BYRDMANIAX (1971)
Chaque membre du groupe apportant sa contribution, on trouve un peu de tout dans cet album : gospel, country (parfois les deux dans la même chanson), charleston, folk, rock à la Fats Domino...
Comme le précédent, je trouve que c'est un album plaisant à écouter.
Clin d'oeil au topic "Vos pires groupes" : le dernier titre (Jamaica say you will) est de Jackson Browne qui co-écrira ensuite le "Take it easy" des Eagles.
The Byrds (American Beatles)
A l'écoute de BYRDMANIAX, on se rend compte que les Byrds ne cherchent plus à être un groupe innovant comme auparavant. Ils ne se lancent pas dans les courants alors à la mode : hard rock, glam rock, rock progressif... Ils préfèrent puiser leur inspiration dans la musique traditionnelle américaine du XXè siècle ; ce qui leur permet de toucher à une variété de styles assez conséquente.
FARTHER ALONG (1971)
Déçus par la production de leur précédent album par Terry Melcher, les Byrds décident de produire eux-mêmes leur opus suivant.
Cependant, ces deux albums de 1971 sont plutôt similaires. On peut leur appliquer les mêmes commentaires. Pas sublimes mais du travail de qualité.
Les 3 bonus de la réédition sont intéressants. D'ailleurs, ils ne seront pas perdus longtemps : McGuinn en reprendra deux sur son 1er LP solo et le 3ème titre sera présent sur le prochain Byrd.
Déçus par la production de leur précédent album par Terry Melcher, les Byrds décident de produire eux-mêmes leur opus suivant.
Cependant, ces deux albums de 1971 sont plutôt similaires. On peut leur appliquer les mêmes commentaires. Pas sublimes mais du travail de qualité.
Les 3 bonus de la réédition sont intéressants. D'ailleurs, ils ne seront pas perdus longtemps : McGuinn en reprendra deux sur son 1er LP solo et le 3ème titre sera présent sur le prochain Byrd.
A Choisir, je prefere BYRMANIAX.Octopus a écrit : ↑mar. 14 juin 2022 13:13 FARTHER ALONG (1971)
Déçus par la production de leur précédent album par Terry Melcher, les Byrds décident de produire eux-mêmes leur opus suivant.
Cependant, ces deux albums de 1971 sont plutôt similaires. On peut leur appliquer les mêmes commentaires. Pas sublimes mais du travail de qualité.
Les 3 bonus de la réédition sont intéressants. D'ailleurs, ils ne seront pas perdus longtemps : McGuinn en reprendra deux sur son 1er LP solo et le 3ème titre sera présent sur le prochain Byrd.
Il y a une production ^m si elle n est pas du gout des musiciens.
il est un peu plus POP
les 2 disques ont le ^m defaut
BYRDS AT THE SPEED OF SOUND
McGUINN est a sec cote inspiration. Il manque de leadership. Il a laisse les clefs du camion a ses acolytes.
il ne pouvait pas faire plus.
ses albums solo CBS souffrent du ^m defaut avec des compos de musiciens de session...
Pareil pour moi : préférence pour BYRDMANIAX. J'avoue que je n'ai pas été choqué par la production de Melcher. Je ne sais pas trop ce qu'on lui reproche. Elle n'était pas du goût des membres du groupe, mais à part ça ? Les Byrds n'ont pas vraiment fait mieux que lui sur FARTHER ALONG.
Sinon, le problème sur les derniers albums du groupe, c'est que pour moi, les BYRDS c'est surtout McGuinn, Clark et Crosby. Alors McGuinn tout seul et en plus en panne d'inspiration comme c'est le cas sur FARTHER ALONG, le résultat est forcément moins bien.
Sinon, le problème sur les derniers albums du groupe, c'est que pour moi, les BYRDS c'est surtout McGuinn, Clark et Crosby. Alors McGuinn tout seul et en plus en panne d'inspiration comme c'est le cas sur FARTHER ALONG, le résultat est forcément moins bien.
Tiens, ce sujet pourrait donner envie d'un refresh : les 2 LPs (1979, 1980) de McGuinn, Hillman et Clark.
