Avant le streaming, vous les avez achetés (ou téléchargés) parce que ce sont les disques de vos chouchous, vos favoris, tes compagnons de route.
Ils sont toujours dans ta collection, même si tu ne les écoutes jamais. Ou quasi.
Quelque part, ces ratés sont l'expression de la vie, laquelle n'est pas une ligne droite tracée à la plume de l'excellence, du sans-faute.
Il y a aussi les albums qu'on t' a offerts, ceux que tu t'es procuré sur un coup de tête ou sur la base d'une seule chanson. Et les souvenirs attachés, même si, avec le recul, ce n'était guère fameux.
Une minuscule poignée d'exemples simples, gigaconnus, le tiercé de la honte :
Mais houla, il y a foule au portillon, même dans la chapelle dite 'culte' :
Les qui font mal :
- One Night Stand (The Flamin' Groovies)
- British Thunder (Yardbirds Experience)
- Music Complete (New Order)
Voilà pour le display, minimaliste, ça te parle ?
Ou, a contrario, tu adores -ou apprécie- tout ce que tu considères tel étant de "ton monde".
....
Sinon ?
Des trucs qui t'ont monstre déçu ? Que tu gardes "parce que bon, c'est Johnny Thunders quand même - ou autres".
Les pires disques de ta collection
Flop annoncé pour ce sujet, à l'image de celui-ci :
viewtopic.php?f=11&t=1173
Tous deux sont pourtant diamétralement opposés, le Yin d'un côté, le Yang de l'autre.
Comme si l'eau tiède était aujourd'hui la source de l'amateur, modéré -bien sûr- de la musiques des Beatles. Du groupe, pas des misères -ou disparates temps forts post-1970.
Triste ? Désolant ?
Pas vraiment.
Un simple reflet de la petite communauté Yellow-Sub au printemps 2022.
C'est comme ça, période au contraire du pointu, au chaud dans l'ordinaire, évoquer The Cyrkle (managés par Brian Epstein, musique top) reviendrait à proposer Albert Camus à une lectrice assidue de Marc Levy.
L'intérêt ? Aucun.
Zéro.
Voilà comment, jour après jour, "le monde Beatles" s'érode. Ooh, les stratégies commerciales vont bon train, le marché est solide. Comme celui autour de Charlie Chaplin, il y a de la matière.
De fait, il ne devrait certainement pas s'éroder, mais au contraire $e fortifier.
Catastrophe : quelque chose d'aussi perméable que les Beatles se transforme en une pièce rigide, aussi limitée que les cris des gamines aux concerts, on focalise, on simplifie, on réduit à néant, on pulvérise les richesses...
Nous en sommes là, in Yellow-Sub, ça se ratatine sévère, c'est monstre dommage. Les Beatles, c'est l'exact contraire de l'enfermement, John, Paul, George et Ringo semaient, récoltaient, ouvraient des voies et piquaient, comme tout le monde, les meilleurs plans.
C'est très difficile d'en faire état, le goulot devient de plus en plus serré, alors qu'il suffit d'entendre cette reprise. Pas de Lennon/McCartney, non. Justement !
Pas une, mais deux :
https://www.youtube.com/watch?v=eaqJ6C22oEw
https://www.youtube.com/watch?v=XmfOu541eqA
Voilà où c'est possible de se situer, de remettre le beat de Beatles -c'était voulu- à sa place.
....
Il va sans dire que ce -beaucoup trop long- blabla ne changera rien, c'est trop tard, et seules les grandes vedettes donnent lieu aux échanges.
Oui, c'est épouvantable, consternant.
viewtopic.php?f=11&t=1173
Tous deux sont pourtant diamétralement opposés, le Yin d'un côté, le Yang de l'autre.
Comme si l'eau tiède était aujourd'hui la source de l'amateur, modéré -bien sûr- de la musiques des Beatles. Du groupe, pas des misères -ou disparates temps forts post-1970.
