauf qu'il manque un chanteur.
Alors oui, on entend les échos de Marc Bolan, des Jesus & Mary Chain, de Bobby Gillespie...
Bah, l'affaire ne manque pas de panache et ça remet les guitares dans notre 2018 qui, on parie ?, ne laissera pas de grands souvenirs musicaux. Des chocs ?
Non, l'année n'est pas bouclée, il nous reste 5 mois et des poussières.
Dommage.
Ce bon disque ne dépasse pas le stade de "bon disque".
Il s'agit d'un trio qui envoie les bonnes chansons rock, remarquable.
Sauf qu'il manque un chanteur.
Alors oui, on entend les échos de Marc Bolan, des Jesus & Mary Chain, de Bobby Gillespie...
Bah, l'affaire ne manque pas de panache et ça remet les guitares dans notre 2018 qui, on parie ?, ne laissera pas de grands souvenirs musicaux. Des chocs ?
Non, l'année n'est pas bouclée, il nous reste 5 mois et des poussières.
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Deux réussites. Le Fantastic Negrito (ce pseudo !) brasse rock, funk, néo-blues et r&b sous d'impressionnantes couches de guitares. Voix assurée étayant les voies multiples, chansons évoquant parfois Lenny Kravitz, ou Prince, James Brown, piquées de touches Led Zep ou Hendrix. Quant au deuxième Magpie Salute, il poursuit la route de son épatant prédécesseur, les ex-Black Crowes et un chanteur parfait déroulent un classic rock pas rétrograde, sans les redoutables réminiscences '80s qui pourrissent pas mal de disques depuis quelques saisons. Compos souvent futées, zéro frime, le tout solidement boulonné.
Deux réussites. Le Fantastic Negrito (ce pseudo !) brasse rock, funk, néo-blues et r&b sous d'impressionnantes couches de guitares. Voix assurée étayant les voies multiples, chansons évoquant parfois Lenny Kravitz, ou Prince, James Brown, piquées de touches Led Zep ou Hendrix. Quant au deuxième Magpie Salute, il poursuit la route de son épatant prédécesseur, les ex-Black Crowes et un chanteur parfait déroulent un classic rock pas rétrograde, sans les redoutables réminiscences '80s qui pourrissent pas mal de disques depuis quelques saisons. Compos souvent futées, zéro frime, le tout solidement boulonné.