En fait, ils ont leurs bons moments.
Les comparer aux grandes heures des Byrds ne joue pas en leur faveur. Donc faire comme si de rien n'était.
Sur le premier des deux, la chanson d'ouverture fait son effet, bien cool. Le reste navigue entre 'variété américaine' et, mais oui, style Eagles, comme s'ils étaient des suiveurs plutôt que les précurseurs.
Le suivant, 'City', est très différent, ils ont assez bien capté les nouveaux courants (Tom Petty, Police, Dwight Twilley, etc.), le retour à des structures 'ligne claire', un son moins '70s country-rock, et au moins 3 bonnes chansons. Dont 'City' de McGuinn ou 'Won't Let You Down' qui recycle le riff de 'I'll Feel a Whole Lot Better'.
Ce ne sera pas suffisant pour remettre en selle le trio. Un peu à la remorque.
En fait, ils ont leurs bons moments.
Les comparer aux grandes heures des Byrds ne joue pas en leur faveur. Donc faire comme si de rien n'était.
Sur le premier des deux, la chanson d'ouverture fait son effet, bien cool. Le reste navigue entre 'variété américaine' et, mais oui, style Eagles, comme s'ils étaient des suiveurs plutôt que les précurseurs.
Le suivant, 'City', est très différent, ils ont assez bien capté les nouveaux courants (Tom Petty, Police, Dwight Twilley, etc.), le retour à des structures 'ligne claire', un son moins '70s country-rock, et au moins 3 bonnes chansons. Dont 'City' de McGuinn ou 'Won't Let You Down' qui recycle le riff de 'I'll Feel a Whole Lot Better'.
Ce ne sera pas suffisant pour remettre en selle le trio. Un peu à la remorque.
Et ?
'Ballad Of Easy Rider' semble être le dernier LP signifiant des Byrds. Grâce au film bien sûr, ils étaient alors au cœur de l'action, comme les Steppenwolf de 'Born To Be Wild'.
Juste après, le groupe se laisse aller. Quelques bons moments oui, alors que Crosby, Stills & Nash engagent Neil Young, on connait l'histoire.
************
Pour la suite, découvrir les bons disques des Jayhawks, d'Uncle Tupelo ou même des Thrills, oui : une continuité, les Byrds ne sauraient être figés. Trop moche.
Et bien sûr les Del-Lords, les Bangles. Et, et, et, etc.
Sinon, l'aveuglant, que voici :
https://www.youtube.com/watch?v=Fhy76l7iOOs
Ce genre de chose va survivre. D'ailleurs il survit.
Pas convaincu ?
Tu verras. RDV en 2092.
'Ballad Of Easy Rider' semble être le dernier LP signifiant des Byrds. Grâce au film bien sûr, ils étaient alors au cœur de l'action, comme les Steppenwolf de 'Born To Be Wild'.
Juste après, le groupe se laisse aller. Quelques bons moments oui, alors que Crosby, Stills & Nash engagent Neil Young, on connait l'histoire.
************
Pour la suite, découvrir les bons disques des Jayhawks, d'Uncle Tupelo ou même des Thrills, oui : une continuité, les Byrds ne sauraient être figés. Trop moche.
Et bien sûr les Del-Lords, les Bangles. Et, et, et, etc.
Sinon, l'aveuglant, que voici :
https://www.youtube.com/watch?v=Fhy76l7iOOs
Ce genre de chose va survivre. D'ailleurs il survit.
Pas convaincu ?
Tu verras. RDV en 2092.
OUI TOUT A FAIT !JB+ a écrit : ↑jeu. 16 juin 2022 14:07 Tiens, ce sujet pourrait donner envie d'un refresh : les 2 LPs (1979, 1980) de McGuinn, Hillman et Clark.
En fait, ils ont leurs bons moments.
Les comparer aux grandes heures des Byrds ne joue pas en leur faveur. Donc faire comme si de rien n'était.
Sur le premier des deux, la chanson d'ouverture fait son effet, bien cool. Le reste navigue entre 'variété américaine' et, mais oui, style Eagles, comme s'ils étaient des suiveurs plutôt que les précurseurs.