Triste ? Désolant ?
Pas vraiment.
Un simple reflet de la petite communauté Yellow-Sub au printemps 2022.
C'est comme ça, période au contraire du pointu, au chaud dans l'ordinaire, évoquer The Cyrkle (managés par Brian Epstein, musique top) reviendrait à proposer Albert Camus à une lectrice assidue de Marc Levy.
L'intérêt ? Aucun.
Zéro.
Voilà comment, jour après jour, "le monde Beatles" s'érode. Ooh, les stratégies commerciales vont bon train, le marché est solide. Comme celui autour de Charlie Chaplin, il y a de la matière.
De fait, il ne devrait certainement pas s'éroder, mais au contraire $e fortifier.
Catastrophe : quelque chose d'aussi perméable que les Beatles se transforme en une pièce rigide, aussi limitée que les cris des gamines aux concerts, on focalise, on simplifie, on réduit à néant, on pulvérise les richesses...
Nous en sommes là, in Yellow-Sub, ça se ratatine sévère, c'est monstre dommage. Les Beatles, c'est l'exact contraire de l'enfermement, John, Paul, George et Ringo semaient, récoltaient, ouvraient des voies et piquaient, comme tout le monde, les meilleurs plans.
C'est très difficile d'en faire état, le goulot devient de plus en plus serré, alors qu'il suffit d'entendre cette reprise. Pas de Lennon/McCartney, non. Justement !
Pas une, mais deux :
https://www.youtube.com/watch?v=eaqJ6C22oEw
https://www.youtube.com/watch?v=XmfOu541eqA
Voilà où c'est possible de se situer, de remettre le beat de Beatles -c'était voulu- à sa place.
....
Il va sans dire que ce -beaucoup trop long- blabla ne changera rien, c'est trop tard, et seules les grandes vedettes donnent lieu aux échanges.
Oui, c'est épouvantable, consternant.
KINKS
j etais bien parti pour faire la complète !
enfin de la POP au niveau des FAB4
j avais 2 compils double vinyl (leur double rouge et bleu epoque pye) sleepwalker. Misfits low budget one for the road...
bien parti et voila, j achete ÇA
en import
dans mon souvenir. C tres long, tres emphatique, lourdement orchestré...
je n y suis pas revenu depuis. Stoppé net dans mon élan dans les années 80
j etais bien parti pour faire la complète !
enfin de la POP au niveau des FAB4
j avais 2 compils double vinyl (leur double rouge et bleu epoque pye) sleepwalker. Misfits low budget one for the road...
bien parti et voila, j achete ÇA
en import
dans mon souvenir. C tres long, tres emphatique, lourdement orchestré...
je n y suis pas revenu depuis. Stoppé net dans mon élan dans les années 80
Après des débuts aussi remarquables que remarqués, le nouveau projet de Paul Weller (après The Jam) s'enlise à la vitesse de l'éclair. Le fond est atteint en 1988 avec 'Confessions of a Pop Group', le Style Council y tentait une modernité teintée de classicisme chic. Fi, on cherche en vain une ou deux chansons substantielles, peine perdue. Le grand vide. Ce n'est pas le tout de porter un beau pantalon sur la photo.
Pis encore : le LP suivant ne verra le jour que... 12 ans plus tard, Polydor refusant de le publier tant cette tentative de coller à la scène dance d'alors manquait de tout, entraînant le duo à l'inévitable split.
Possible, hautement probable même, que les amateurs du père Noel aient trouvé leur bonheur dans ce bronx jouant la 'tendance stylée'. Le bluff n'est-il pas séduisant ?
Pas moi, hélas. Même si, par ailleurs, les créations de son comparse David Holmes ont donné lieu à quelques disques saisissants.
L'album précédent, 'Chasing Yesterday' se faisait fort d'une personnalité assumée, plus de la moitié de l'ensemble impressionnait par une conviction naturelle, une puissance sans fards.
