circle63 a écrit : ↑dim. 10 avr. 2022 16:54
LA TRILOGIE :GH79-SOMEWHERE-GONE TROPPO
les 3 albums sont de la ^m famille.
le 1er excellent
le 2nd moins bon et moins bien produit que le precedent
le 3ème moins bon et moins bien produit que le precedent. Ca part dans ts les sens mais rien d infamant. Completement decalé a sa sortie.
Bon, on trouvera toujours un ou deux trucs à son gout dans cette triplette convenue. A ce moment-là, Harrison ne semble plus se concentrer sur la musique, il est question de cinéma, de Formule 1, de jardinage, de ses amours reconstruites. Il déteste le punk rock, ne semble pas le comprendre, bref il s'embourgeoise sévère et tant mieux pour lui. Les 3 LPs piqués par Circle63 en sont le reflet, le George dégringole : même plus en phase avec son temps et, c'est plus grave docteur, incapable de s'imposer tel un artiste au dessus des modes et tendances. Comme par exemple un Richard Thompson qui fait montre de créativité en marge de la hype. Ou même Ry Cooder, toujours aiguisé. Etc.
C'est le 21 octobre 1985 que tout bascule, George Harrison participe au show 'Blue Suede Shoes: A Rockabilly Session' articulé autour de Carl Perkins. Là, mille bombes, il chante à nouveau comme un beatle :
https://www.facebook.com/GeorgeHarrison ... 452491496/
Dave Edmunds, ce chéri, tient lieu de directeur artistique pour l'occasion. Et c'est là que, suite à de chaudes discussions, Harrison déclare à Edmunds qu'il aurait plaisir à faire quelque chose avec Jeff Lynne. Celui-ci et Edmunds ont collaboré, ils se connaissent super bien.
'Cloud Nine' sera la consécration initiée par un show rock'n'roll, Carl Perkins, influence majeure de George, il l'a toujours dit.
Ça va plus loin : le triomphe populaire de George en 1987 amène à la création de ce qu'on nommait 15 ans avant un supergroup, les Traveling Wilburys.
..........
Hum hum
..........
En réalité, le rock'n'roll a sauvé un Harrison embourbé, pénible, maniéré.
Non ?
Il suffit de dérouler, oublier les touchés personnels.