Le suivant, 'City', est très différent, ils ont assez bien capté les nouveaux courants (Tom Petty, Police, Dwight Twilley, etc.), le retour à des structures 'ligne claire', un son moins '70s country-rock, et au moins 3 bonnes chansons. Dont 'City' de McGuinn ou 'Won't Let You Down' qui recycle le riff de 'I'll Feel a Whole Lot Better'.
Ce ne sera pas suffisant pour remettre en selle le trio. Un peu à la remorque.
les 3 Byrds reunis offrent de bons moments, ^m s ils ont laisse la direction artistique a la maison de disque.
le 1er me fait plus penser aux bee gees qu a Eagles. Il a un cote rock pop fm.
on retrouve la 12 cordes sur le 2eme.
le 3eme album mcguinn hillman est plus fade...
Je te propose, si tu as 3 minutes, d'entendre la chanson des Big Star proposée plus haut, celle-ci :
https://www.youtube.com/watch?v=Fhy76l7iOOs
Alex Chilton au sommet, les Byrds en étendard. Avec des chœurs à la Lennon-Harrison, tente une écoute, laisse la musique infuser.
Sérieux : Si tel pic eut été interprété par les ex-Byrds, nous serions à genoux.
https://www.youtube.com/watch?v=Fhy76l7iOOs
Alex Chilton au sommet, les Byrds en étendard. Avec des chœurs à la Lennon-Harrison, tente une écoute, laisse la musique infuser.
Sérieux : Si tel pic eut été interprété par les ex-Byrds, nous serions à genoux.
A part ça, pour l'anecdote mineure, David Crosby a tout récemment (il y a 2-3 ans) fait état d'un certain désenchantement : il a contacté plus d'une fois McGuinn pour remettre les Byrds en fonction, mais ce dernier n'a pas donné suite.
Réaction éclairée ? "Dont' Look Back" ? Bien possible.
Sauf que Crosby, tous ses derniers disques le prouvent, reste créatif autant qu'intense. Chris Hillman a lui publié un très bon 'Bidin’ My Time' en 2017. Il vit toujours.
Dommage ?
Là, les garçons affichent, en moyenne, un âge de près de 80 ans.
Trop tard ?
L'horloge est impitoyable.
Réaction éclairée ? "Dont' Look Back" ? Bien possible.
Sauf que Crosby, tous ses derniers disques le prouvent, reste créatif autant qu'intense. Chris Hillman a lui publié un très bon 'Bidin’ My Time' en 2017. Il vit toujours.
Dommage ?
Là, les garçons affichent, en moyenne, un âge de près de 80 ans.
Trop tard ?
L'horloge est impitoyable.
Les Byrds passé 1969 :
Oui, le triomphal succès du film Easy Rider a profité à la notoriété des Byrds d'alors. Le double 'Untitled' se vend bien, sans enflammer, le groupe n'est pas encore has-been.
C'est alors le coup de poker malchanceux, 'Byrdmaniax'. Sous la houlette du fidèle Terry Melcher, présent dès les débuts, les Byrds lui confient les bandes, et nous arrivons à la terrifiante post-production : on y colle des strings, des cuivres, des chanteuses style gospel. Un peu comme Spector -et ses arrangeurs- lors de la confection finale du LP 'Let It Be'.
McGuinn&co sont atterrés, à raison : en 1971, les forces vives du country-rock-pop mettent en avant les voix, les guitares, un peu d'orgue si nécessaire, un banjo pourquoi pas, une rythmique clairement dessinée.
Et eux, les Byrds, sonnent comme de la variét' mainstream, monstre ringards.
Alors bon, ils produiront juste après 'Farther Along'. Le cœur n'y est plus, les chansons manquent d'allant, de persuasion.