'Who Built the Moon?' n'est certes pas nul. On peut le laisser tourner en rabotant une planche, en triant le linge sale, plusieurs secondes captent une relative attention. Pas raté non plus, on entend l'intention, une esquisse de culot.
Néanmoins, n'est-ce pas artificiel ? Savants trucages masquant une minuscule substance ?
Sais pas.
L'album est un peu en dessous des precedents, il part un peu dans ts les sens.JB+ a écrit : ↑ven. 1 avr. 2022 10:17
Possible, hautement probable même, que les amateurs du père Noel aient trouvé leur bonheur dans ce bronx jouant la 'tendance stylée'. Le bluff n'est-il pas séduisant ?
=10.4975px...
'Who Built the Moon?' n'est certes pas nul. On peut le laisser tourner en rabotant une planche, en triant le linge sale, plusieurs secondes captent une relative attention. Pas raté non plus, on entend l'intention, une esquisse de culot.
Néanmoins, n'est-ce pas artificiel ? Savants trucages masquant une minuscule substance ?
Sais pas.
un peu comme les disques de LIAM : le gros son ne suffit pas.
faur bien avouer : le son est enorme
LA SPHERE OASIS
monté tardivement dans le train de la Brit pop.
j avais achete en 98 ,The Masterplan, compilation du groupe anglais Oasis.
NON, toutes les faces B d 'OASIS ne sont pas des joyaux.
Pochette et packaging en dessous de tt.
monté tardivement dans le train de la Brit pop.
j avais achete en 98 ,The Masterplan, compilation du groupe anglais Oasis.
NON, toutes les faces B d 'OASIS ne sont pas des joyaux.
Pochette et packaging en dessous de tt.
Allez deux ultimate du pire, des worst of :
Le premier expose un déchet de groupe lessivé, plus rien du concept initial ne subsiste. Absence totale du talent de Jeff Lynne quant à l'accroche, le néant. Toute fois, la réédition CD de l'infernal désastre sauve les meubles grâce à un bulldozer passé sous les radars :
https://www.youtube.com/watch?v=Jn-kJE8cREM
Le second aurait pu facilement être le dernier George Harrison. D'une médiocrité touchant à l'absolu, un monument érigé au has-been, la fin des haricots. Sauf que non, la résurrection allait foudroyer la planète terre peu après.
Le premier expose un déchet de groupe lessivé, plus rien du concept initial ne subsiste. Absence totale du talent de Jeff Lynne quant à l'accroche, le néant. Toute fois, la réédition CD de l'infernal désastre sauve les meubles grâce à un bulldozer passé sous les radars :
https://www.youtube.com/watch?v=Jn-kJE8cREM
Le second aurait pu facilement être le dernier George Harrison. D'une médiocrité touchant à l'absolu, un monument érigé au has-been, la fin des haricots. Sauf que non, la résurrection allait foudroyer la planète terre peu après.
Encore une horreur :
Oui, on se plaît parfois à relever les (???) qualités d'Eminence Front', pfff.
Rien à sauver.
....
Sauf les toutes dernières secondes de ceci :
https://www.youtube.com/watch?v=xSP_Zs7Nr7o
Là, comme frappé par la foudre, Pete Townshend zèbre de riffs nucléaires une chansonnette jusque là assoupie. Miracle ! Ça se passe dès 3:43. Sauvés !
Oui, on se plaît parfois à relever les (???) qualités d'Eminence Front', pfff.
Rien à sauver.
....
Sauf les toutes dernières secondes de ceci :
https://www.youtube.com/watch?v=xSP_Zs7Nr7o
Là, comme frappé par la foudre, Pete Townshend zèbre de riffs nucléaires une chansonnette jusque là assoupie. Miracle ! Ça se passe dès 3:43. Sauvés !
ITS HARD
pour tt le monde.