Mini coup de fouet, le LP 'Byrds' de 1973, se procurer la réédition Raven. Il y a là, sous contrôle Crosby, une volonté de renouer avec les sortilèges de l'avant-1969 tout en collant avec le son West Coast encore vaillant. Pas 100% convaincant, toutefois correct. Pas de vagues, les membres retournent à leurs affaires personnelles sitôt l'album bouclé.
https://www.discogs.com/release/9153308-Byrds-Byrds
Oui, le triomphal succès du film Easy Rider a profité à la notoriété des Byrds d'alors. Le double 'Untitled' se vend bien, sans enflammer, le groupe n'est pas encore has-been.
C'est alors le coup de poker malchanceux, 'Byrdmaniax'. Sous la houlette du fidèle Terry Melcher, présent dès les débuts, les Byrds lui confient les bandes, et nous arrivons à la terrifiante post-production : on y colle des strings, des cuivres, des chanteuses style gospel. Un peu comme Spector -et ses arrangeurs- lors de la confection finale du LP 'Let It Be'.
McGuinn&co sont atterrés, à raison : en 1971, les forces vives du country-rock-pop mettent en avant les voix, les guitares, un peu d'orgue si nécessaire, un banjo pourquoi pas, une rythmique clairement dessinée.
Et eux, les Byrds, sonnent comme de la variét' mainstream, monstre ringards.
Alors bon, ils produiront juste après 'Farther Along'. Le cœur n'y est plus, les chansons manquent d'allant, de persuasion.
Mini coup de fouet, le LP 'Byrds' de 1973, se procurer la réédition Raven. Il y a là, sous contrôle Crosby, une volonté de renouer avec les sortilèges de l'avant-1969 tout en collant avec le son West Coast encore vaillant. Pas 100% convaincant, toutefois correct. Pas de vagues, les membres retournent à leurs affaires personnelles sitôt l'album bouclé.
https://www.discogs.com/release/9153308-Byrds-Byrds
En 1979, pour leur dernier grand disque, les Groovies revisitent les Byrds. Oh bien sûr, c'est moins bien que l'original.
Mais !
Quelle fougue, quelle intensité ! Toutes ces guitares qui carillonnent comme le retour des cloches à Pâques. De l'amour oui, du grand amour. Et, si tu écoutes, tu entendras comme une espèce de chanson de marins électriques. Etonnant ?
https://www.youtube.com/watch?v=h8M58Cl1Lvo
Mais !
Quelle fougue, quelle intensité ! Toutes ces guitares qui carillonnent comme le retour des cloches à Pâques. De l'amour oui, du grand amour. Et, si tu écoutes, tu entendras comme une espèce de chanson de marins électriques. Etonnant ?
https://www.youtube.com/watch?v=h8M58Cl1Lvo
Tiens, les R.E.M.
Avant le triomphe, un groupe de type indie. On a souvent évoqué le Velvet en tant qu'influence majeure.
Sur leur premier LP, la marque des Byrds est au fer rouge, écoute :
https://www.youtube.com/watch?v=k0cf_T4g64M
https://www.youtube.com/watch?v=Duz_2zKQR0Q
Avant le triomphe, un groupe de type indie. On a souvent évoqué le Velvet en tant qu'influence majeure.
Sur leur premier LP, la marque des Byrds est au fer rouge, écoute :
https://www.youtube.com/watch?v=k0cf_T4g64M
https://www.youtube.com/watch?v=Duz_2zKQR0Q
JB+ a écrit : ↑ven. 17 juin 2022 13:29 A part ça, pour l'anecdote mineure, David Crosby a tout récemment (il y a 2-3 ans) fait état d'un certain désenchantement : il a contacté plus d'une fois McGuinn pour remettre les Byrds en fonction, mais ce dernier n'a pas donné suite.
Réaction éclairée ? "Dont' Look Back" ? Bien possible.
Sauf que Crosby, tous ses derniers disques le prouvent, reste créatif autant qu'intense. Chris Hillman a lui publié un très bon 'Bidin’ My Time' en 2017. Il vit toujours.
Dommage ?
Là, les garçons affichent, en moyenne, un âge de près de 80 ans.
Trop tard ?
L'horloge est impitoyable.
DAVID CROSBY PROLIFIQUE.
Ces dernières années, CROSBY a enchainé les sorties d albums salués par la critique.
Rėécouté ce jour, le premier de la serie CROZ.
Crosby est un compositeur a part dans les BYRDS, plus experimental, un peu moins POP
Il est difficile de trouver des reminiscences des BYRDS.
Pas de 12 cordes...CROSBY ne va pas dans cette direction.
C est tres californien, tres pro. Un brin ennuyeux il faut l avouer...
Ennuyeux ?circle63 a écrit : ↑dim. 19 juin 2022 12:47
DAVID CROSBY PROLIFIQUE.
Ces dernières années, CROSBY a enchainé les sorties d albums salués par la critique.
Rėécouté ce jour, le premier de la serie CROZ.
Crosby est un compositeur a part dans les BYRDS, plus experimental, un peu moins POP
Il est difficile de trouver des reminiscences des BYRDS.
(...)
Ahem.
Les 2/3 de 'Croz' tiennent de la haute voltige musicale. Et, en effet, ne pas chercher "du Byrds", se laisser surprendre par le culot de compositions intrépides, la beauté de la voix (des voix).
Il est vain de chercher l'ombre des Byrds chez les ex-Byrds de ces 25 dernières années. Ou alors un mini truc, certainement involontaire; ou un clin d'œil de 2 secondes.
C'est ailleurs que l'héritage des garçons a fait fleurir de somptueux bouquets, les ignorer revient à claquer la porte.
C'est ailleurs que l'héritage des garçons a fait fleurir de somptueux bouquets, les ignorer revient à claquer la porte.
Tiens, un peu plus tôt, il était question d'Andy Bell.
Et ?
Ce garçon suit la trace des Byrds 67-68, support jingle jangle recréé, harmonies vocales doucement ethérées. Remarque qu'il ne fait pas que ça.
C'est moins flamboyant que les Byrds d'alors, évidemment.
Mais quel bonheur que d'entendre une continuité, un suivi.
Pour autant qu'on ne soit pas congelé.
https://www.youtube.com/watch?v=MbNmaB-es5U
Et ?
Ce garçon suit la trace des Byrds 67-68, support jingle jangle recréé, harmonies vocales doucement ethérées. Remarque qu'il ne fait pas que ça.
C'est moins flamboyant que les Byrds d'alors, évidemment.
Mais quel bonheur que d'entendre une continuité, un suivi.
Pour autant qu'on ne soit pas congelé.
https://www.youtube.com/watch?v=MbNmaB-es5U
Et bien sûr, toujours et encore, les Teenage Fanclub.
Comment exprimer avec un semblant de justesse ?
Allez, imagine en rêve les Byrds qui, en 1997, décident un start again.
Ci-dessous, la chanson. Avec ses délicieuses petites feintes rythmiques, les épaules d'une composition simple autant que magistrale, les arrangements vocaux qui doivent tout aux Byrds :
https://www.youtube.com/watch?v=JZsZx7uoTro
Voilà, la créativité et le style des Byrds ne sont pas décédés vers 1970, c'est une évidence.
Nous ne sommes pas au cimetière.
Comment exprimer avec un semblant de justesse ?
Allez, imagine en rêve les Byrds qui, en 1997, décident un start again.
Ci-dessous, la chanson. Avec ses délicieuses petites feintes rythmiques, les épaules d'une composition simple autant que magistrale, les arrangements vocaux qui doivent tout aux Byrds :
https://www.youtube.com/watch?v=JZsZx7uoTro
Voilà, la créativité et le style des Byrds ne sont pas décédés vers 1970, c'est une évidence.
Nous ne sommes pas au cimetière.
Il va sans dire que les Monkees ont été montés, pour la TV, en tant qu'American Beatles. On a ri d'eux, ah! ah! ah!, en oubliant le primordial : les chansons, le team Boyce & Hart, entre autres.
Tiens cette chanson : elle puise chez les Byrds et chez les Beatles en même temps, influences vives, accomplies :
https://www.youtube.com/watch?v=sUzs5dlLrm0
Tiens cette chanson : elle puise chez les Byrds et chez les Beatles en même temps, influences vives, accomplies :
https://www.youtube.com/watch?v=sUzs5dlLrm0