2eme album sans keith moon.
le groupe a cette epoque est considéré comme fini par la presse.
enregistré en re.re....impensable pour les WHO normalement
on peut sauver la moitie du disque.
j ai la derniere edition remasterisée.
en plus il y a des bonus ....Aie
pour tt le monde.
2eme album sans keith moon.
le groupe a cette epoque est considéré comme fini par la presse.
enregistré en re.re....impensable pour les WHO normalement
on peut sauver la moitie du disque.
j ai la derniere edition remasterisée.
en plus il y a des bonus ....Aie
circle63 a écrit : ↑ven. 1 avr. 2022 08:31Y a PETOLE en ce moment
YS c très calme....
Je ne pense pas que ce soit propre à YS, c'est aussi une question de génération, les forums ne sont plus au goût du jour. Ça se passe désormais sur Discord et autres réseaux sociaux.
Les retours sont plus aisés via ces canaux.
On peut faire d'ailleurs le rapprochement avec les flux RSS qui sont délaissés pour les mêmes raisons.
En effet,Saok a écrit : ↑sam. 2 avr. 2022 09:59
Je ne pense pas que ce soit propre à YS, c'est aussi une question de génération, les forums ne sont plus au goût du jour. Ça se passe désormais sur Discord et autres réseaux sociaux.
Les retours sont plus aisés via ces canaux.
On peut faire d'ailleurs le rapprochement avec les flux RSS qui sont délaissés pour les mêmes raisons.
Bah, comme le chantait Todd Rundgren, "Life goes on, the world keeps turning and life goes on". Ah tiens, lui aussi a quelques pires à son palmarès. En symétrie avec les increvables éblouissements.
JB+ a écrit : ↑ven. 1 avr. 2022 11:56 Allez deux ultimate du pire, des worst of :
Le premier expose un déchet de groupe lessivé, plus rien du concept initial ne subsiste. Absence totale du talent de Jeff Lynne quant à l'accroche, le néant. Toute fois, la réédition CD de l'infernal désastre sauve les meubles grâce à un bulldozer passé sous les radars :
https://www.youtube.com/watch?v=Jn-kJE8cREM
Le second aurait pu facilement être le dernier George Harrison. D'une médiocrité touchant à l'absolu, un monument érigé au has-been, la fin des haricots. Sauf que non, la résurrection allait foudroyer la planète terre peu après.
Produit et arrangé à la "va-vite" mais il y a pourtant une poignée de bonnes chansons sur gone Troppo
Osez Joséphine.
...
Hein ?
Non non, John Fogerty a publié quelques bons petits disques en solo.
....
Blague à part, seule la chanson 'Imagine' pourrait sauver l'ensemble d'une œuvre souvent bâclée. Parce que celle-là, pardon, elle dépasse largement le cadre des fans, nostalgiques &co. Universelle ? Oui, même si Bob Marley est le champion mondial, Afrique inclue.
1969, un chef-d'œuvre certifié, le premier Crosby, Stills & Nash. Suivi par un autre, 'Déjà Vu', avec l'apport (sur quelques chansons seulement) de Neil Young.
En 1977, suite des aventures (CSN) des plus correctes, même si certaines incursions FM demeurent dispensables.
1990, ça :
Vous avez vu cette pochette ?
Et bien, elle a le mérite de coller au contenu. Bordel, où en étaient-ils ?
Oui, j'ai gardé ce laideron, 'Press To Play' aussi d'ailleurs. Pas de quoi être fier, ne le répète à personne.
En 1977, suite des aventures (CSN) des plus correctes, même si certaines incursions FM demeurent dispensables.
1990, ça :
Vous avez vu cette pochette ?
Et bien, elle a le mérite de coller au contenu. Bordel, où en étaient-ils ?
Oui, j'ai gardé ce laideron, 'Press To Play' aussi d'ailleurs. Pas de quoi être fier, ne le répète à personne.